Cette histoire est une "commande" de la part d'un couple qui, à défaut de pouvoir vivre ce fantasme facilement, m'a contacté pour le leur écrire...

 

 

Lorsqu'Anna lui avait proposé de se faire un week-end en amoureux, David avait sauté de joie. Il faut dire que depuis quelques temps, Anna avait des rendez-vous presque tous les week-ends, et bien que David prenne un plaisir intense à la savoir dans les bras d'un autre, cette proposition de l'avoir pour lui tout seul pendant deux jours était des plus enthousiasmantes. Pour de nombreuses raisons, d'ailleurs. La première était bien entendu qu'il était fou amoureux d'elle et que chaque instant passé en sa compagnie était un véritable cadeau du ciel. Même quand elle mettait trois plombes à se maquiller alors qu'ils étaient déjà en retard pour prendre l'avion! Ensuite, et peut-être surtout, parce que cette proposition de week-end prouvait à David que malgré les nombreux hommes qui lui passaient dessus, c'était à lui et bien à lui que son cœur appartenait. Alors pour David, ce week-end à Barcelone, c'était comme une déclaration d'amour!
C'est sûrement pour ça qu'il accueillit sa douce avec un large sourire, alors qu'il savait que pour rattraper son retard, il devrait risquer l'excès de vitesse. Mais elle était si belle. Elle avait mis ce rouge à lèvre qui mettait sa bouche tellement en valeur. Rien qu'à la voir sortir de la salle de bain, il rêvait déjà du moment où il glisserait son sexe entre ses lèvres. Peut-être dans l'avion? S'ils arrivaient à le prendre!
Heureusement, il n'y eut aucun flash, ni aucun policier pour reprocher sa vitesse à David, et ils purent monter dans l'avion qui allait les mener jusqu'à leur destination. Là-bas, tout était déjà prévu: le taxi qui les amènerait à leur hôtel, la chambre réservée pour deux nuits, et même le repas de ce soir, vu qu'ils arriveraient en début d'après-midi uniquement et qu'ils comptaient bien ne pas perdre de temps à chercher un restaurant: folle de design depuis peu, Anna voulait absolument tout voir. Mais elle voulait commencer par le quartier El Born, dans le vieux Barcelone.
David s'amusait à la regarder s'extasier devant les bâtiments, devant les vitrines des designers. Armé de son appareil photo, David la mitraillait, sous tous les angles, bien plus ébloui par la beauté de sa femme que par les bâtiments qui les entouraient. Mais ce qu'il aimait par-dessus tout chez elle, c'était le contraste entre l'image d'une femme sage qu'elle donnait à voir, et ce qu'elle était à l'intérieur. Qui imaginerait, en la regardant dans son petit tailleur au décolleté à peine assez large pour deviner la peau de sa poitrine, sous son cou, qu'il n'y avait encore que quelques jours, elle s'était donnée à un inconnu rencontré sur internet, la tête enfouie dans l'oreiller où dormait sa femme qui était en train de travailler, ignorant totalement que son Anna chérie débordait de cyprine sur les draps où la cocue se blottirait ensuite?
Non, personne à part lui, ici, ne pouvait se douter que cette femme à l'allure BCBG, venue pour le week-end découvrir la chaleur et l'architecture réputée de la ville, pouvait s'avérer la plus vicieuse, la plus salope de toutes celles qu'il avait pu rencontrer dans sa vie. Et ils s'aimaient. Et il l'aimait au point de la laisser papillonner avec qui bon lui semblait, il l'aimait au point qu'il en retirait lui-même du plaisir... et elle ne l'en aimait que plus à chaque fois qu'un homme se vidait en elle ou sur elle.
Pour gagner un peu de fraîcheur, le couple se rendit à la cathédrale Del Mar, bien plus grandiose que la série qui portait son nom. Puis elle le mena jusqu'au musée d'arts contemporains. Malgré la chaleur, Anna marchait à vive allure et David peinait parfois à la suivre. Là, il était plus perplexe. Il était évident qu'il fallait un certain bagage pour apprécier ce qui se passait ici, alors David se concentra sur son œuvre à lui. Une caresse par-ci, un baiser volé par-là, et leurs regards échangés commençaient déjà à dévoiler leurs pensées bien moins sages que l'habit d'Anna.
-- Tu as envie de jouir pour moi? lui demanda Anna entre deux sculptures.
-- Envie de tellement de choses, ma chère Anna...
-- Rejoins-moi aux toilettes.
Et voilà que le mari sentait une pression intense entre ses cuisses. Il ne lui laissa que quelques mètres d'avance, si bien que pour une personne un peu attentive, leur manège était manifeste. Sans aucune gêne, David s'engouffra dans les toilettes pour femmes. Dans les musées, elles sont souvent vides. Allez savoir pourquoi! Quoi qu'il en soit, ils s'enfermèrent dans une cabine et rapidement, il se retrouva le pantalon et le caleçon aux chevilles. Anna se plaqua contre lui pour l'embrasser, tout en étreignant déjà son membre durcissant d'une main, l'autre caressant ses bourses.
David aimait tellement lorsqu'elle prenait les choses en main. Quelque part, c'était peut-être pour ça qu'elle aimait autant se faire baiser par d'autres: jamais il ne leur venait à l'idée de la laisser faire ce qu'elle voulait d'eux. Ils prenaient et elle recevait. Avec David, c'était autre chose. Il lui arrivait de prendre contre un mur, avec autant de passion que de rage, et pouvait même s'avérer plus sauvage que ses amants. Mais pour en arriver là, elle devait le provoquer. Il n'était pas suffisant qu'elle écarte les cuisses. C'était aussi pour ça qu'elle l'aimait autant. L'amour avec David est un jeu toujours renouvelé, toujours surprenant. On ne savait jamais à quoi s'attendre.
Mais avec le temps, elle savait que parfois, elle devait se faire plus impérieuse. Qu'il était bon de le sentir fondre sous ses baisers enflammés, sous ses caresses et ses ongles qui frôlaient la fine peau de sa tige maintenant bien tendue. Elle se laissa tomber à genoux et flatta sa verge entière de coups de langue avides. David état littéralement subjugué par sa femme. Sa chevelure noire mettait en exergue ses lèvres pulpeuses, ainsi dessinées d'un rouge vif.
Levant les yeux vers lui, se délectant du plaisir qu'elle lui faisait prendre, Anna avala le sexe de son mari. La bouche grande ouverte, elle posait sa langue sur le dessous de sa verge et ne refermait les lèvres que lorsque celles-ci entouraient sa garde. Elle le sentait à l'entrée de sa gorge, son gland turgescent palpitant en elle. N'étant pas complètement asphyxiée, elle pouvait y rester un peu, respirant difficilement par le nez. Mais elle savait qu'ainsi, il monterait dans les tours à une vitesse phénoménale.
À peine immisça-t-il un geste pour la faire reculer et libérer son sexe, qu'elle le plaqua contre le mur de la cabine et posa ses mains sur ses fesses pour lui signifier qu'elle comptait bien continuer de le gober le plus longtemps possible. Devant retenir ses râles de plaisir, le moment tourna presque à la torturer pour David. Mais lorsqu'elle sortit son pieu de sa bouche, les yeux au bord des larmes et la bave abondante, qu'elle s'empressa d'aspirer et avaler, l'homme savait qu'il était foutu. S'il avait eu dans l'idée de lui relever sa jupe pour la prendre ici, il savait à présent que ça n'avait jamais été l'intention de sa femme.
À peine eut-elle repris son souffle qu'elle se mit à le pomper avec autant de grâce que d'appétit. Un instant, David se demanda si les autres cabines étaient si vides que ça. Les bruits de succion et les petits râles qu'il n'arrivait pas à retenir les auraient trahis depuis longtemps. Et sa femme qui maintenant lui pressait les testicules comme pour lui signifier qu'il était temps de les vider était en train de le rendre dingue. Il ne put s'empêcher d'attraper ses cheveux et se mit à donner des petits coups de reins frénétiques, sentait son gland cogner dans le fond de la bouche d'Anna, qui émettait des glougloutements plus que significatifs d'une bouche baisée par une queue désireuse de gicler pour elle.
Ce qui ne tarda pas à se produire. David était stimulé autant par sa femme, par sa beauté, son appétit, que par les situations. Le simple fait de comprendre qu'il allait se faire sucer dans les toilettes des femmes dans un musée de Barcelone l'avait poussé déjà au bord de la jouissance. C'était justement ce qui les avait poussés à multiplier les scénarios les plus coquins. Mais ce que David avait aimé par-dessus tout, c'était de voir sa femme prise par un autre homme. Aujourd'hui, le simple fait de la savoir avec un autre l'excitait au plus haut point. Les gens le surnommaient "le cocu" mais il était bien plus que ça. Ou moins, en fait. Dans le cocufiage, il y a la notion de tromperie. Or, avec Anna, il n'y avait aucune tromperie: il lui arrivait de choisir lui-même quel homme passerait sur sa femme.
Il regardait avec autant d'amour que de plaisir son liquide épais et blanc s'étaler sur la langue gourmande de sa vicieuse, ou sa cocufieuse. Mais pas ce week-end. Là, elle était à lui et rien qu'à lui... à moins que l'envie les prenne tous les deux. En la voyant avaler son sperme avec une telle sensualité, il eut envie d'elle à nouveau. C'était décidé: il la garderait rien que pour lui pendant ces deux jours.
À la sortie du musée, ils eurent comme un coup de mou. La fatigue du voyage, enchaîner sur les visites et la marche... ils n'avaient peut-être plus 20 ans! Mais ils ne comptaient tout de même pas se laisser aller! Ils se rendirent à leur hôtel et se changèrent pour prendre un apéritif avant que leur table soit prête.
La soirée fut enjouée. À chaque moment qu'ils passaient ensemble, ils avaient ce sentiment, à la fois grisant et insensé, que leur amour l'un pour l'autre grandissait encore et encore. Si bien qu'ils montèrent jusqu'à leur chambre en parsemant le parcours de baisers, de caresses, de mains glissées sous les tissus, aussitôt repoussées avec malice.
-- Attends-moi là, dit Anna à son mari avant de se diriger vers la salle de bain.
Sachant déjà que sa belle femme BCBG allait opérer une transformation qui les plongerait dans un scénario qui le rendrait dingue de désir, David dut se calmer un peu. Pour ce faire, il se déshabilla tranquillement, pliant chaque vêtement soigneusement et lentement, pour penser à autre chose que sa femme en train de se préparer pour une partie de jambes en l'air.
À peine installé dans le lit en n'ayant gardé que son caleçon, il vit la porte de la salle de bain s'ouvrir. Avec la lumière, il ne voyait que la nuisette léopard qu'elle portait. Puis il l'entendit s'adresser à lui. Ce n'était pas un mot, c'était juste un son, entre le rugissement et le ronronnement.
-- Ma tigresse va fondre sur sa proie... chuchota-t-il en se voyant déjà sous une Anna déchaînée sur son membre.
Mais elle n'eut pas le temps de confirmer ses dires. Quelqu'un frappait à la porte, avec une certaine insistance.
-- Oh, oh! Qu'est-ce que tu as préparé, ma coquine sauvage? lui lança-t-il joyeusement en se levant d'un bond pour aller ouvrir.
La personne frappait encore, comme s'il y avait urgence. David, tout à son excitation, n'entendit pas la légère protestation d'Anna, qui n'avait appelé personne et ne savait donc pas qui les coupait de la sorte. Son mari était de toute façon déjà au fond du petit couloir, la main sur la poignée de la porte. En petite tenue, il ne se priva pourtant pas de l'ouvrir en grand. Face à lui se dressait une véritable marmule, une armoire à glace à la peau sombre comme la nuit. En levant les yeux sur son visage, David le découvrit en train de lui faire signe de se taire. La surprise lui fit tomber la mâchoire inférieure et avant même qu'il ne remarque le moindre mouvement de l'homme, il sentit le goût du métal dans sa bouche.
La frayeur le figea sur place lorsqu'il comprit que ce qu'il avait posé sur la langue n'était autre que le silencieux d'un pistolet. La morsure de la chaleur lui fit comprendre que l'arme avait servi il y avait peu de temps. Sans ménagement, l'imposant personnage lui enfonça le canon dans la gorge pour le faire reculer. Il referma vivement la porte puis bouscula David plus loin dans la chambre après l'avoir retourné.
Son mari revint dans le champ de vision d'Anna en trébuchant au sol, suivi de près par un véritable monstre noir habillé d'un costume classieux. En entendant le cri de surprise d'Anna, l'homme sembla lui intimer quelque chose de l'ordre de se taire, dans un espagnol presque affolé. Mais abasourdis par la situation ni David ni Anna ne comprit un traître mot. Ses intentions étaient pourtant limpides: il ne voulait entendre le son de la voix ni de l'une ni de l'autre. Néanmoins, un sourire se dessina sur ses lèvres, découvrant des dents parfaitement blanches, en contraste avec sa peau.
Il faut dire que dans la surprise, Anna n'avait pas eu le temps de se couvrir. Persuadée que son homme reviendrait seul, elle s'était assise sur le lit, la nuisette relevée, les jambes grandes ouvertes, dévoilant un pubis parfaitement lisse et une vulve déjà ouverte et reluisante. Elle ne réagit et referma les cuisses qu'en voyant David se révéler rapidement et foncer sur elle pour la prendre dans ses bras, comme s'il aurait pu faire quoi que ce soit contre cet intrus massif et armé. Mais serrée contre lui, elle se sentait paradoxalement un peu plus en sécurité.
-- Qu'est-ce que vous voulez? fit David, plus pour attirer le regard de l'homme devenu lascif sur lui plutôt que sur sa femme.
-- ¿Francès? demanda celui-ci.
-- Sí! répondit David.
-- Alors voilà comment ça va sé passer, reprit l'homme avec un accent chantant mais pourtant dans un français très bien maîtrisé. Toi, tou va mettre lé panneau "ne pas déranyer" sour la porte, fit-il à David en le désignant de son arme pointée sur lui.
Le temps que David s'exécute, laissant sa femme à contrecœur sur le lit, Anna se fit littéralement déshabillée du regard par ce qui visiblement devenir leur preneur d'otage. Malgré la peur qui lui tenaillait le ventre et lui raidissait tous les muscles, ce regard plein d'envie posé sur elle la réchauffa un peu et avant que David ne revienne, elle ne put s'empêcher de baisser son regard sur le pantalon de l'homme, comme pour vérifier qu'il confirmait la règle de ce que l'on dit sur les hommes noirs.
Mais toute l'urgence de la situation et le danger que représentait cet homme, tout aussi désirable pouvait-il être, lui revint subitement en voyant David revenir contre elle.
-- Mainténant, on va dévénir bons amis, dit l'homme posément. Yé vais dévoir rester oune peu avec vous et si tout sé passe bien, vous sérez encore en vie quand yé partirai. Vos noms? Moi, c'est "Monsieur".
-- David et Anna, répondit David d'une voix tremblante.
-- Enchanté, David et Anna. Tou as oune femme magnifique, David. Yé souis désolé d'avoir interrompou votre soirée. Il mé semble que vous alliez passer oune bon moment!
Ni l'un ni l'autre ne répondit. Mais l'attitude amicale de l'homme et son accent mélodieux arrivait à les décrisper un peu. Combien de fois David n'avait-il pas été excité par ce genre de regard posé sur sa femme? Mille fois, Anna avait senti ce genre d'excitation chez des hommes qui la dévisageaient. Mais cette fois était bien différente: l'homme était dangereux et armé, et les séquestrait dans leur chambre d'hôtel, en les menaçant de les tuer s'ils ne faisaient pas ce qu'il voulait.
-- Viens près dé moi, Anna.
Aussitôt, David s'interposa entre eux, et Anna poussa une plainte en se recroquevillant sur elle-même. Mais la réaction de l'armoire à glace ne se fit pas attendre. David fut expulsé sur le côté de ce qui ressemblait à une pichenette et avant même de comprendre, Anna sentit son cuir chevelu la brûler. L'homme la tirait jusqu'à lui sans ménagement. Et pourtant, il ne semblait pas forcer, comme si elle n'était qu'une poupée.
Elle lâcha un cri de douleur, de peur, de surprise, de frustration de sentir sa vie arriver à son terme alors qu'elle rêvait de tant d'expériences encore. Ce cri fut réprimé avec la même force tranquille, d'une gifle cinglante qui lui mit la joue en feu.
-- Tou né voudrais pas être la cause dé la mort dé ton mari, Anna? lui fit-il en plaçant le silencieux de son arme sur la tempe de David encore allongé à l'autre bout du lit.
Anna se mit à pleurer. Les larmes coulaient à flot, sans un son, les yeux posés sur son homme encore un peu sonné, comme s'il était déjà mort. La gorge nouée, encore plus sûrement que si elle y avait enfoncé la queue d'un inconnu, elle ne put que secouer la tête de droite à gauche, pour signifier qu'elle ne souhaitait aucunement qu'il appuie sur la gâchette.
De sa main libre, le Monsieur défit tranquillement sa braguette. Il reprit un ton presque enjoué, gardant le canon du pistolet appuyé sur David qui ne pouvait plus que subir la scène dont il devinait fort bien la suite, maintenant. Il devait à tout prix s'empêcher de bouger. Non pas qu'il ne mourrait pas volontiers pour son amour, mais il ne voulait pas que ce soit vain, et tout ce qu'il gagnerait, ce serait offrir à Anna la vision de son cerveau qui repeindrait les murs de la chambre. Il allait alors opter pour la parlante, lorsque son regard tomba sur l'entre-jambe de l'homme.
Anna et David furent tous deux estomaqués par la taille de l'engin exhibé par leur tortionnaire. Encore mou, il devait déjà avoir la largeur de trois doigts de David et long comme plus de la moitié de son avant-bras.
-- Toi, tou té tais, siffla l'homme. Et toi, tou souces...
Il attrapa Anna par les cheveux et la dirigea sans difficulté vers son membre démesuré.
-- Et si tou essayes dé faire mal... pan!
Anna hocha la tête et lança un coup d'œil apeuré à son mari toujours menacé d'une mort imminente. Il s'agissait donc d'obéir... En faisant bien attention de ne provoquer aucun mouvement brusque à cette marmule. Un coup pouvait si vite partir.
Elle sécha ses larmes d'une main et prit une grande inspiration avant d'ouvrir la bouche. D'abord, elle fut surprise par l'odeur épicée de l'homme, bien plus musquée que tout ce qu'elle avait connu jusque-là. Puis elle se sentit remplie, la mâchoire étirée, la gorge déjà bloquée. Elle se rendit alors compte qu'elle n'avait qu'un peu plus que son gland dans la bouche. Elle se mit à aller et venir, mécaniquement. Ses mouvements n'avaient rien de lascifs et pourtant, il bandait maintenant comme un taureau. Comme le plus énorme des taureaux. Reprenant une seconde son souffle, elle vit ce membre durci dans toute sa splendeur et malgré la situation extrême, elle se surprit à avoir envie de la sentir lui déchirer le vagin.
Toujours tenue fermement par ses cheveux bruns, elle reprit sa succion avec plus d'entrain, y rajoutant la langue volontiers, le faisant frissonner de plaisir lorsque celle-ci lui caressait le dessous du gland. Elle osa enfin poser sa main sur lui. Elle eut beau serrer ses doigts sur la base de son sexe, elle ne pouvait pas en faire le tour. Et elle se sentit mouiller. Elle était excitée par cette queue alors que son mari pouvait prendre une balle en pleine tête à tout moment... Était-elle devenue une telle salope que le sort de son mari passait après son plaisir?
Tout en léchant le gland de l'homme qui semblait apprécier de plus en plus la prestation d'Anna, elle jeta un coup d'œil à David. Toujours le flingue sur la tempe, il la regardait, la panique dans le regard. Mais il y avait autre chose. Un autre sentiment plus connu, bien que camouflé par la peur de mourir. Pour vérifier ce qu'elle pressentait, ses yeux se dirigèrent vers les reins de son mari. Elle y découvrit une bosse. Certes légère comparée à ce qu'elle avait l'habitude de provoquer chez lui, mais une bosse tout de même. La voir sucer cet inconnu avec un pistolet le menaçant semblait l'exciter.
Alors prit le parti de jouer le jeu. Après tout, peut-être les laisserait-il en vie si elle lui offrait un moment dont elle avait le secret? Et si David prenait aussi du plaisir? Alors il n'aurait aucune crainte à avoir d'être dénoncé. Si elle lui sortait le grand jeu, ils ne seraient bientôt plus que trois adultes consentants prenant leur pied ensemble. Et pour le faire comprendre à son mari, elle le fixa à nouveau, tout en faisant glisser sa langue sur toute la longueur de la verge du tortionnaire qui pourrait bien prendre la place de jouet de leur fantasme d'ici peu.
Il ne fallut pas plus à Anna qu'un léger rictus sur le visage de David pour comprendre qu'ils étaient sur la même longueur d'onde. Alors elle reprit ce mât de chair en bouche, cette fois sans retenue, s'étouffant volontiers dessus, en offrant de bruyants gargarismes à son violent amant.
-- Que puta tu mujer, David... souffla-t-il dans sa langue maternelle.
Elle s'accrochait à ses énormes couilles, en allant et venant sur son chibre, comme si elle tentait à chaque fois de l'enfoncer un peu plus profond dans sa gorge. Mais lorsqu'il la releva en lui tirant les cheveux, elle se rendit compte que sa bouche, d'ordinaire si profonde, n'avait qu'à peine avalé un tiers de son membre. Et elle avait mal aux mâchoires.
Il lâcha sa tignasse pour attraper sa nuisette. Elle ne fut même pas surprise lorsque le tissu se déchira sans qu'il donne l'impression de forcer. Elle se retrouvait nue devant et ne pouvait plus cacher son excitation. David, lui, avait camouflé son entre-jambe de sa cuisse, si bien que le gros black ricana en voyant un petit filet de cyprine couler des lèvres d'Anna.
-- Tou as vu l'effet qu'oune vrai mâle loui fait, David? Yé vais té montrer comment on baise oune femme comme la tienne...
Se disant, il sortit de sa poche intérieure des colliers de serrage, comme utilisait maintenant de plus en plus la police. Il retira la menace de l'arme pour le manipuler à son tour. Sans qu'il ne puisse rien faire d'autre que se laisser faire, il sentit l'homme lui attacher les poignets dans le dos. Mais lorsqu'il s'attaqua à ses chevilles, il ne put passer à côté de l'érection de David maintenant bien plus imposante à présent. Il s'esclaffa à gorge déployée tout en serrant les liens et en le plaçant sur le lit de façon à ce qu'il ne rate rien. Pour plus de sécurité, il enfonça dans sa bouche un bout de drap pour l'empêcher de crier et d'appeler à l'aide.
-- Ça t'excite dé la voir mé pomper la queue? Ahahah!! Tou aimes ça, la voir jouir sour oune vrai homme! Yé bandais comme toi quand y'avais 8 ans!! Ahahah!!
Pendant tout ce temps, Anna n'avait pas bougé d'un poil. Elle regardait en silence cet homme attacher son mari, le bâillonner, et son excitation montait encore d'un cran. D'autant plus que lorsque leur assaillant se tourna vers elle à nouveau pour se débarrasser de ses chaussures et son pantalon, elle croisa le regard de David. Elle savait qu'il allait prendre son pied. Elle était persuadée que c'était déjà le cas, et l'idée de prendre les choses en main, de grimper d'elle-même sur ce taureau pour affoler son mari, la traversa.
Mais elle n'en fit rien. Au contraire. Quand l'homme s'approcha à nouveau d'elle, elle eut un mouvement de recul, lorsqu'il attrapa son bras, elle tenta de se débattre, si bien qu'il lâcha son arme pour lui attraper le deuxième bras, lui intimant de se laisser faire. Elle ne savait pas vraiment si elle jouait encore, ou si elle commençait à paniquer réellement. Quoi qu'il en soit, elle se mit à gigoter, à tenter de se défaire de cette emprise, tenta même de le mordre au cou, avant qu'il ne réussisse à la retourner, lui bloquant les bras dans le dos. Pourtant, elle n'essaya pas de crier. Elle avait le comportement de celle qui se refusait, qui ne voulait pas aller plus loin que la fellation, mais visiblement, elle ne mettait pas non plus toutes les chances de son côté pour que cela cesse.
En fait, elle ne faisait qu'exciter encore plus les deux mâles de la pièce. David la scrutait en remuant son bassin, sûrement frustré de ne pouvoir se branler alors qu'il voyait clair dans le jeu de sa douce. Elle voulait simuler le viol devant lui. Il lui était arrivé de le faire avec David, ou avec ses amants. Elle aimait être prise de force, violemment. Et là, l'occasion était trop belle. Et après tout, s'ils devaient mourir après ça, autant en profiter un maximum.
Elle sentit la main puissante de l'homme serrer son cou. Son pieu colossal caressait ses fesses et le bas de son dos et malgré qu'elle s'impatientait de le sentir l'ouvrir comme jamais elle n'avait été ouverte, elle tentait encore de se défaire de cette violente étreinte.
-- Yé vais té baiser devant loui... Qué tou lé veuille ou non. À toi dé choisir, puta...
Le manque d'air commençait à lui faire tourner la tête, mais elle ne rata pas la plainte de David, comme s'il refusait lui aussi que cet homme la pénètre. Sa panique jusque-là simulée commençait à devenir réelle au fur et à mesure que sa respiration devenait de plus en plus difficile. Si bien que ses muscles se détendirent d'eux-mêmes, pour que le besoin en oxygène de son corps soit moins important. C'est à ce moment qu'il la fit basculer en avant.
Elle ouvrit grand la bouche, avala un air frais qui lui brûla l'œsophage. Les larmes coulaient à nouveau et un instant, elle regretta sa décision. Mais ça, David ne le voyait pas. Elle le voyait respirer comme un veau par le nez, la bouche bloquée par le drap. Il regardait, les yeux presque exorbités par l'excitation, l'homme agripper les hanches de sa femme. Son énorme gland plus clair que le reste de sa queue s'écrasait déjà contre la vulve détrempée de sa femme. Celle-ci bloqua sa respiration, pour s'apprêter à contenir les cris qui n'allaient pas manquer vouloir sortir de sa gorge. Ses mains se crispèrent dans les draps.
De son côté, David voyait le membre de l'homme se tordre, exactement de la même manière que la sienne lorsqu'il poussait sur le petit trou de sa femme, avant que son anus ne cède et s'ouvre. Mais là, c'était son vagin qui allait devoir s'ouvrir pour accueillir ce véritable monstre. Grognant à la fois de plaisir et de frustration, il dut saisir sa verge tout en poussant son bassin vers l'avant pour que les lèvres d'Anna commencent à avaler ce gland aux dimensions incroyables.
Alors que David s'agitait de plus en plus, tentant de caresser sa propre queue contre le lit, Anna se mit à jouir sous l'écartèlement qu'elle subissait. Elle mordit les draps, râla, gémit, en sentant ce gland se frotter contre son utérus. David voyait distinctement que le pieu était bloqué aux trois quarts de sa longueur, butant déjà au fond de sa femme.
-- Non, s'il vous plaît, gémit Anna.
Mais le ton de sa voix n'y était plus. Même l'homme qui, jusque-là, pensait vraiment la prendre de force, n'y crut pas un seul instant. Sa paluche claqua sur la fesse blanche d'Anna et y laissa une trace nette de ses doigts. Anna se crispa violemment, étouffant un nouveau cri dans les draps.
-- On dit "Non Monsieur"! s'exclama la marmule en riant.
Mais déjà, il commençait à aller et venir. Sa verge reluisait de la cyprine d'Anna qui n'arrivait plus à jouer le jeu. Elle remuait même sa croupe sur cet organe improbable. Et enfin, les regards des deux amoureux se captèrent. Pendant de longs instants, il n'y avait plus rien d'autre, plus qu'eux deux et leur plaisir mutuel.
Plaisir qui ne passa forcément pas inaperçu aux yeux de leur agresseur qui l'était de moins en moins.
-- Ah! Elle aime ça, la puta! s'exclama-t-il en l'attrapant par la tignasse.
Le contact visuel se perdit. David reprit alors son observation de la croupe de sa femme, démontée par cet inconnu. Cambrée à son maximum, Anna avait mal, mais elle ne tenta aucunement de se défaire de l'emprise de cet homme qui la remplissait comme jamais.
-- Tou vas comprendre lé mot "profond", grogna-t-il sur le ton de la menace.
Lâchant les cheveux d'Anna, il s'agrippa à nouveau à ses hanches après avoir claqué ses fesses. Il ralentit un peu ses va-et-vient, ondulant même pour procurer un certain plaisir à sa pseudo-victime. Celle-ci lâcha le drap pour lui offrir des gémissements qui trahissaient le pied intense qu'elle prenait.
Pourtant, elle n'était pas au bout de ses surprises, avec cet amant paradoxal. Car malgré la jouissance en continu qui lui tiraillait le corps entier depuis déjà de longues minutes, Anna n'oubliait pas la menace de l'arme posée négligemment sur le lit. Elle jouissait et avait peur en même peur, contrairement à David qui semblait avoir complètement oublié que plus tôt, il avait goûté au métal encore chaud.
Au fur et à mesure de ses coups de reins, Anna sentait quelque chose d'inconnu en elle. Il lui fallut plusieurs allers-retours dans son vagin presque anesthésié pour comprendre ce qui se passait. L'homme essayait de forcer le passage de son col de l'utérus. Sa douceur n'était que feinte. Il la voulait décontractée pour mieux la pénétrer de toute sa longueur! Et le salaud était en train de réussir son coup. Sa respiration se fit plus difficile, mais elle le sentait à présent avec une netteté douloureuse. Petit à petit, son énorme gland ouvrait son col et se frayait un passage dans le canal qui menait à son utérus.
Toute difficile qu'elle était, sa respiration s'accéléra. Presque malgré elle, elle se détendit de tout son corps pour lui faciliter la tâche. Même si sa première intention était de ne pas avoir mal, une part d'elle voulait connaître ça. Tant et si bien qu'en un coup de reins franchement asséné, elle sentit son col s'ouvrir en grand. Le souffle coupé, elle eut l'impression de tomber dans les pommes quand elle sentit pour la première fois les hanches de l'assaillant claquer contre ses fesses. Le râle de l'homme était significatif: serré ainsi, il prenait un pied énorme, lui aussi.
Et sans prévenir, elle se mit à crier. Elle hurla de joie, se mit à pleurer de douleur et de jouissance mêlées. Son hercule à la peau sombre était en train de la baiser comme jamais elle n'avait été baisée. Il appliquait maintenant de tous petits va-et-vient qui lui massaient tout le ventre, lui semblait-il.
-- Oh ouiiiiiiii!!! Encore!! hurla-t-elle sans rien avoir prémédité.
-- Tou vois, David? beugla l'homme en elle.
Mais David était déjà bien loin. Le caleçon taché de foutre, il avait les yeux rivés sur le visage de sa femme, déformé par l'intense jouissance que lui procurait ce géant. Lorsque celui-ci se retira de sa femme, il vit Anna tomber de fatigue. L'homme la retourna sur le dos et la queue palpitante cracha sur son ventre et ses seins une liqueur opaline, qui giclait abondamment sur la peau de la belle Anna, tout en râlant de satisfaction. D'où elle était, Anna pouvait apprécier la réelle taille de l'engin qui l'avait perforée ainsi. Comment était-ce seulement possible qu'il lui ait mit tout ça dans la chatte? Rien que d'y repenser, les spasmes de jouissance reprirent alors qu'il vidait ses énormes couilles sur elle. Cet homme produisait en plus une quantité pharamineuse de sperme.
Mais à peine eut-il terminé qu'il récupéra son pistolet et se leva. Il se dirigea vers l'endroit où Anna avait posé son sac à main et le vida sur la table pendant que David se trémoussait sur le lit pour rejoindre sa femme, qui lui retira son bâillon. Ils n'osaient pourtant pas s'embrasser. Ils restaient juste l'un contre l'autre, surveillant "Monsieur" du coin de l'œil. Qu'allait-il advenir d'eux, à présent qu'il avait joui? Une fois avoir remis ses vêtements, il s'approcha à nouveau du lit, leur tendant la carte d'identité d'Anna.
-- Mainténant, yé vais vous laisser. S'il arrivait qué y'apprenne qué vous avez appélé la police... Yé sais où vous trouver.
-- C'est promis, s'exclama David ayant retrouvé son état de panique, mêlé à la joie de savoir qu'ils allaient repartir vivants de cet hôtel. On n'appellera personne, mais laissez-nous en vie!
-- Oh oui, yé vais vous laisser en vie, David et Anna! Et si vous n'appélez personne, yé sais aussi où vous trouver pour vous rémercier!
Sur ces mots qui laissèrent les deux amoureux béats, l'homme disparut aussi soudainement qu'il était venu chambouler leur week-end. Et lorsqu'ils comprirent qu'il était vraiment parti, David embrassa sa femme avec une passion démultipliée.
Si bien que dans la joie de se sentir vivants, l'expérience en devenait agréable de A à Z. Anna ne prit même pas la peine de défaire les liens de son mari avant de le faire nettoyer son ventre et ses seins de sa langue, et dans de nombreux baisers tout aussi endiablés, ils partagèrent la semence de leur visiteur.
Une fois propre, Anna n'eut plus qu'à bousculer son mari sur le dos, et lui baisser son caleçon, afin de profiter de son érection nouvelle, bien dure comme elle l'aimait. Et même si cette queue n'était que la moitié de celle qui l'avait ouverte ce soir, elle jouit à nouveau dessus, pour la simple et bonne raison que c'était celle de David, et qu'il était le seul homme à pouvoir la faire jouir sans la moindre difficulté...