Ceci est une réponse à un défi, sur un site dédié à l'écriture. Le thème est dans le titre: "Dieu est mort"... Et ça m'a inspiré...
 

J'adore plonger dans ses yeux. Il n'est pas de moment plus jouissif que celui où je cogne mon bassin contre le sien en me noyant dans son regard. Me demandez pas la couleur de ses yeux. Ils changent tous les jours, ou presque.

Ce soir, ils sont d'un bleu azur. J'ai senti le soleil sur ma peau dès que je les ai vus. Comme la mer des Caraïbes, le plastique en moins. Et là, en ce moment, je surfe dessus. Des rouleaux de plusieurs mètres de haut, mon gars. Ce regard-là, j'aurais jamais cru le croiser chez elle.

Regarde-la, comme elle a bien changé en quelques heures. Les cuisses grandes ouvertes, les jambes relevées sur mes épaules, les joues rougies par le plaisir et sûrement la honte, les cheveux complètement en vrac. Elle me tient dans ses yeux. Je suis sûr que ça fait bien trois minutes et demi qu'elle a pas bougé un seul cil. Je sens les contractions de son vagin sur ma raideur. Alors je lui assène deux ou trois coups de reins plus puissants. Qu'est-ce que tu crois, ma belle? Que tu vas me faire jouir comme ça?

Je plaque mes mains en haut de ses cuisses et lui relève légèrement la croupe, pour la baiser encore plus loin. Je dois bien avouer que j'adore ses seins. De larges mamelons et des tétons durs comme la pierre. Mais pas moyen de les regarder ballotter dans tous les sens. Ses yeux, bordel. Et elle a bien compris qu'ils sont importants pour moi, parce que même quand je cogne un peu trop violemment au fond de son fourreau, elle grimace sans les fermer.

D'ailleurs, sa chatte rajoute à ce sentiment de mer en furie. Elle sent bon l'iode, comme la peau de ses mollets que je mordille en la ramonant. Elle a trempé les draps. Marée haute, je peux te dire. À peine y ai-je posé les doigts que ça a commencé à couler. J'ai tout de suite pensé au film "De l'eau tiède sous un pont rouge". Cette femme fontaine dont la cyprine fait venir le poisson et fait de son amant un pêcheur heureux. C'est la première fois que je baise une nana qui mouille autant. Et franchement, c'est loin d'être désagréable.

Mais ça a beau être une nouvelle expérience délicieuse, ça ne me détourne pas de ses yeux. Je vous le concède, il y a sûrement un peu de fétichisme là-dedans. Mais je n'arrive pas à baiser avec une femme au regard vide. Et elle... Si on m'avait comment se terminerait cette communion, je l'aurais pas cru! J'étais le parrain, donc obligé de venir. Puis dans cette famille, c'est le genre d'événement célébré en grandes pompes. Alors traiteur et tout le tralala. Et puis soyons clairs, hein, les parents de mon filleul sont du genre à choisir leur traiteur plus pour ses bonnes moeurs catholiques que pour la bouffe qu'il sert.

Mais je dois bien avouer que le service est parfait. Ses yeux. Dès que je l'ai vue avec son plateau d'apéritifs, je me suis senti fébrile. Mais elle n'avait d'yeux, justement, que pour la star de la journée. Apparemment, c'était la grande soeur d'une amie de mon filleul, qui avait été embauchée pour la journée. Elle connaissait plusieurs personnes et leur servait quasiment autant de gâteaux apéro que de citations de la Bible. Ça aurait dû me refroidir. Je l'ai été, d'ailleurs.

Jusqu'au moment du discours du parrain. Bon, la religion, les communions, c'est pas trop ma tasse de thé. Mais ce gamin, je l'adore. Je m'en suis beaucoup occupé à sa naissance. Il est mon cousin et quasiment voisin. Le médecin avait diagnostiqué un cancer du sein à sa mère sur la fin de la grossesse. On peut pas vraiment dire qu'il a été accueilli dans les meilleures conditions. Ils insistaient pour me payer, mais moi, j'adorais venir m'occuper de lui. Et je pense être le parrain que tout le monde rêve d'avoir, sans vouloir me vanter. Celui à qui tu peux t'identifier en tant qu'image paternelle mais à qui tu peux aussi tout dire. Je suis un peu son grand frère qui aurait quinze piges de plus.

Donc, il y a eu ce discours, où j'ai exprimé tout mon amour pour ce gosse de douze ans. Et elle m'a regardé, putain. Si j'avais pas été debout en public, je crois que j'aurais bandé. Et une fois qu'elle s'est intéressée à moi, je pouvais plus la lâcher. Elle m'a cassé les couilles avec sa Bible, mais franchement, j'écoutais plus vraiment. J'ai fini par l'amener chez moi en prétextant de la ramener chez elle. Et la voilà qui gémit délicieusement sous mes assauts. Ses contractions sont de plus en plus fréquentes. Je ne ralentis pas, je ne ralentis plus. Je veux voir ses yeux jouir. Et je sens que ça vient!

- Mon Dieu, je vais jouir!

J'y crois pas. Je me démène comme un dératé depuis bien dix minutes entre ses cuisses, sans compter le cunni où je me suis appliqué alors qu'elle arrêtait pas de rejeter sa tête en arrière en se cambrant, m'empêchant de voir ses yeux... Et voilà que son putain de Dieu revient sur le tapis. Je me rends compte que j'ai sûrement trop bu. En temps normal, j'aurais laissé couler. Mais va savoir pourquoi, c'est sorti tout seul:

- Il est mort, putain! C'est moi qui te baise!

Ses yeux se sont ouverts tout ronds. Je continue de la limer, mais je pense que c'est foutu. Je tente de me pencher en avant et vient l'embrasser à pleine bouche. Et ça marche. Mon bassin se met à aller et venir, ma queue plongeant en elle avec une force que je ne maîtrise pas vraiment. D'aussi près, ses yeux sont encore plus beaux. Elle lâche un cri étouffé par mes lèvres sur les siennes, entoure mes hanches de ses jambes et me serrent dans ses bras, au point que ses ongles me labourent le dos.

Ça fait mal, mais c'est bon. Putain que c'est bon! C'est comme si son vagin me trayait. Par à-coups. Oublié, Dieu. C'est vraiment avec moi qu'elle est. Ses ongles me font mal et vont me faire jouir. Je reste bien au fond d'elle, dégustant chaque sensation que son regard m'envoit. Je n'ai même pas le temps d'attendre en elle qu'elle arrête de se contracter. Je recule mon bassin et retire vivement ma capote pour venir sur son ventre.

Je dois bien avouer que ce n'est pas quelque chose que je fais souvent. Les femmes préfèrent souvent que le sperme reste dans le préservatif. Et c'est ensemble qu'on se détend, qu'on redescend de notre nuage.

J'halète encore violemment quand elle se tourne vers moi, une fois que je me suis allongé près d'elle. De son index, elle étale avec douceur mon foutre sur sa peau.

- C'était quoi, ton délire, avec Dieu? qu'elle me demande sur le même ton que si elle m'avait demandé si j'avais pris du plaisir.

Et vu qu'elle n'y met aucune animosité, je lui explique:

- Ben il est dead, ma belle. Cané, fini, kaput. L'humain l'a créé de toute pièce pour surmonter sa peur de crever, sa peur du rien. Puis il l'a tué. Sérieux, t'a l'impression qu'y a encore quelque chose de sacré dans ce bas-monde? Je suis désolé de dire ça à une nana qui connaît la Bible par coeur, mais c'est la vérité. Y aura rien après la mort, si ce n'est nos calories qui vont nourrir des vers.

Je ne lui jette que des coups d'oeil très rapide, pour ne pas voir son monde s'écrouler. J'ai trop bu et je deviens con, je le sais. Mais bordel, après cette journée, ça fait du bien de le dire quelqu'un. Dommage que ça tombe sur elle... elle avait de beaux yeux.

- Alors faut pas s'attendre au bonheur éternel après la mort. Ce que je pense, moi, c'est qu'il faut en profiter maintenant, dis-je les yeux fermés.

Je la sens bouger près de moi. Elle va sûrement se rhabiller et me dire que j'ai pas besoin de la raccompagner.

- Carpe diem! Profite de la vie et pas de la m...

J'ouvre subitement les yeux et la vois, aspirant mon sexe mou entre ses lèvres. Ses doigts fins attrapent mes couilles et les malaxent doucement alors qu'elle me fait un clin d'oeil rieur. Je lis dans ses yeux toute la luxure du monde. Je comprends que mon petit discours était en fait le bienvenu. La voilà qui me suce goulument pour me remettre d'aplomb. Je tends le bras vers la table de chevet et ouvre le tiroir pour en sortir le joint que je n'ai pas réussi à terminer hier soir, un briquet et un cendrier. Je l'allume en la regardant me pomper.

- Oh putain, tu sais t'y prendre... Rapelle-moi ton nom.

- Anna, me répond-elle sans aucune gêne en se mettant à caresser ma verge retendue du bout des ongles. Et tu m'as excitée. Redis-le-moi.

- Dieu est mort, ma soeur...