Une fois n’est pas coutume, comme ont dit! Mais ceci est un texte qui révélera sûrement à certains et certaines ce que peut représenter pour moi l’acte de domination/soumission, qui a le vent en poupe ces temps-ci. Et ce n’est pas parce que les gens rêvent d’être riches, beaux, intelligents, charismatiques, et j’en passe… Non… Ce genre de pratique est sûrement bien plus vivant que l’on ne veut bien se l’avouer, en dehors des beaux salons de riches propriétaires terriens! Que vous soyez beau/belle, moche à souhait, déformé(e), avec des courbes parfaites, que vous ayez un sexe géant, ou ce qu’on appelle communément « une p’tite bite », que vos fesses rebondissent ou pas quand on les claque, que vous soyez un amant tellement endurant que la fin se fait attendre, ou qu’au contraire vous soyez du genre à éjaculer avant même que votre partenaire n’ait pris un pied certain… Oui, tout le monde y a le droit, tout le monde a le droit au plaisir, quel qu’il soit. Tout simplement parce que le plaisir n’est pas que physique! Alors, oui… Il y a un but à vous faire lire ce petit texte… Celui de vous sortir des carcans de la littérature « à succès », qui réduit les pratiquants à de belles femmes un peu ingénues, et de beaux hommes riches et puissants. Ce sera sûrement moins beau à voir que dans les films, mais ne vous en faites pas… La beauté extérieure ne vaut rien, quand l’intérieur est pourri! Alors que l’inverse…

Je suis caresse sur tes cheveux… appuyée, insistante… qui s’agrippe à ta crinière et te relève le visage pour apprécier ton soupir… premiers prémices de tes sens qui s’éveillent.

Je suis la goutte de sueur sur ton front… comme un signe de ton impatience à me sentir te prendre.

Je suis l’étincelle dans tes yeux, celle qui allumera l’incendie en toi… en moi… en nous… celle qui me fait perdre raison et pondération, qui me transporte loin de toute convention.

Je suis la molécule olfactive qui remonte tes naseaux et explose dans ton cerveau… excite tes sens… aiguise tes ressentis.

Je suis la langue qui se glisse entre tes lèvres… enveloppe la tienne… l’emprisonne et l’aspire en te sentant fondre… t’abandonner dans un long soupir grave et doux.

Je suis le frisson dans ta nuque qui descend le long de ta colonne et se transmet dans tout ton corps… hérissant les poils sur ta peau, quand ma langue te lèche, remontant le long de ta carotide palpitante.

Je suis la main, serrée sur ton cou… manque d’air exaltant… emprise enivrante dans laquelle tu te loves déjà avec délectation… comme un plongeon en apnée vers le fin fond de tes limites.

Je suis la fatigue dans tes bras, signe de ton attente dans cette position inconfortable.
Je suis le métal qui emprisonne tes poignets… serré sans pitié… pour que tu sentes la force de mon amour… marquant ta peau comme mes sentiments ont marqué ton coeur à jamais.

Je suis la plume sur tes flancs… douce torture qui t’enferme un peu plus dans ces liens… dans nos liens… dans ce qui fait qu’il y a un ‘nous’, et pas un ‘toi et moi’.

Je suis la griffure sur tes seins… l’impatience qui me gagne à mon tour… marquer mon territoire et te faire vaciller dans mon monde.

Je suis les dents serrées sur tes tétons bandés… ta douleur est mienne… et je la sens jusque dans tes murmures.

Je suis la flamme qui brûle ton ventre… la cire qui strie ta peau… ta respiration devient anarchique.

Je suis le cuir cinglant dans ton dos… qui fait sortir de ta bouche ces hurlements amplis de joie. Cette joie est mienne… ta douleur est mienne.

Je suis la main qui s’abbat à plat sur tes fesses rougies. Ta douleur est mienne… ta joie est mienne… tes larmes sont miennes.

Je suis la cyprine… qui coule sur l’intérieur de tes cuisses, chaude et translucide. Son goût épicé excite mes sens… et ton envie est mienne.

Je suis la tension qui anime ton mollet… ton muscle tremblant de m’offrir ton corps et ton âme.

Tu es mienne… entièrement mienne… perdue dans ce tourbillon de sensations contradictoires… qui nous emmènent pourtant dans une seule direction.

Je suis le doigt qui se faufile dans ta rondelle… et libère ta lubricité… ma lubricité. Oh oui, bouge comme ça, ma petite chienne, jappe ton plaisir… ton bonheur… MON bonheur.

Je suis pieu de chair gorgé de sang qui remplit ton con, l’écarte et le ravage. Donne-moi tout… je prends et fais mien… morfal inassouvissable.

Je suis le gland qui frappe au fond de ton sexe… remue tes hanches et crée un séisme jusque dans ton âme.

Je suis le foutre qui se répand sur ta peau… souillure visqueuse et odorante… blanche comme ton âme… mon âme.

Je suis les bras qui t’entourent et apaisent tes sens… tes douleurs et tes larmes. Ma chienne apaisée… haletante et si belle.

Je suis ton homme… ton désir… ton besoin… Je suis à toi.