Isabelle est ce qu'on appelle une Milf, qui sait l'effet qu'elle a sur les hommes et n'hésite pas à se servir de ses charmes pour obtenir ce qu'elle désire. Mais lorsqu'elle est convoquée par son DRH, est-ce que ça suffira cette fois?

 

 

Comme tous les jours, Isabelle se fait belle pour sortir et aller travailler. Elle aime ce qu'elle lit dans le regard de son mari, lorsqu'il lui souhaite une bonne journée. D'abord, il se sent fier de l'avoir pour femme, elle sent l'envie monter en lui, comme à chaque fois: violemment, au point qu'elle est capable de le faire jouir en moins de deux minutes.

Une minute et dix-sept secondes, c'est son record. Elle l'avait rejoint ce jour-là dans la salle de bain, avait lancé le chronomètre puis s'était glissée avec lui sous la douche. Rien que la voir nue le faisait bander comme au premier jour, il y a déjà vingt-trois ans. Elle s'était mise à genoux et l'avait pris directement en bouche. Dire qu'il était dur comme la pierre n'est pas en vain. Sûrement pour ça, d'ailleurs, qu'il jouit toujours si vite. Si sa queue était plus large, il la ferait jouir avec la même vitesse. Déjà que ses coups de boutoir si solides la rendent folle, si elle se sentait encore mieux remplie, elle jouirait sûrement très-très vite. Mais pour battre son record, Isabelle avait dû employer les grands moyens. Les yeux braqués dans ceux de son homme, ses couilles pleines dans la main, elle avait glissé ses lèvres tout le long de sa verge qui semblait douloureuse à être si dure. Et dans le même mouvement, ses doigts fins et manucurés avaient caressé son périnée, jusqu'à se poser sur son anus. Elle avait bien senti comment ce contact l'avait projeté proche de l'extase. Elle n'avait donc pas hésité un seul instant et lorsque son visage était venu buter contre son bas-ventre velu, elle avait enfoncé de force un doigt dans le cul de son mari.

C'était en même temps la première fois qu'elle osait le doigter, et la première fois qu'il cracha son foutre tout au fond de sa gorge, la tenant par les cheveux et la plaquant contre lui, à lui en filer autant de frissons que de haut-le-coeur. Elle lui avait souri et sans un mot, était allée vérifier le chronomètre, le laissant reprendre son souffle seul.

Pendant longtemps, elle avait regretté d'être amoureuse d'un homme aussi peu endurant. Mais avec les années, elle s'en était d'abord amusée, puis avait fini par apprécier l'effet qu'elle avait sur lui. Cette excitation qu'il n'arrive jamais à retenir est pour elle la preuve de son sex-appeal, et le temps qui passe semble ne pas atténuer cet émoi.

Mais Isabelle n'est pas dupe. Si elle prend autant de plaisir avec son mari, c'est bien parce que d'autres la baisent sauvagement jusqu'à la faire hurler. Une fois par mois, elle sort avec ses copines, une fois par mois, elles partent ensemble "en chasse". Souvent des petits jeunes, qui ne demandent rien de plus que de tirer leur coup dans les toilettes de la boîte de nuit, un coin sombre de parking, ou, comme le mois dernier, dans la cage d'escalier d'un immeuble. Elles sont quatre, toutes mariées. Une seule le dit à son mari, et Isabelle trouve ça terriblement excitant. Un jour, elle mettra son homme au courant et le rendra cocu pour son plaisir autant que le sien. Une seule règle dans leurs soirées: pas à moins de 100km de la maison, et on refuse les invitations du dernier verre. Isabelle n'a jamais enfreint cette règle. On ne va pas chez eux, on trouve un endroit et on rejoint ses amies, pour rentrer toutes ensemble et ne plus revoir l'homme.

Peut-être bien que le mari d'Isabelle se doute déjà de quelque chose. Plus le temps passe, plus elle se dit qu'il n'est pas assez stupide pour ne pas l'avoir remarqué. C'est un peu pour ça qu'elle aime, dans ce regard qu'il lui offre alors qu'elle part pour le bureau, y lire une certaine jalousie, bien que ce ne soit pas le mot exact. Elle n'a jamais vraiment cherché comment définir ça, mais c'est comme s'il savait qu'elle se fait belle autant pour lui que pour les autres, mais que ça lui plaisait. Et ce matin plus que d'habitude:

-- Tu es sexy, Isabelle, lui dit-il avec des yeux pétillants.

-- Dommage que tu doives attendre ce soir pour en profiter, lui répond-elle avec malice.

-- J'attendrai mon tour!

Cette réponse la fait presque paniquer. Mais aussi l'excite. Elle ne veut pas le lui montrer. Une petite partie d'elle-même a encore un peu honte de le tromper. Mais maintenant que Sabrina, leur fille unique, est à l'université, elle pourrait peut-être rectifier le tir. Elle ferme la porte d'entrée après lui avoir soufflé un baiser et se dirige vers sa voiture. À peine y est-elle installée que son portable vibre. Elle lit le message, presque agacée d'être tirée de ses pensées: "Je suis à la gare! S'il te plaît, viens me chercher, mais ne dis rien à papa!". Sabrina. Qu'est-ce qu'il lui arrive, encore? La semaine dernière, c'était une histoire de coeur. Son mec l'avait larguée. Il faut dire qu'à 19 ans, au XXIème Siècle, vouloir attendre plus d'un mois avant de baiser, ça relève quasiment de la frigidité! Mais Isabelle a toujours répondu présente pour sa fille. Elles se sont toujours tout raconté. Enfin, surtout Sabrina. Isabelle ne lui a jamais parlé de ses escapades entre copines. Elle regarde l'heure et répond donc à sa fille: "Je suis là dans cinq minutes, mais je travaille!".

À la gare, elle trouve sa fille en larmes. Sabrina s'effondre dans ses bras sans pouvoir rien expliquer. Isabelle a vingt minutes de route pour être au bureau, mais elle sent que c'est quelque chose de plus grave que d'habitude. Elle l'amène jusqu'à la voiture et elles s'installent chacune sur son siège. Sabrina réussit à se calmer un peu. Malgré les traits tirés et les larmes abondantes, elle reste belle. Un corps sportif, bien en chair, des cheveux longs aux pointes décolorées, un visage rond qui est d'habitude illuminé par des yeux bruns rieurs et une bouche souriante.

-- Je vais me faire avorter, finit-elle par dire.

Isabelle reçoit un coup de poing dans le ventre. Elle ne sait que trop bien la douleur que c'est. Elle a envie de compatir, de la prendre dans ses bras, de lui dire qu'elle sera là pour elle, mais au lieu de ça, elle ne comprend pas:

-- Je croyais que vous n'aviez pas...

-- Je vais me faire avorter! On s'en fout de comment c'est arrivé!

Isabelle se reprend et lui ouvre grand ses bras, la rassure, la couvre de baisers sur le crâne, comme quand elle n'était qu'une petite fille.

-- Je serai là, mon amour. Et tu sais, c'est pas grave d'avoir trompé ce gars. Il ne te méritait pas!

-- Je ne l'ai pas trompé, putain! Tu veux vraiment savoir? Je l'ai laissé se branler en me regardant et jouir sur ma chatte! Voilà!

-- Excuse-moi, ma chérie, je ne voulais pas...

Mais elle n'a pas le temps de terminer sa phrase que Sabrina reprend ses sanglots et plonge dans ses bras. Une fois un peu calmée, Isabelle n'a plus d'autre choix que de se rendre directement à son travail. Son mari est à la maison, puisqu'il est au chômage depuis six mois (le foyer se reposant sur leurs économies et le bon salaire d'Isabelle, mais pour combien de temps encore?). Elle ne peut se permettre de demander sa journée non plus. Sabrina devra l'accompagner ou rester seule en ville à se balader. Sa fille n'hésite pas une seconde:

-- J'ai de quoi lire... je me ferai toute petite dans ton bureau, comme avant...

Isabelle sait que dernièrement, elle a un peu abusé sur les journées maladie, sur les pauses un peu trop longues et les compte-rendus un peu trop tardifs. Elle n'a pourtant pas le coeur de refuser ça à sa fille en détresse. D'ailleurs, quand elle accepte, elle sent Sabrina comme délestée d'un poids. Elle lui sourit même!

Arrivées à destination, isabelle et Sabrina se dépêchent de rejoindre le bureau. Seule la secrétaire à l'accueil les voit. Elle n'a pas levé les yeux sur elles, mais Isabelle sait très bien qu'elle les a vues. Elle voit tout, cette fouine. Elle est même persuadée que c'est elle qui a parlé au boss de ses pauses trop longues et ses retards répétés.

Peu de temps après, Isabelle est plongée dans son travail. Sabrina lit, assise sur une chaise, dans un coin. Elle semble avoir repris ses esprits et s'est plongée dans son livre comme elle le fait toujours: pleinement. Sabrina a toujours été une rêveuse, dans sa bulle, et depuis toute petite, les livres ont été un grand réconfort pour elle. Mais aujourd'hui, elle est femme. Les problèmes qu'elle vit dépassent de loin ceux de l'amitié trahie ou de peines de coeur dont on se remet toujours facilement. Il lui semble que pour la première fois de sa vie, elle regarde sa fille, en train de lire près de la porte, comme une adulte. D'un côté, ça lui brise le coeur. Elle a perdu sa petite fille à jamais. Mais en même temps, elle est prise d'un sentiment de fierté qui lui coupe le souffle. Sa petite fille a grandi, est devenue une belle femme, intelligente et autonome. Seulement 19 ans et elle vole de ses propres ailes, vit même apparemment ses désirs à sa guise.

Isabelle sort de ses pensées en entendant frapper à la porte. Sans même qu'elle ait le temps de répondre, celle-ci s'ouvre et elle voit la tête de la secrétaire-fouine passer. Sabrina se retrouve cachée derrière la porte.

-- Monsieur Parlieu demande à vous voir, tout de suite.

Puis elle repart, laissant Isabelle à son désarroi. Tout le monde sait ici qu'être convoqué par le DRH sans rendez-vous est mauvais signe. Et doublement pour les femmes. Parce que ce type est un beau mec et qu'il le sait. Il a une quarantaine bien tassée, sûrement passé les 45 ans, un visage jovial aux mâchoires carrées, puissantes, comme semblait l'être le reste de son corps sculpté par des années de sport. Même ses tempes grisonnantes et les rides naissant sur son visage sont sexy. Une ancienne collègue avait tenté de porter plainte pour harcèlement, mais elle n'avait fait que se ridiculiser. Le bigre sait manier les mots à double sens. Il lui avait suffi de dire que la femme n'avait fait qu'interpréter de manière détournée ce qu'il voulait exprimer. Isabelle sait que d'autres ont cédé à son chantage sexuel, sans aucune mauvaise conscience. Elle se lève alors en souriant à sa fille pour la rassurer en sachant qu'elle n'hésiterait pas une seconde. Se faire renvoyer avec son mari au chômage, ce serait signer la fin des études de Sabrina, et elle ne l'accepterait jamais!

Devant la porte de Parlieu, Isabelle ouvre un peu plus le décolleté de son cache-coeur, descend un peu le tissu sur ses épaules, puis frappe après une grande inspiration. Il lui dit d'entrer, raccroche le téléphone alors qu'elle referme la porte. Elle sait que c'est fait exprès qu'il ait mis cette imposante armoire juste là où il y a une fenêtre qui donne sur le couloir. Il est assis sur son bureau et invite Isabelle à s'asseoir sur la chaise juste à côté de lui. Il faut avouer que cette barbe de huit jours et son attitude dégagée lui donnent un charisme encore plus grand que d'habitude. Une fois assise sur la chaise, en-dessous de lui, Isabelle se sent comme une lycéenne convoquée chez le directeur et n'en mène pas bien large.

-- Madame Delarme, commence-t-il sur un ton presque jovial. Je suppose que vous savez pourquoi je vous ai fait appeler. Ça fait déjà quelques temps que j'aurais dû vous recevoir. Mais je considère que nous sommes tous adultes ici, et que de soi-même, on peut savoir quand on n'est plus dans les clous. Alors quand je vous ai vue arriver encore en retard ce matin, avec cette jeune demoiselle qui n'avait pas l'air d'une potentielle cliente, je me suis posé des questions. J'espère que vous pourrez y répondre. Nous pourrons alors ensemble trouver les ajustements nécessaires.

Isabelle se sent toute petite face à cet homme si sûr de lui. Le salopard ne cache même pas qu'il est en train de reluquer son décolleté en lui parlant. Elle n'ose que furtivement baisser les yeux sur son entre-jambe, mais avec ce jean, pas moyen de dire si la situation l'excite. Alors elle remonte les yeux sur lui, pensant à sa fille, en bas, qui la rendait si fière. Que penserait-elle de sa mère si elle la voyait ratatinée dans son fauteuil, rouge comme une gamine? Elle bombe le torse pour mettre ses seins en valeur et prend son air le plus sérieux possible.

-- Je peux vous assurer que tout ceci est indépendant de ma volonté, monsieur Parlieu, lui dit-elle assurée. Il m'arrive d'arriver en retard, mais de partir en retard aussi. Ma fille est venue avec moi...

-- Votre fille? la coupe le DRH sur un ton surpris.

-- Oui, je suis désolée, ce n'était vraiment pas prévu, mais je ne peux pas la laisser à la maison. Elle... Disons qu'elle a vraiment besoin de présence...

Et au lieu de s'étaler en explications interminables, Isabelle tente le tout pour le tout. Elle se penche légèrement en avant, offrant à l'homme une vue encore plus imprenable sur ses monts, et pose sa main sur sa cuisse, plongeant un regard de chien battu dans ceux de monsieur Parlieu.

-- Ne m'obligez pas à la laisser seule, je vous en supplie. Je suis sûre que nous pouvons trouver un terrain d'entente. Et je vous promets que pour la fin de semaine, j'aurai rattrapé mon retard.

Le DRH lui sourit gentiment. Pourtant, Isabelle ne rate pas l'étincelle qui s'est allumée dans son regard. Doucement, elle fait glisser sa main un peu plus haut... puis encore plus haut. Parlieu continue de sourire sans la quitter des yeux, Isabelle sent sa chatte pulser, n'en revenant pas d'oser faire ça et d'apprécier le moment. Mais alors qu'elle flirte avec l'entre-jambe de son DRH, celui-ci lui prend la main avec délicatesse et se lève du bureau. Il se retrouve debout devant elle. Isabelle se voit déjà sortir son sexe de son pantalon et le sucer goulument pour garder son poste. Elle l'écoute tout de même avant:

-- Si le problème vient de votre fille, c'est peut-être elle que je devrais convoquer? Je suis sûr qu'en discutant avec elle, nous trouverions comment tirer profit de cette situation pour repartir du bon pied comme avant, au lieu d'une mise à pied qui entraînerait une perte de salaire! Après tout, trouver des solutions aux problèmes, c'est mon métier! N'est-ce pas, madame Delarme?

Ce disant, il a gardé sa main dans la sienne et l'a aidée à se relever pour la guider jusqu'à la porte, sans perdre un brin de sa superbe. À tel point qu'Isabelle en reste bouche bée, les yeux écarquillés. On l'avait prévenue qu'il était fort, à ce jeu. Le voilà qu'il lui fait comprendre qu'il préfère baiser sa fille, mais sans rien dire de tel!

Elle se retrouve seule dans le couloir heureusement désert, les bras balants et la mine déconfite. Elle descend les marches jusqu'à son étage, les jambes flageolantes et le cerveau vidé. Livide, elle retourne dans son bureau, presque surprise d'y retrouver sa fille.

-- Ça va maman? Qu'est-ce qu'il t'a dit?

-- Ma chérie... Ce type est un fumier de première. Je risque la mise à pied, et avec ton père au chômage, on n'a vraiment pas besoin que je perde un centime de mon salaire. Et forcément, il m'a vue arriver en retard... Et avec toi. Il m'a demandé des comptes.

-- Merde... Si je peux faire quoi que ce soit, maman. Peut-être qu'il vaudrait mieux que je passe la journée en ville.

Isabelle a envie de lui dire de filer, et vite, de la protéger de ce prédateur à tout prix. Mais elle sait qu'il n'hésitera pas une seconde et que cette mise à pied ne serait en rien un abus. Elle regarde sa fille, sa fille-femme, mais sa fille quand même, sa fille toujours. Elle ne peut pas compromettre un avenir aussi prometteur. Il y a quelques mois de cela, Sabrina a eu son bac avec mention TB. Elle a entamé des études de Lettres Modernes. Il n'y a qu'à la regarder pour deviner qu'elle ira loin. Si tant est que ses parents puissent lui payer ses études. Et Isabelle sait que si elle la laisse passer la journée en ville, c'est presque autant partir avec elle directement.

-- Il veut te parler. Je lui ai dit que j'étais arrivée en retard aujourd'hui parce que ma fille avait des soucis, et il veut te parler...

-- À moi? s'étonne Sabrina en se levant de sa chaise. Il veut que je lui dise quoi?

-- Tu ne vas rien lui dire, Sabrina. C'est un prédateur, je suis persuadée que ce n'est pas te parler qu'il veut.

-- Mais si je n'y vais pas, c'est mise à pied, c'est ça?

-- Oui...

Isabelle comprend à cet instant que Sabrina va y aller. Elle a peur, mais elle est tellement fière. Sa propre fille qui prend des risques pour elle.

-- On va y aller ensemble, alors, lui dit Sabrina. À deux contre un, il n'aura aucune chance!

Sabrina lui sourit, presque malicieuse, avec ses petites fossettes qui se creusent. Lorsqu'elles frappent au bureau du DRH, elles creusent toutes les deux le bas du dos, se tiennent bien droites. Elles vont lui montrer!

-- Vous revoilà, madame Delarme! s'exclame-t-il. Et voici votre jeune fille...

-- Sabrina, répond-elle d'elle-même en lui tendant la main pour la serrer.

Il a ouvert les premiers boutons de sa chemise et la jeune demoiselle ne rate pas le torse épilé et musclé qu'elle semble cacher. En lui serrant la main, Parlieu s'amuse de ce regard qui ne peut s'empêcher d'être attiré par cette légère ouverture. Il sourit en coin, sans la quitter des yeux.

-- Votre mère ici présente me dit que vous avez des soucis... Et ceux-ci semblent avoir des répercussions sur son travail ici. J'aimerais donc que l'on puisse en parler tous ensemble afin de régler ce petit malentendu.

-- C'est que... C'est plutôt personnel, répond Sabrina en rougissant.

Elle tente un regard vers sa mère, mais celle-ci est prostrée, comme une enfant grondée par son père à la voix grave et menaçante. Elle ne peut, pour l'instant, espérer d'aide de son côté.

-- Je dois vous avouer une chose, reprit le DRH en approchant d'un pas de Sabrina qui sursaute presque. Si votre mère n'est pas irremplaçable, le poste qu'elle occupe, lui, a une importance capitale dans la stratégie de l'entreprise. Alors je ne vais pas vous cacher que vos problèmes personnels peuvent rapidement devenir les miens... Surtout quand ils sont synonymes de retards répétés et de pauses interminables au téléphone.

En l'écoutant, Sabrina prend violemment conscience d'une chose. Son habitude de toujours se tourner vers sa mère au moindre souci, au moindre tracas, peut avoir des répercussions catastrophiques dont elle n'a jusque-là jamais pris la mesure. Elle a toujours pensé que c'était naturel, qu'une mère se devait de toujours être là pour sa fille. Mais elle n'a pas eu l'idée de penser qu'Isabelle n'avait pas qu'elle à gérer dans sa vie.

Sabrina a honte, tout d'un coup. Elle baisse le regard et n'ose même pas les poser sur sa mère.

-- C'est vrai que je devrais grandir un peu et ne pas l'appeler à tout bout de champ, finit-elle par avouer.

-- C'est mon rôle de te faire grandir, ma puce, lui répond Isabelle en lui prenant la main. J'aurais dû ne pas être aussi présente... je pense.

-- Vous voyez! s'exclame Parlieu en se plaçant entre les deux femmes, dans leur dos, une main posé sur l'épaule de chacune. On a fait un sacré bond, déjà! Quel était donc le souci du jour? Tant qu'on y est, on pourrait sûrement prendre un peu de temps pour le résoudre.

-- Je suis enceinte et je vais me faire avorter, lâche Sabrina, presque surprise d'elle-même.

-- Oh... C'est une sacrée épreuve.

L'homme se décale sur sa droite, derrière Sabrina et pose ses mains sur ses épaules qu'il commence à masser succintement. Ce geste suffit à raidir Isabelle. Elle commence à se souvenir à qui elle a affaire.

-- J'ai une amie à qui c'est arrivé, il y a quelques temps, maintenant. Je suis donc bien placé pour savoir qu'on ne peut rien faire pour adoucir ce calvaire. La seule chose que l'on peut faire, c'est aider à penser à autre chose. À votre mère, par exemple? En l'aidant à remonter dans l'estime de sa direction? Vous verriez une manière d'y parvenir, Sabrina?

Isabelle est prête à lui sauter dessus. Mais en même temps, elle se retient de le faire pour plusieurs raisons. La première est que si elle sait très bien qu'il est en train de proposer à Sabrina un rancard pour baiser afin que sa mère puisse garder son boulot, il peut encore faire croire qu'il n'a rien dit de tel. Elle passerait pour une hystérique à tendance paranoïaque, tout comme cette pauvre femme qui avait voulu essayer de porter plainte.

La deuxième raison est Sabrina elle-même. Parlieu a passé ses pouces dans sa nuque et lui masse fermement la base de son cuir chevelu. Sa fille a légèrement penché la tête en avant pour lui laisser le champ libre. Elle mord sa lèvre inférieure. Isabelle ne sait que trop bien ce que ça veut dire que de mordiller ainsi sa lèvre. Elle hésite, mais elle a envie. L'idée même de se faire baiser pour sauver le boulot de sa mère l'excite, petit à petit, fait son chemin en elle, dans son esprit et son corps, et elle va craquer.

Isabelle n'a même pas le temps de réagir que Sabrina passe son bras à l'arrière du fauteuil sur lequel elle est assise et pose sa main sur le bas de la cuisse de Parlieu. Celui-ci sourit d'une victoire qu'il sait proche. Si proche qu'il prend même les devants en se tournant vers Isabelle, tout en faisant glisser ses mains autour du cou de Sabrina, comme s'il hésitait sur la suite: le lui serrer ou continuer son chemin sous le tissu de son débardeur.

-- Madame Delarme, vous pourriez peut-être fermer la porte à clé pendant votre fille nous expose son idée. Je crois que c'est un moment important dans votre relation mère-fille, autant que dans votre carrière.

La panique envahit Isabelle. Peut-elle décemment laisser sa fille se... prostituer pour elle? Mais le pire, dans tout ça, c'est le sourire qui s'affiche sur le visage de Sabrina. Ce petit sourire coquin qu'elle avait déjà toute petite quand elle s'excusait d'avoir fait une bêtise mais qu'elle n'en pensait pas un traitre mot. Et ces yeux. Ces yeux-là ne sont pas ceux de la fille qu'elle connaît. Non. Ces yeux-là, elle les voit le plus souvent dans le miroir des toilettes d'une boîte de nuit ou d'un bar, alors qu'elle se repoudre le nez, comme on dit, avant de conclure avec l'homme de la soirée. La Sabrina qui est devant elle n'a rien à voir avec la petite amie qui fait poireauter son petit copain pendant un mois avant de baiser. Ses yeux sentent le sexe, comme une véritable... salope.

Il suffit d'un signe de tête de la part de Sabrina pour qu'Isabelle comprenne définitivement. Sa fille va le faire avec plaisir. Et alors qu'elle se dirige vers la porte pour les laisser tous les deux, elle se surprend à ressentir de la jalousie. Elle s'était faite à l'idée de payer de son corps pour garder son poste, mais il a préféré sa fille et ses petits seins à sa poitrine généreuse et son expérience. Elle a honte de penser ça. Elle a très honte, mais le plaisir de sa fille l'enrage. La main posée sur la poignée, prête à s'en aller sans se retourner, Isabelle est stoppée dans son élan par la voix de Parlieu:

-- Où allez-vous, madame Delarme? Fermez à clé et restez. Je crois qu'il est important que vous puissiez voir votre fille grandir et comment elle sait résoudre les problèmes. Même ceux de sa mère.

Sabrina s'est levée de son fauteuil. Elle se place derrière le DRH qui s'est entièrement tourné vers Isabelle. Les deux lui sourient. Même Sabrina lui sourit! Ce salopard lui dit de rester regarder sa fille se faire baiser, et elle lui sourit! Isabelle veut se persuader que c'est un rêve, mais cette Sabrina qui avance vers elle et ferme à clé à sa place est bien trop réelle. Par réflexe, elle serre sa fille dans ses bras quand celle-ci vient la câliner pour la rassurer.

-- Je ferais tout pour toi, maman. Il a raison, je m'appuie trop sur toi. Je suis adulte, maintenant, et tu dois aussi pouvoir compter sur moi.

-- Mais je ne peux pas te demander ça, ma chérie...

-- Tu ne demandes rien, maman. Je suis une grande fille et le fais de mon plein gré.

-- Venez vous asseoir, madame Delarme, intervient Parlieu avec un large sourire, de nouveau assis sur son bureau. Et vous, Sabrina, venez donc nous expliquer précisément la manière dont vous comptez aider votre mère.

La mère et la fille se séparent, et pourtant elles n'ont jamais été aussi liées. Isabelle se rend compte qu'elle s'est trompée sur Sabrina. Elle n'est peut-être pas aussi insensible aux plaisirs de la chair que ce qu'elle pensait, et c'est avec un intérêt nouveau pour sa fille qu'Isabelle prend place dans le fauteuil désigné par son DRH.

Sabrina, elle, se dirige droit vers Parlieu et se fiche devant lui, absolument sûre de ce qu'elle a à faire. De ses doigts fins, elle défait les boutons de sa chemise un à un, prenant tout son temps.

-- Je crois que mon rôle, dans cette histoire, est de me faire pardonner. De vous montrer à quel point je suis désolée. Et vous faire oublier les fautes de ma mère.

Sabrina pose ses lèvres pulpeuses sur le torse en effet rasé de Parlieu et y pose de doux baisers humides, descendant petit à petit en lui parlant de la façon qu'elle imaginait être la plus propice à lui faire plaisir.

-- Si elle a fauté, c'est à cause de moi. Parce qu'elle est une mère... attentive à sa fille.

Isabelle n'en croit pas ses yeux. Parlieu dévore sa fille du regard en se mordant la lèvre inférieure. Sabrina est dans son élément. Elle joue le rôle qu'attendait le DRH à la perfection, et elle, sa mère, en ressent une chaleur coupable. Elle aurait aimé, à 19 ans, être aussi sûre d'elle, savoir jouer de son corps comme Sabrina semble le faire. Et se dire que c'est peut-être un peu grâce à elle que sa fille a réussi à s'assumer au point que cette situation ne la fasse pas fuir, c'est des plus grisant.

Sabrina s'attaque aux boutons du jean de Parlieu, et en ressort un membre mi-mou qui, pourtant, a déjà de belles proportions. Il semble être large comme aime Isabelle.

-- Je n'ai été qu'une égoïste, continue-t-elle en faisant aller et venir doucement sa main sur le sexe du DRH. Je pensais qu'elle n'avait qu'à s'occuper de moi. J'avais oublié que d'autres personnes comptaient sur elle. Alors il est tout naturel que je m'occupe à mon tour de ces personnes lésées par mon attitude, non?

Sans attendre de réponse, Sabrina sourit à l'homme qui durcit dans sa main puis baisse le visage pour l'avaler. Parlieu ne peut s'empêcher de lâcher un râle alors que la jeune femme lui suçote le gland, aspire le sang pour le rendre définitivement solide. Il sourit à son tour, pose une main dans les doux cheveux de Sabrina et pose son regard sur Isabelle qui a les yeux grands ouverts, surprise (mais pas choquée, plus choquée) de voir sa fille le prendre ainsi en bouche.

-- Une vraie femme, votre fille, madame Delarme. Approchez-vous, venez vous asseoir près de moi. La vue est superbe, d'ici, vous allez voir.

Malgré elle, Isabelle se lève. Elle a honte de ce qu'elle fait, honte de ressentir du plaisir à voir sa fille sucer cet homme, et honte encore qu'elle le fasse pour que sa mère garde son boulot. Mais elle aime cette honte. Venir s'asseoir près de Parlieu et regarder de plus près Sabrina enfourner sa queue dans sa gorge, c'est encore plus honteux... encore meilleur.

Sa fille tient le pieu du DRH fermement à la base, ses lèvres avides vont et viennent rapidement le long de ce chibre définitivement au goût d'Isabelle. Sabrina relève les yeux sur sa mère et elles se sourient encore, peut-être un peu timidement, mais le moment ne passe pas inaperçu aux yeux de Parlieu. Il prend la main de la mère et la pose dans les cheveux de la fille. Cette dernière semble comme attisée par ce contact. Elle lâche sa main qui était sur le sexe de l'homme qu'elle trouve délicieusement pervers et les croise elle-même dans son dos.

Isabelle lui caresse le crâne, avec la même tendresse qu'elle mettait à l'aider à s'endormir quand elle n'était qu'un bébé. Avec des bruits sourds de succion, Sabrina va et vient sur ce membre viril qu'elle dévore littéralement. Parlieu entoure d'un bras les hanches d'Isabelle et se penche légèrement sur le côté pour réussir à attraper un de ses seins lourds et gourmands. La femme n'hésite pas, n'hésite plus. Elle dénoue son haut et offre entièrement sa poitrine à l'homme dont le visage est tout près du sien. Elle peut sentir son souffle chaud sur sa joue alors qu'il joue avec son téton dardé comme jamais.

-- Je crois qu'elle aurait besoin d'un coup de main pour m'avaler entièrement, lui chuchote-t-il.

Sabrina a bien entendu cette phrase et comme par un sursaut de fierté, elle s'agrippe à lui et l'enfourne du mieux qu'elle peut. Son gland se retrouve bientôt serré dans le fond de sa bouche, elle ne peut plus respirer et sent les larmes couler sur ses joues autant que la cyprine inonder son entre-jambe. C'est alors qu'elle sent la main de sa mère appuyer sur son crâne. Elle sait qu'il ne manque pas grand-chose, un centimètre ou deux, mais elle n'y arrive pas.

Violemment, elle recule la tête, tousse, bave, respire, tousse. La salive coule sur son débardeur, elle a la vue brouillée par les larmes. Mais qu'est-ce qu'elle aime ça! Elle y retourne aussitôt, bien décidée à réussir cette fois. Les deux mains de sa mère l'accompagnent, forcent avec elle. De toutes ses forces, elle retient les haut-le-coeur qui contractent furieusement sa gorge et font grogner de plaisir le pervers qu'elle suce. Par miracle, elle réussit à se décontracter. Les mains de sa mère font le reste. Une envie de vomir la prend mais elle sent parfaitement le gland turgescent de Parlieu dans sa gorge. Elle serre un peu les dents sur la base de sa queue qui semble prise de petites convulsions rapides. Sa mère relâche son emprise et c'est la libération.

Le pieu de l'homme est poisseux de salive, elle bave comme jamais. Elle ne peut pas s'empêcher de baver, tellement elle est affairée à respirer. Mais bizarrement, elle ne tousse pas. Elle en est elle-même étonnée. Isabelle, complètement déshinibée, prend le visage de Sabrina dans ses mains et se penche vers elle, un large sourire aux lèvres:

-- Ça, c'est ma fille, s'extasie-t-elle à voix basse, les yeux pétillants de joie et de malice.

Sabrina a la tête qui tourne, elle ne sait plus où elle est. Le manque d'air, forcément, qui l'empêche de raisonner comme d'habitude. Elle se jette sur sa mère. Elle l'embrasse à pleine bouche. Elle sent bien qu'Isabelle en reste coite mais elle l'embrasse. Et finalement, sa mère lui rend son baiser devant un Lambert Parlieu plus que ravi de la tournure des événements. Il met fin à ce moment en agrippant les cheveux de Sabrina pour la relever et la placer devant sa mère.

-- Déshabillez votre fille, madame Delarme.

Il n'est plus question d'étonnement, plus question de retenue. Alors que Lambert se penche pour ouvrir un tiroir et en sortir une boite de capotes, les deux femmes se sourient mutuellement, les yeux remplis de luxure. Isabelle soulève le débardeur de Sabrina et le pose sur le bureau avant de s'attaquer aux boutons de son pantalon. Déjà, Lambert Parlieu a déroulé le bout de plastique sur sa tige et passe derrière Sabrina pour lui peloter ses seins ronds qu'il peut prendre entièrement en mains. Isabelle, à genoux, aide sa fille à retirer son pantalon. Elle ne peut s'empêcher de regarder sa tonsure parfaite, en fin triangle, qui pointe vers un clitoris énorme. Si le sien peut être qualifié de bouton, celui de sa fille est un gland, ce qu'Isabelle imagine être la taille d'un gland de petit garçon qui tète encore le sein. Ce petit appendice érectile, visiblement turgescent à souhait, et fièrement décalotté, surplombe des lèvres roses légèrement pendantes d'où s'écoule un petit filet de cyprine.

-- Que tu es belle, ma fille...

-- À votre tour, Sabrina, de délester votre mère.

Et si la mère avait pris le temps pour la fille, Sabrina arrache quasiment les fringues de sa mère, passant ses mains à l'arrière de sa jupe pour la dézipper tout en léchant son cou. Pendant qu'Isabelle repousse jupe et chaussures du pied, Sabrina lui branle sa chatte toute lisse, enfile profondément un doigt qui crispe Isabelle contre le bureau.

-- Je t'excite, maman?

Isabelle ne veut pas gémir trop fort et ne peut que hocher la tête en se mordant violemment la lèvre. Sabrina n'a que le temps de lui décocher un sourire plein de vice avant que le DRH ne reprenne les choses en mains. Il attrape la jeune demoiselle par les hanches et la recule avant de la pencher en avant, la tête dans les gros seins de sa mère. Lambert ne dit rien mais Isabelle ne rate pas le plaisir dans ses yeux en voyant comment mouille sa fille. D'un simple coup de reins, il la remplit. Sabrina mord légèrement le sein droit d'Isabelle pour ne pas crier.

Sa fille est loin d'être frigide, elle s'en rend compte, car elle jouit presque aussitôt que l'homme se met à la pilonner. Un petit orgasme qu'elle subit en léchant les seins d'Isabelle. Elle se relève un peu, pose sa bouche près de l'oreille. D'où il est, Lambert n'entend rien. Il est aux anges. Il n'avait pas espérer tout ça. Il pourrait se faire griller, perdre son emploi aujourd'hui, il ne regretterait rien. Cette Sabrina a un vagin à la fois étroit et ultra lubrifié, si bien qu'il a l'impression de la baiser sans préservatif. Ces deux-là sont sûrement les deux plus belles salopes qu'il ait jamais rencontrées! Mère et fille! La mère lui sourit d'ailleurs, entourant de ses bras la tête de sa fille comme pour l'encourager.

-- Baisez-la plus fort, comme un vrai homme. Défoncez-la.

Comme piqué au vif, Lambert attrape Sabrina par la tignasse et se met à la culbuter sans ménagement. Par réflexe, Isabelle plaque sa main sur la bouche de sa fille, appuie de toutes ses forces. Les yeux exorbités, la fille regarde la mère, subissant les assauts furieux d'un DRH offensé d'avoir perdu le contrôle de la situation. C'est que Lambert Parlieu aime le plus, c'est lorsque les femmes qu'il baise ont le sentiment d'être obligées, de ne pas avoir d'autre choix. Et ces deux-là prennent un plaisir qu'il n'a jamais rencontré dans les murs de son bureau. Il a envie de la fesser, de l'enculer sauvagement, ainsi que sa mère, et qu'elles ressortent de là les orifices béants, honteuses de ce qu'elles ont fait. Mais la honte ne semble plus faire partie de leur vocabulaire.

Sabrina glisse une main entre les cuisses de sa mère, tentant de se concentrer sur autre chose pour moins grogner, même si les sons sortent étouffés par la main d'Isabelle. Cette dernière ouvre grand ses cuisses pour sa fille qui se met à branler un clito bien durci par l'excitation. Presque instantanément, Sabrina s'avance vers sa mère, criant dans la main maternelle. Parlieu se retrouve quasiment hors d'elle et reçoit une abondante giclée de cet éjaculat si mystérieux. À peine émis le liquide translucide qui a inondé le sexe et les cuisses de Lambert, Sabrina s'écroule sur sa mère, haletante, mais souriante.

-- Alors c'est le tour de la mère, grogne Lambert en voyant que Sabrina ne semble plus bonne à grand-chose.

Mais quelque part, son ego de mâle est flatté. Ce sera bien la première fois qu'il tiendra assez longtemps pour s'occuper de deux femmes. Il attrape Isabelle par la main et l'attire à lui. Elle ne résiste pas, se mordant même la lèvre inférieure alors que son DRH se laisse tomber dans un fauteuil. Elle ne lui demande pas de changer de préservatif. Quelque part, ça l'excite qu'il la garde. Isabelle lui tourne le dos et regarde sa fille, penchée sur le bureau, les joues rouges et les yeux brillants d'avoir joui deux fois, puis s'empale d'un coup sec sur le manche de Parlieu.

Elle monte et descend avec une grace qui ébahit Sabrina, ondulant comme une danseuse qui connaît parfaitement la partition du plaisir. Sa main caresse doucement son bourgeon alors que Lambert s'accroche à sa poitrine, tirant allègrement sur ses mamelons dardés. Sabrina reprend rapidement ses esprits et s'approche d'eux. Elle embrasse sa mère, joue avec sa langue, la lèche, alors que l'homme, qui n'est plus qu'un jouet pour elles, commence à assaillir Isabelle de coups de reins frénétiques.

Certes, elles s'avèrent plus perverses que lui, et il a le sentiment d'être battu à plate couture sur son propre terrain de jeu. Mais elles sont tout simplement magiques. Isabelle couine doucement. Si doucement qu'il comprend qu'elle est habituée à ne pas faire de bruit. Sabrina se baisse, à genoux, le visage devant leurs sexes emboités. Un moment, elle reste silencieuse, regardant simplement la vulve de sa mère avaler le large pieu du DRH jusqu'à la garde à chaque à-coup, tout en lui caressant les couilles encore pleines. Puis finalement, elle relève la tête sur sa mère qui, les yeux fermés, a de plus en plus de mal à ne pas monter dans les décibels.

-- Tu sais, maman.

-- Oui, mon coeur? réussit-elle à répondre.

-- Si je faisais attendre Phil avant qu'on baise, c'était parce que je voulais pas m'offrir à lui... Je voulais qu'il me prenne... Comme... Comme toi avec Richard...

Isabelle se tend de tout son être. Lambert ne s'arrête pas pour autant. Il est au bord de la jouissance et a largement dépassé le point de non-retour. Richard, l'ancien collègue de son mari. C'était il y a six ans. À la soirée d'anniversaire de son homme, Richard lui avait sauté dessus, alors que ça faisait plusieurs semaines qu'Isabelle le chauffait à blanc sans se donner à lui. Ce soir-là, il ne lui avait plus donner le choix, et il avait profité d'un moment confus de la soirée pour la rejoindre à l'étage et l'attirer dans la salle de bain.

-- Je vous ai regardés, maman. J'ai tellement adoré ça que dans ma chambre, ensuite, je me suis branlée pour la première fois. Et je l'ai refait souvent en y repensant.

La honte envahit Isabelle. Celle d'avoir été grillée ce soir-là, celle d'avoir été l'objet de caresses onanistes de la part de sa fille si jeune. La honte que sa fille ait grandi en sachant sa mère adultère, menteuse, tricheuse. Une honte pure, violente. Si pure qu'elle en jouit dans l'instant. Elle peut sentir son vagin se rétrécir, se contracter sur la queue qui la remplit et la pilonne. Elle l'enserre de toutes ses forces et une déferlente de plaisir honteux remue son corps et son âme. Elle sent parfaitement le mât de Lambert gonfler par à-coups à mesure qu'il déverse son foutre dans le plastique.

Ça ne dure que quelques secondes, mais Isabelle s'en rappellera éternellement comme étant son plus bel orgasme. À chaque fois, elle aura honte de s'en souvenir avec une certaine nostalgie, et cette honte la fera mouiller au point qu'elle s'isolera pour se faire exploser.

Parlieu s'empresse de la relever et de retirer sa capote, pour remettre son pantalon. Les deux femmes prennent un peu plus leur temps pour se rhabiller, et il les regarde en silence, depuis son fauteuil de l'autre côté du bureau. Aujourd'hui, la mère et la fille ont entamé une toute nouvelle relation, et il veut absolument les revoir. Mais avant qu'il ne dise quoi que ce soit, c'est Isabelle qui se penche sur son bureau et lui dit:

-- Je suppose qu'afin d'être bien concentrée sur mon travail et rattraper mon retard, je devrais prendre ma journée pour m'occuper de ma fille et revenir demain en pleine possession de mes capacités?

-- Je pense que c'est envisageable, en effet, lui répond Lambert Parlieu avec un sourire en coin.

-- Et que si à l'avenir, je voulais réclamer une augmentation, nous trouverions un terrain d'entente... Tous les trois?

-- Ce genre de négociation devrait se faire en d'autres lieux, alors.

-- Alors ce sera moi qui vous recontacterai, monsieur Parlieu?

Mais le DRH n'a pas l'occasion de répondre. Isabelle lui tourne déjà le dos et, bras dessus-dessous avec sa fille, quitte son bureau.

Après un passage éclair dans le bureau d'Isabelle et un roulement exagéré de hanches narquois devant la standardiste, mère et fille se retrouvent sur le parking.

-- Je t'invite, Sabrina. On va aller boire des verres, au restaurant, dans les bars, et on va rentrer en taxi.

-- Maman, c'était...

-- Oui, ma fille. On a plein de choses à se dire, toutes les deux, et ce sera plus facile bourrées, justement! Mais bien sûr...

-- Pas un mot à papa!

-- C'est ma fille, ça!