Ce texte m'a été inspiré d'une photo que la belle Mlle Fox (contact sur Mewe) m'avait envoyée pour attiser mon imagination... Il ne m'a pas fallu bien longtemps pour que cette situation perverse ne s'impose à moi! Le coup de crayon d'Ismo Lius reprend cette photo. Merci à lui pour son autorisation!

 

 

Je me prénomme Léonie, mais pour la suite, je serai Xavière, vous comprendrez rapidement pourquoi. Depuis maintenant trois ans, je suis l'amante de celui que l'on appellera Adam ici. Amante est peut-être un simple raccourci de la relation que nous avons tous les deux. Ça avait vraiment commencé comme tel. Nous nous sommes rencontrés lors d'une réunion. Mon patron et lui avaient une négociation qui avait duré plusieurs mois. Je le voyais donc régulièrement. J'avoue que si, au début, l'approcher était un moyen de satisfaire mon patron et gagner du galon, les négociations entre nous ont rapidement été toutes autres. Ce qui ne l'a pas empêché de faire en sorte que mon patron sache la part active que j'avais eue dans sa décision de signer le contrat entre leurs deux entreprises.

J'ai été chargée des relations entre les entreprises, et elles sont au beau fixe. Les deux hommes sont devenus amis et Adam m'a certifié qu'il ne dirait rien de notre relation à mon patron, pas plus qu'à sa femme. Cela me va ainsi. Adam est un homme avec qui je ne pourrais sûrement jamais vivre au quotidien, de toute façon. Il a une vision de la femme qui ne me plait pas, mais qui me sied à ravir quand il s'agit de sexe. Adam est un homme qui sait ce qu'il veut et qui n'hésite pas à le faire savoir. Et j'aime ça. Il me dirige, me manipule comme bon lui semble. Lorsque nous sommes ensemble, en dehors du cadre du travail, je suis sa chose, sa petite chose adorée, comme il aime dire alors qu'il me caresse tendrement les fesses avant la tempête.

Autant vous l'avouer tout de suite. J'aime les tempêtes, j'aime les fessées et bien d'autres douleurs qu'Adam m'a fait découvrir au fil de nos rencontres. S'il est autoritaire et implacable, il n'en est pas moins attentif et attentionné. Ce n'est pas parce qu'il considère que les femmes devraient toutes être soumises à un homme qu'il ne s'intéresse pas à ce qu'elles ressentent. Bien au contraire. Adam n'est pas un machiste sans cervelle. Il sait très bien qu'il est à contre-courant, que la majorité des femmes veulent plus leur indépendance que d'obéir à un homme. Mais il connaît aussi le revers de l'indépendance. Le stress que la liberté nous apporte doit être extériorisé, car (d'après lui) il n'y a pas pire fléau qu'une femme qui explose! Quelque part, il n'a pas tort. On m'a toujours dit qu'il valait mieux m'avoir comme amie. Et Adam joue son rôle de soupape à merveille, ce qui fait que dans la vie, je reste quelqu'un d'agréable, qui prend les choses avec philosophie. Et ça, je sais que c'est à lui que je le dois.

Alors lorsque son entreprise s'est retrouvée dans une situation difficile, cela ne pouvait que m'impacter aussi. Ne vous méprenez pas sur la suite de ce récit. Si je suis à la place que j'occupe aujourd'hui, c'est de ma propre volonté. Adam avait besoin de trouver des investisseurs, mais dans ce contexte de récession et avec des bénéfices en berne depuis maintenant presque un trimestre, cela relevait quasiment de l'impossible. Adam dirige une société dont je ne révèlerai ni le nom ni le secteur d'activité, pour préserver notre anonymat. Quoi qu'il en soit, il était en contact avec certaines personnes susceptibles de prendre part à son défi, mais qui exprimaient des réticences plus que compréhensibles. Après m'être renseignée sur ces personnages, j'en ai sélectionné trois moi-même et ai proposé à Adam d'utiliser une de mes techniques de négociation qui a fait ses preuves plus d'une fois: le corps à corps.

Possessif comme il est, il a d'abord refusé, et en bonne soumise, je n'ai pas insisté. Il sait que dans le cadre de mon travail, je n'hésite pas à mettre mes atouts physiques en avant pour arriver à mes fins. Cela le rend jaloux et j'apprécie comme son petit nez se plisse lorsque je lui raconte ce genre de négociation. La correction qui s'ensuit est une véritable ode à la débauche.

Ma proposition d'aide a finalement fait son chemin dans l'esprit de mon Maître et il a accepté, un peu par dépit, que je développe mon idée. Je lui ai d'abord parlé des trois hommes que j'avais retenus pour ce genre d'approche. Il va de soi qu'il y en a qui refuseraient en bloc de mêler plaisir et négociation. Certains par éthique (ce qui me fait sourire, venant d'hommes qui pratiquent l'esclavage moderne), d'autres parce qu'ils ont trop l'impression d'être manipulés et par crainte d'être finalement perdants.

Le premier, que nous appellerons Antoine, avait évité de justesse d'être impliqué dans des affaires de "parties fines" organisées par un homme politique dans des hôtels dont Antoine était l'un des actionnaires. La cinquantaine, il s'est marié il y a cinq ans à une femme de 22 ans. Ils ont aujourd'hui deux enfants, dont le dernier a à peine six mois. Autant dire que son activité sexuelle dans le lit conjugal doit être réduite à peau de chagrin.

Le deuxième (nommons-le Hugo) est un jet-setter. Fils d'un parrain mafieux qui a réussi à devenir un "homme d'affaires respectable", Hugo est un hédoniste qui multiplie les conquêtes, les petits scandales de fins de soirées trop arrosées et sniffées. Pour ce qui est de faire fructifier son capital, il n'a pourtant pas son pareil. Alors que tant de jeunes personnes de son âge avaient tout simplement dilapidé leurs comptes en banque, lui continuait de mener la grande vie sans le moindre souci financier. Il lui arrivait même de faire le buzz en offrant des sommes astronomiques à des œuvres charitables qui lui tenaient à cœur.

Le troisième, Clément dirons-nous, était celui en qui je croyais le moins. Il est sûrement le plus fortuné des trois, mais aussi le plus rapace. Il en a la face, d'ailleurs. Le genre de gros lard qui d'habitude bave sur moi et serait prêt à signer à peu près n'importe quoi, pour un peu que je me colle un peu plus à lui et soit minaudante, même s'il se doute qu'il ne trempera jamais son biscuit, comme on dit gentiment. Mais Clément est différent. Il ne cache pas qu'il se paye des putes et s'affiche même parfois avec certaines d'entre elles à son bras lors d'une soirée. De là à payer de quoi sauver une entreprise pour me baiser, j'en doutais fort.

Adam écouta mon exposé avec intérêt. Dès que j'eût terminé, il reprit sa place de Maître et me dit qu'il me donnerait des nouvelles, quand il aurait besoin de moi. Il allait de soi qu'il préférait faire à sa manière. Et moi, je dois vous avouer que ces quelques jours d'attente m'ont beaucoup excitée. Ne pas savoir à quelle sauce je vais être mangée, c'est exactement ce que je recherche avec lui. Et je sens qu'aujourd'hui, je vais être comblée. L'idée d'être un objet qu'on prête me rend folle.

Je suis donc là, dans cette chambre d'hôtel de luxe. Je ne porte pas grand-chose. Un ensemble culotte-brassière (sans aucune armature, et ouverte dans le dos, pour ne laisser aucune marque sur ma peau; il préfère les faire lui-même!) noir, tout en dentelle, qu'Adam m'a offert pour l'occasion. En attendant que l'on m'appelle, je porte un trench coat court, noir lui aussi, qui se termine tout en haut de mes cuisses et qui reste fermé par une double ceinture. Le petit "plus" à tout cet attirail, c'est un masque. J'ai explicitement insisté pour ne pas être reconnue autant que possible. Il m'a donc trouvé ce masque de renard, tout droit sorti d'un manga japonais, comme en portent les ninja. J'ai très envie de me caresser, mais Adam m'a donné une position à tenir, et je préfère m'y tenir: debout, les jambes serrées, les mains croisées dans le dos.

Mon Maître vient de me quitter en entendant la sonnette retentir. J'entends les voix masculines de l'autre côté de la porte. Je suis prise entre crainte et excitation. Je dois avouer que la deuxième sensation domine largement. Surtout que je ne peux qu'imaginer ce qui se dit. Les deux hommes semblent se servir un verre en discutant joyeusement. Je suis heureuse d'être le cadeau qu'Adam va lui offrir pour son investissement.

Puis la crainte monte d'un cran. La sonnette retentit et j'entends Adam accueillir un nouvel arrivant. Il m'avait bien dit qu'il garderait tout secret et qu'il ferait à sa sauce, mais je commence à me poser des questions. La sonnette sonne une troisième fois et après quelques échanges apparemment bon enfant, le ton change, diminue en volume, se fait plus sérieux. J'essaye de ne plus penser à la suite. Je dois prendre les choses comme le reste avec lui: en pleine confiance. Adam est un homme qui sait ce qu'il fait, qui mesure toujours les risques avant de les prendre. En toute circonstance. Et sûrement encore plus aujourd'hui.

J'attends encore de longues minutes en essayant de tendre l'oreille, mais d'ici, je ne perçois que des marmonnements, aucun mot distinct. Je sursaute lorsque la porte s'ouvre. Adam me tend la main sans rien dire et je le rejoins, le cœur prêt à rompre. Je tremble et j'ai chaud sous ce masque. J'ai les mains moites. Il me sourit et me tapote le dessus de la main pour me rassurer. Et cela marche.

Je fais donc mon entrée parmi les hommes. Les trois me regardent avec envie, me dévisagent des pieds à la tête. Ils sont installés à la table à manger. À un moment, j'ai l'impression qu'il va me faire m'allonger dessus et devenir leur repas. Mais il me laisse en bout de table, dos à eux, et retourne s'asseoir après m'avoir retiré le trench.

-- Messieurs, comme je vous l'ai dit, l'avenir est incertain, et c'est ainsi pour nous tous. Pourtant j'ai confiance. Alors voilà ce que je vous mets en gage. Quelque chose j'aime énormément. Voici Xavière... Xavière Fox. Elle restera anonyme en toute circonstance, et vous pouvez être assurés de sa discrétion. Xavière, veux-tu t'avancer un peu et te pencher en avant?

Après trois années passées à obéir à ses ordres, celui-ci est facile. Et pourtant, j'ai l'impression que je vais flancher à chaque mouvement. Devant moi, il y a le canapé, je me baisse et m'appuie sur l'accoudoir pour tendre ma croupe vers la table et ces messieurs. Adam attend quelques secondes, pendant lesquelles j'ondule pour les attiser, et me calmer un peu.

-- Son cul! s'exclame alors Adam. Voyez, messieurs, comme je ne me moque pas de vous. Un cul parfait et éduqué que vous pourrez utiliser à loisir comme bon vous semble jusqu'à retour sur investissement. C'est vous dire comme je suis certain de la réussite de mon projet. Je ne suis pas d'un naturel partageur. Mais j'insisterai sur un point: uniquement le cul. Vous avez maintenant toutes les cartes en main. Vous savez de quelle somme nous parlons, vous connaissez ma stratégie, et vous pouvez admirer la compensation que je vous propose. Il ne tient qu'à vous d'accepter mon offre le premier. Si vous avez des questions, je suis tout oui.

-- Pour ma part, répond Hugo à mon grand désespoir, je n'y crois pas. Ne vous méprenez pas, ce cul est un des plus appétissants qu'il m'a été donné de voir et la proposition est plus que tentante. Mais la stratégie trop hasardeuse pour moi.

Il se lève aussitôt, et Adam le raccompagne chaleureusement, ne s'offusquant aucunement de son refus. Je ne bouge pas, moi. Je reste à ma place de potiche, de trophée à remporter. Lorsqu'il revient vers les deux hommes qui restent, il me claque la fesse gauche en passant. Je me crispe mais retiens tout gémissement de douleur, puis tends ma croupe vers eux. Je sais que c'était ça qu'il me reprochait. Pourtant, il n'en dit rien:

-- Je vous avais dit, messieurs. Ce cul est entraîné à recevoir tous les traitements que votre imagination vous dictera!

Je sens dans sa voix qu'il se force. Il n'a pas vraiment de plaisir à jouer ce rôle, mais il le joue à la perfection. Cela m'excite au plus haut point et d'un coup, je suis prise d'une fierté sans borne que je veux partager avec lui. J'ondule de plus belle, attisant les deux hommes et osant même leur adresser la parole:

-- Ne me dites pas que vous ne comptez pas profiter de l'occasion pour faire d'une pierre deux coups, messieurs. Ce joli petit cul ne demande qu'à se faire ouvrir par un homme qui n'a peur de rien.

Je risque un regard vers Adam qui sourit, mais crispé. Je sais qu'une fois seuls, je vais déguster. Mais je veux que ça marche. Je n'hésite alors pas une seconde et baisse juste assez ma culotte pour leur présenter ma rondelle, en écartant le plus sensuellement possible mes fesses rebondies. Juste comme il faut, me dit souvent Adam. Ni trop ni pas assez. Je sais qu'il est particulièrement fan de mon œillet tout rose entouré d'une peau au pigment plus sombre. Sa cible préférée, me répète-t-il à chaque fois avant de me sodomiser, avec douceur ou pas.

Je ne le vois pas, mais je sais qu'il fulmine intérieurement de voir avec quel plaisir je tente de faire bander ces hommes. Il sait que c'est un fantasme que j'ai, de me retrouver au milieu d'hommes en rut et d'être la seule femme. Ce n'est pas tout à fait ce que j'espérais en étant prêtée, mais je dois avouer que la dépravée en moi n'est complètement insensible au fait de se faire enculer par un homme que l'on peut qualifier de grand-père. D'ailleurs, ils le sont tous les deux (Antoine a déjà eu des enfants d'un premier mariage). Le plus jeune a plus de 20 ans de plus que moi, et j'en ai 32. Mes pensées sont coupées par la voix de Clément, le gros et richissime Clément.

-- Tout ce qu'on veut, tant que son anonymat est préservé? demande-t-il.

Sous mon masque, je souris. Je n'aurais pas cru qu'il aurait cédé aussi facilement. Je pensais vraiment qu'Antoine aurait craqué le premier.

-- Tant que vous garantissez son anonymat et qu'il n'y a que son cul qui est touché. Pas même le dos, les jambes. Uniquement le cul.

Je suis excitée à un point. Vous n'imaginez pas comme ça me rend dingue de les entendre marchander mon corps ainsi, comme si je n'étais qu'une chose, pas plus qu'une poupée qu'on se prête. Je sens ma cyprine dégouliner à nouveau et je glisse un doigt le long de ma fente pour l'humidifier avant de l'insérer dans ma rondelle en entendant Clément gribouiller du papier.

-- Voilà ce que je vous propose.

-- Et moi ceci, lance Antoine qui se réveille enfin.

Moment de silence pendant lequel je me laisse aller contre le cuir du canapé en faisant aller et venir mon doigt. Je sais qu'ils me regardent, qu'ils ne ratent rien, et qu'ils attendent le délibéré d'Adam avec une sorte de stress... et une trique bien dure.

-- Alors, Maître? dis-je en gardant un doigt bien profondément planté dans mon séant. Lequel des deux a la plus grosse... somme à insérer... dans votre entreprise?

Je retire mon doigt et le passe sous mon masque pour le sucer. Adam me sourit et je sais que c'est gagné, qu'il a obtenu ce qu'il voulait.

-- Antoine, je suis ravi de faire affaire avec vous.

Le gros Clément est clairement déçu, mais il est bon perdant. Antoine vient caresser son lot pendant qu'Adam raccompagne Clément. Il a les mains douces, et un sexe durci qu'il me tarde de sentir dans mes tripes. Je sens plus que je ne vois Adam revenir. Il attrape ma tignasse et me remet bien droite en glissant sa main entre mes cuisses. Ses doigts se frottent à mes lèvres dégoulinantes et se retrouvent imprégnés de cyprine. Je sais que je ne dois pas gémir, que je ne dois pas bouger, mais cela me demande une concentration telle que je me crispe. Ce qui n'est pas de son goût. Les caresses sont remplacées par une gifle qui me fait crier. J'aimerais me plier en deux mais sa prise dans mes cheveux m'en empêche. Antoine, derrière moi, ricane.

-- Vous remarquerez, lui dit Adam sur un ton sévère, que cette petite chienne est une vraie salope, si on sait la traiter comme il faut. Mais avant toute chose, le contrat! Retourne dans la chambre, Xavière. Et mets-toi en position pour le recevoir.

-- Bien, Maître.

Je me penche pour relever ma culotte mais avant que je ne la remonte, je reçois une claque bien cinglante qui me surprend autant qu'elle me fait mal. Je lâche un cri aigu et prononce par réflexe:

-- Pardon, Maître!

-- Qui t'a dit de remonter ta culotte, trainée?

Sous mon masque, je serre les dents. Je sais que ce n'est que le début et que lorsqu'Antoine en aura fini avec moi, Adam passera ses nerfs sur sa chienne. J'en mouille d'avance alors que je roule du cul jusqu'à la chambre, la culotte au milieu des cuisses.

Arrivée dans la chambre, je referme la porte alors qu'Adam sort déjà les feuilles pré-signées et parafées de sa part. Il n'est pas du genre à laisser les choses traîner, surtout que là, il vient de sauver son compte en banque pour quelques années, récession ou pas. Je retire ma culotte et m'assis sur le lit. Je profite de l'intimité de la pièce pour relever un peu mon masque. Malgré tout, il est assez confortable, mais ça fait du bien de retrouver une vision périphérique.

Alors qu'ils discutent affaires, je repense à ce que je viens de vivre. Je me sens comme une pute qui aurait tout donné à son maque et cette pensée me fait glisser une main entre mes cuisses. Mes doigts tendus recouvrent ma vulve, mon vagin palpite d'un besoin intense, et j'en enfonce trois pour me soulager un instant. Petit à petit, pour bien tout sentir et surtout ne pas jouir. Adam rentrerait dans une rage sans nom si je jouissais. Il n'aimerait pas, déjà, savoir que je m'insère ces doigts jusqu'à les voir disparaître entièrement en moi.

Grave erreur de ma part. Je les retire vivement, le souffle coupé, la jouissance au bord des lèvres, de toutes les lèvres. Surtout ne pas me contracter, surtout ne pas me concentrer sur ce filet de cyprine qui court le long de mon périnée. Comment ça? Le bruit de verres cognés l'un contre l'autre me calme subitement. Je remets mon masque en place et grimpe sur le lit, à quatre pattes, la croupe tournée vers la porte.

Lorsque la porte s'ouvre, quelques minutes plus tard, je suis en boule, le visage dans les draps, mes petits seins contre mes genoux, mes fesses posées sur mes talons. De mes mains, je les écarte au maximum. J'ai eu beau me calmer, je sens ma cyprine couler sur mes pieds. Les deux hommes sont de bonne humeur, mais Antoine prend un ton sérieux qui jette un froid le temps que la surprise passe.

-- Attendez-nous en buvant un verre, Adam.

-- N'y voyez pas une défiance de ma part, mais je préfère m'assurer que Xavière soit parfaite.

-- Elle le sera, j'en suis sûr! Et quant à moi, je viens d'injecter près d'un demi-million d'euros dans votre capital... À votre tour de me montrer votre confiance. Je respecterai notre marché à la lettre.

Je ne vois pas Adam, mais je devine à quel point il doit être contrarié. Près d'un demi-million. Ma chatte se remet à palpiter à l'idée que ce serait le prix de mon cul. Adam continue de bien jouer son rôle et referme la porte derrière lui. Le connaissant, il doit rester juste derrière, prêt à bondir dans la chambre si j'appelais.

Antoine, comme je le disais plus haut, est un cinquantenaire qui aime les jeunes filles. Là où je me trompais sur son compte, c'est le niveau de frustration et de la perversion de l'homme. Il s'approche de moi et je sens aussitôt le bout de son majeur sur ma rondelle. Il n'a même pas besoin de forcer pour se faire avaler la première phalange. Je contracte mon anus sur son doigt, pour lui montrer quelle experte je suis.

-- Lorsque nous jouerons ensemble, tu t'appelleras Emma.

C'est difficile à suivre, là. Bien sûr, j'ai encore modifié le nom pour les raisons que vous connaissez. Mais je sais tout de suite qu'il me donne le prénom de sa femme. Pas celui que tout le monde connaît mais celui qu'elle portait jusqu'à ses 17 ans, âge auquel elle a eu son premier rôle dans un film. Un des seuls, d'ailleurs. C'est sur ce tournage qu'Antoine et elle se sont rencontrés, apparemment. On ne les a quasiment plus vus ensemble jusqu'à quelques mois avant leur mariage. D'un coup, je commence à me dire que soit il aurait aimé se la taper si jeune, soit il l'a vraiment fait et est nostalgique de cette période. Dans un cas comme dans l'autre, je dois avouer que ça relance mon excitation et je lui réponds aussitôt sur le ton de la petite fille obéissante:

-- Bien, monsieur Antoine. Le cul d'Emma est à vous.

-- Et Emma est une vilaine... très vilaine petite fille.

Derrière mon masque, je souris en coin. Je jubile déjà des séances que nous allons passer. Peut-être qu'avec le temps, Adam me laissera plus de libertés et je pourrai jouer plus à fond ce rôle de vilaine petite fille qui m'excite au plus haut point.

Antoine retire le bout de son doigt et le renifle avant de le sucer tout en s'asseyant près de moi. Il tapote ses cuisses et je n'ai pas besoin d'un dessin. Je bouge et m'installe au travers de ses jambes, les fesses tendues vers la main qui me caresse.

-- Je vous promets que ça n'arrivera plus, monsieur Antoine. Ne soyez pas trop dur avec votre Emma.

Sa main claque, bien à plat, laissant sûrement une trace bien nette sur ma peau qui me chauffe déjà. Je lâche un cri, montant exprès dans les aigus.

-- Vous me faites mal, monsieur Antoine! Arrêtez, s'il vous plaît! Je vous promets d'être sage!

Sous mon ventre, je le sens bander comme un âne. Je me trémousse sur lui comme si je tentais de partir mais qu'il était trop fort pour moi. Sa verge se frotte à mon ventre et je le sens partir. J'aime provoquer ça, chez un homme. Répondre au-delà de ses espérances à ce qu'il désire et sentir ce déclic dans le cerveau, celui où il ne s'agit plus d'avoir affaire à l'homme, mais à l'animal que l'on a réveillé. Je sais qu'il n'y a plus qu'à en assumer les conséquences et je suis prête. Je ne le fais pas pour le plaisir d'Antoine, je ne le fais pas tout à fait pour le mien non plus. Ou plutôt, mon plaisir est celui d'Adam, mon Maître adoré. Je veux qu'Antoine sorte de cette chambre tellement ravi que le regard de mon Maître brille de fierté, malgré son aversion à me partager.

Antoine claque et claque mes fesses. D'abord avec précision, puis complètement anarchiquement, des deux mains.

-- Tu promets! Tu promets! Mais tu n'es qu'une petite garce menteuse!

La douleur est vive, mais pas encore suffisante pour me faire perdre les pédales. Je crie, chouine, joue à le supplier d'arrêter. Le fait même qu'il continue sans répit me laisse présager des moments intenses avec mon papy Antoine. Il se lève d'un bond et je me retrouve au sol, rassurée que mon masque soit si bien accroché.

-- À genoux, penchée sur le lit, ma petite Emma. Tu vas voir ce que c'est vraiment d'avoir mal.

Je ne connais que trop bien le bruit métallique qui accompagne cette phrase. La boucle d'une ceinture que l'on défait. Je ne dis plus rien. Je me prépare mentalement à la suite. Il prend le temps de se mettre nu, car j'entends ses vêtements tomber au sol, même le plastique qu'il déroule sur sa verge.

Au lieu de la morsure du cuir, je sens son gland appuyer contre ma rondelle. Je n'oublie pas à quel jeu il veut jouer et contracte mon anus de toutes mes forces, pour lui donner l'impression que je suis une petite vierge qu'il va déflorer.

-- Oh monsieur Antoine! Vous ne pouvez pas! Vous êtes bien trop large pour mon petit trou!

En lui disant cela, j'imagine Adam derrière la porte sourire en coin. Il doit penser à la même chose que moi. Mon corps est traversé d'un frisson, jusqu'à mon âme, au souvenir de sa main qui m'ouvrait l'œillet jusqu'à s'y engouffrer entièrement. Il avait même pris une photo, la première fois, et je la garde précieusement dans mon téléphone personnel. Il m'avait fistée jusqu'au poignet, je sentais son poing dans mon cul comme jamais je n'avais senti quoi que ce soit.

Antoine semble apprécier mon jeu. Le cliquetis de la boucle de sa ceinture se fait entendre et, presque aussitôt, la brulure du cuir sur mes fesses. Sept fois, pour être précise. Chacun des coups m'arrache un cri cette fois sincère. La douleur fait couler une larme sur ma joue, mais je continue de contracter mon anus, quoi qu'un peu moins violemment.

Mon Papy Pervers (je trouve que cela lui va à ravir) en profite pour forcer le passage. Une fois entamée l'ouverture de ma rondelle qu'il a payée si chère, il ne cesse de pousser vers l'avant. J'essaye de l'en empêcher, de lui donner une sensation la plus proche possible d'un cul qui n'a jamais été visité ainsi. Ça me fait délicieusement mal. Je grogne autant de douleur que de plaisir, m'accrochant aux draps et prenant une voix pleurnicharde que je n'ai pas vraiment à forcer.

-- Vous me faites mal, monsieur Antoine... je vous en supplie, arrêtez... Plus doucement...

Mais je ne tiens pas plus longtemps. Je me relâche d'un coup, de partout, et son membre bandé me remplit enfin le cul. Oh, ce que c'est bon! Et le bougre ne se prive pas pour se mettre aussitôt à me limer la rondelle avec ferveur. Je n'arrive plus à cacher mon plaisir derrière un jeu de petite fille. Mes hanches se mettent à onduler, de droite à gauche, de haut en bas, pendant qu'il va et vient. Je sais que les petites torsions de verge que mes mouvements provoquent lui procurent un plaisir inouï. Je le sens à la façon qu'il a d'agripper mes hanches, comme s'il était suspendu dans le vide et que j'étais sa seule chance de survie. Ses ongles me font mal, et j'aimerais qu'il s'agrippe encore plus fort.

Je sens commencer à monter en moi cette chaleur qui part du bas-ventre, semble grossir sur place, comme contenue, et n'attend que d'exploser dans mon corps entier. C'est dans ces moments que, lorsque je suis libre de mes mouvements, je deviens le plus salope. Mes reins vont et viennent le long de son chibre, mes fesses claques contre son pubis et je contracte à nouveau mon anus.

-- Oh putain! Sale petite dévergondée!

Il se retire aussitôt, à ma grande déception. J'allais jouir dans très peu de temps. Il balance le préservatif sur le lit, près de moi, et se vide les couilles sur mon cul béant. Il semble que mon Papy Pervers produise peu de sperme. Il grogne et râle en jouissant sur ma peau rougie, marquée, et je souris de toutes mes dents sous mon masque.

Frustrée de ne pas avoir pu l'accompagner dans l'orgasme, je ne bouge pas d'un poil alors qu'il se rhabille. Il sifflote pendant ce temps-là, signe qu'il est content de son acquisition. Avant de me laisser, il vient caresser mon cul et me souffle:

-- À la semaine prochaine, ma petite Emma. Tu as intérêt d'être sage, d'ici là. Sinon...

-- Je ferai de mon mieux, monsieur Antoine!

Je reste encore en position, affalée sur le lit, attendant qu'Adam me rejoigne. Antoine n'a pas fermé la porte et je peux distinctement entendre sa réaction à la question de mon Maître:

-- Cette petite est formidable! Vous en avez de la chance! Vraiment, je suis heureux de mon apport dans votre capital! J'aurais presque envie que mon retour sur investissement soit le plus tardif possible!

Une fois la porte refermée, les pas d'Adam se rapprochent. Va-t-il enchaîner sur la punition que je pressentais devoir recevoir plus tôt? Ou vais-je avoir le droit à un moment de répit? Encore ce sentiment de tomber dans le vide, mais cette fois sans savoir s'il y aura quelque chose pour arrêter ma chute. Je le sais que mon Maître est à la fois celui qui me pousse du haut de la falaise et mon filet de protection. Il s'arrête dans l'ouverture de la porte et reste me regarder. Je tourne le visage vers lui, ayant gardé mon masque. Il sourit légèrement, les yeux posés sur ma croupe. Puis me parle d'un ton sec:

-- Il t'a fait jouir?

-- Il a bien failli, Maître. Mais il a fini trop tôt. J'aurais pu branler mon clitoris pour y parvenir, mais je me suis dit que vous préféreriez que je vous réserve mes orgasmes autant que possible.

-- Va te laver, et reviens au salon.

-- Bien, mon Maître.

Je me lève sans savoir s'il est fier de moi ou s'il va me corriger. Je retire mon masque et lui souris tout de même, me dirigeant vers la salle de bain en roulant du cul comme jamais. Moi, en tout cas, je suis fière de moi!

Après la douche, je n'ai plus un bout de tissu à me mettre et le rejoins donc au salon entièrement nue. Je remarque rapidement deux verres sur la table basse, mais il me désigne quelque chose près de lui: une robe de soirée!

-- Tu vas passer ça, je t'emmène dîner pour fêter ça. Tu as été parfaite! Un peu trop d'improvisations à mon goût, mais je dois avouer que tu as été diaboliquement efficace. Le départ d'Hugo m'a fait douter et tu as magnifiquement rattrapé le coup.

Je lui souris, avec ce petit air coquin qui lui plaît tant. Je caresse le tissu de la robe et la passe doucement devant lui. Dos nu, juste assez moulante pour mettre mes petits seins en valeur, moi qui les trouve parfois trop peu fournis. Sans soutien-gorge, mes tétons dardés sont bien visibles. Elle me serre les hanches juste comme il faut, mettant ce cul vendu au plus offrant en exergue.

Souriant comme rarement, des yeux pétillants posés sur moi, Adam tapote le canapé près de lui. Je le regarde, surprise:

-- Je ne me permettrai pas de m'asseoir à votre niveau, Maître.

Il semble bloqué un instant. Je sais qu'il réfléchit à la suite qu'il doit donner.

-- Tu as raison. Mon enthousiasme allait me pousser trop loin. Mais ne crois pas que tu vas échapper à ta correction.

Je m'agenouille à ses pieds, comme à mon habitude, et il me tend un verre. D'abord, il me semble vide. Je le prends et regarde dedans. Au fond, il y a un liquide que je connais parfaitement: son sperme, son jus d'homme, le nectar de mon Maître. Je ricane et porte le verre à mes lèvres, excitée et si pressée d'y goûter que j'en oublie les bonnes manières. Adam me les rappelle d'une gifle magistrale et je manque lâcher mon verre.

-- D'abord on dit merci, sale petite insolente! Ensuite on trinque, avant de boire.

Je me frotte la joue en m'excusant et le remercie dans la foulée pour ce beau geste. Nous trinquons à cette réussite et je fais couler dans ma gorge la semence épaisse d'Adam. Elle a un goût prononcé de châtaigne, je n'arrive pas à mieux définir. Un petit côté amer sur la langue et sirupeux dans la gorge. Je ferme les yeux et me lèche les babines en appréciant ce contact le long de ma trachée, visualisant son foutre tapisser mes parois internes, emplir mon ventre... et mon âme. Je mouille à nouveau, et je n'ai toujours pas joui.

Lorsque j'ouvre les yeux, Adam a un sourire que je lui connais peu. On dirait un enfant malicieux.

-- Qu'y a-t-il, Maître? Pourquoi me regardez-vous ainsi?

-- Tu n'as pas compris?

-- Il y a-t-il quelque chose d'autre à comprendre que le fait que vous êtes fier de votre soumise, Maître?

-- Le sperme était froid, non? me demande-t-il, cette fois presque agacé que je ne comprenne pas plus vite.

-- Sûrement à cause de la température du verre, non?

-- Réfléchis, idiote! À quel moment ai-je pu me vider les couilles?

-- Lorsque j'étais sous la...

Je ne termine pas ma phrase. Je comprends enfin, et il voit que la lumière se fait en moi.

-- Quand j'étais dans la chambre avec monsieur Antoine?

-- Ne va pas t'imaginer des choses, ma belle Léonie. Mais cette petite expérience m'a donné envie de peut-être revoir ma position sur ce point. Pour l'instant, allons dîner, veux-tu? J'ai réservé une table au donjon.

Le nom de cet endroit me fait rater un battement de cœur. Ce lieu de perversion où tout est permis, devant l'assistance, parfois en privé. Adam a toujours refusé de m'y amener pour éviter de nourrir mon envie d'être partagée, prêtée. Je me doute que ça n'arrivera pas ce soir. Peut-être même que l'expérience ne sera pas satisfaisante, mais c'est un énorme pas et une énorme récompense qu'il se présente en public avec sa soumise à ses côtés, quitte à faire baver d'autres hommes.

Je pose ma tête sur sa cuisse, montant ma main jusqu'à son entre-jambe que je palpe allègrement.

-- Je vous remercie, mon Maître. Je suis tellement fière de vous appartenir, et fière d'avoir pu donner de moi pour vous aider à redresser la barre...

-- En parlant de barre... Nous avons peut-être encore quelques minutes avant de partir...