Petit hommage, à ma manière, au personnel de santé pendant cette période de pandémie, inspiré par un contact... Mais je n'oublie pas tous les autres: ceux qui n'ont pas le choix, ceux qui se sont retrouvés en précarité du jour au lendemain... Bon courage à toutes et tous!
Sixtine était une jeune femme de 27 ans. Elle était rousse, et loin de vivre cette légère différence comme une tare, elle en était fière. Elle n'avait jamais compris le pourquoi de toutes ces blagues sur les cheveux roux, mais elle avouait facilement qu'il y en avait des drôles. Sixtine avait cette autodérision qui caractérise les gens bien dans leur peau, dans leur corps et dans leur tête. Tout n'était pas parfait dans sa vie, mais quelque part, ce n'en était que mieux: la perfection tuerait ses envies.
Et des envies, Sixtine en avait! Sans aller jusqu'à dire que celles-ci dirigeaient sa vie, elle n'était jamais contre un moment de plaisir charnel ou sensuel. Elle était mariée et aimait son homme avec sincérité. Ils étaient sur la même longueur d'ondes, s'autorisaient quelques folies dans le lit conjugal (et en dehors) pour le plus grand bonheur de leur couple. Mais s'ils s'octroyaient des libertés sexuelles, ils n'étaient pas libertins. Monsieur ne supportait pas vraiment que sa femme soit la proie des désirs d'autres personnes que lui, et quelque part, Sixtine aimait ce côté possessif et exclusif. Cela lui donnait le sentiment d'être unique, irremplaçable, et elle faisait tout son possible pour le rester.
Sa vie de couple qui la comblait était entrecoupée de longues gardes à l'hôpital, où elle était interne. Son futur métier était déjà une passion, une véritable vocation que rien ni personne ne pourrait entamer, pas même les patients les plus ignobles! Son mari disait souvent en plaisantant que Sixtine avait un amant: l'hôpital. À chaque fois, elle ricanait, parce qu'elle avait en tête l'image d'une Sixtine géante qui s'insérait le bâtiment dans le vagin! Mais jamais elle n'avait révélé cette vision à qui que ce soit! Et d'ailleurs, son homme ne pouvait pas vraiment se plaindre du travail de Sixtine. Quand elle ne rentrait pas sur les rotules, réclamant uniquement un verre de vin et une longue nuit, elle était demandeuse de plaisirs. Il pouvait lui arriver de lui sauter dessus sauvagement, ou de minauder tout contre lui, voire de le supplier de la pilonner. C'était à chaque fois imprévisible et elle aimait cela autant que lui.
En cette période d'épidémie, pourtant, les choses étaient bien plus difficiles. Le virus promettant d'être ravageur, elle avait accepté de rester confinée sur son lieu de travail. D'abord par conviction. Elle était de ces personnes qui savent ce qu'implique un tel métier, et au fond d'elle, elle se savait prête à endosser ce rôle en cas de catastrophe de ce genre. Ensuite, elle ne se pardonnerait jamais s'il arrivait quelque chose à son mari parce qu'elle avait ramené le virus dans leur cocon par mégarde.
Comme dit plus haut, Sixtine était une femme pleine d'envies. Et une belle femme, avec ça. Dans sa tenue d'interne, elle surprenait régulièrement des regards libidineux posés sur elle. Son homme aurait réprouvé, mais il n'en était rien pour elle. Secrètement, elle appréciait même les mains aux fesses qu'il lui arrivait de recevoir. Et peut-être particulièrement dans cette conjoncture, elle appréciait tous ces regards et gestes qui, en temps normal, auraient été qualifiés de déplacés. Pendant qu'ils pensaient à ces choses-là, les patients ne pensaient pas aux conditions angoissantes dans lesquelles tout le monde vivait. Alors si un bouton ou deux de plus ouverts sur sa blouse pouvait redonner le sourire à quelqu'un, au moins quelques secondes, Sixtine n'hésitait pas.
D'autant que cela faisait plusieurs jours qu'elle n'était pas rentrée. De plus en plus, elle s'isolait en pause. Prétextant le besoin de repos, de se retrouver seule, Sixtine se caressait. Plus les pauses se succédaient, plus elle espérait se faire surprendre. Jean serait l'homme de la situation. Jean et Sixtine avaient le même plaisir pour les plages nudistes. Cet amour de la nudité, elle ne pouvait le partager avec son homme que chez eux. C'est donc seule et sans lui dire qu'elle se rendait sur cette plage, où elle avait retrouvé Jean une fois, totalement par hasard. Elle s'était allongée près de lui pour discuter et il n'avait pas pu cacher son émoi à voir sa collègue dans cette tenue. Ses yeux étaient très expressifs, d'autant qu'elle appréciait elle-même grandement le corps de Jean. Sa fine bouche et son visage carré rajoutaient à la beauté du reste de son corps, tout en courbes sensuelles. Un cou érotique, des épaules sexy. Ses seins ronds étaient une pure merveille aux yeux de Jean (et de nombreux autres hommes). De larges aréoles mettaient en valeur des petits tétons presque constamment dardés. La première fois, Jean n'aurait pas pu dire si elle avait un ventre plat ou rond, tellement il était obnubilé par cette envoûtante poitrine, qui était parfaitement celle qu'il fallait avoir quand on avait ces hanches arrondies sans être larges. C'est en s'imaginant malgré lui goûter à ce petit clitoris gonflé, surpris alors qu'elle fermait les yeux en bronzant, qu'il s'était mis à bander. Si Sixtine en avait été amusée et flattée, même excitée, les choses en étaient restées là.
Hors de question pour elle de tromper son mari qu'elle aimait tant. Mais il lui arrivait de se demander si c'était le tromper que d'avoir posé, une fois qu'ils s'étaient retrouvés ensemble sur cette plage encore déserte, sa main sur sa tige tendue pour l'aider à se calmer. Était-ce tromper son mari que de l'avoir aussi saisi à pleine main, la fois suivante, et d'avoir fait gicler son foutre pendant qu'il fouillait le fond de son vagin de ses doigts épais? Ou cette fois où elle avait osé insérer son pieu au fond de sa gorge? Mais jamais ailleurs, ce n'est pas tromper? Dans le doute, elle ne pouvait demander à son homme. Il aurait déjà peu aimé qu'elle se rende sur cette plage. Il y avait donc une règle d'or entre Jean et Sixtine: jamais à l'hôpital.
Si Sixtine prenait ses pauses en regardant les photos que lui envoyait son mari dans les moments où sa femme lui manquait, elle ne pouvait s'empêcher d'avoir envie de sentir cette queue bien raide l'ouvrir, palper ses couilles pleines et encaisser ses coups de reins dans tous ses orifices. Sa queue, sa belle queue... Ou n'importe quelle autre. Il était 18h et la belle rousse sortit des toilettes les tétons encore durs bien visibles sous sa blouse, et le vagin palpitant d'avoir joui à l'instant. Mais elle le sentait, ses deux doigts ne suffisaient plus à la satisfaire.
Elle entama donc sa garde de nuit avec cette violente envie de rentrer chez elle et se faire démonter par son homme. Elle rejoignit l'équipe d'urgentistes dans la salle de pause, pour un café tous ensemble avant de relayer les autres. Ce petit moment l'aidait à penser à autre chose, même penser à ce putain de virus, à la façon merdique dont les autorités les laissaient tout gérer sans lever le petit doigt, ça lui faisait du bien. C'est dire! Mais dès qu'elle était seule, son bas-ventre la brûlait. En attendant d'être appelée pour une urgence, elle alla voir les patients en attente d'un lit, s'assurer que tout allait pour le mieux et qu'ils ne se mettaient pas à râler ou angoisser. Il faut dire que les masques, les gants, les distances qu'on gardait avec les patients comme si chacun d'eux était une arme chimique en puissance, n'était pas pour rassurer les plus hypocondriaques.
D'habitude, les urgences étaient pleines de petits bobos sans importance. Mais en cette période si particulière, ce n'était pas le cas. Déjà, un des premiers soins était de les tester. S'ils étaient positifs, ils restaient se faire soigner dans la partie aménagée à cet effet. Les autres rejoignaient celle où Sixtine allait de box en box. Une grand-mère tombée qui s'était fêlé la hanche, un enfant et sa mère qui s'était fracturé la clavicule... Et le patient du box 8. Une chute toute bête, d'un escabeau, une mauvaise réception, et il se retrouvait les deux bras en écharpe.
Elle entra dans le box, bien consciente qu'elle avait déboutonné un peu trop de boutons et referma le rideau. Elle se tourna vers lui et lui sourit, obligée de forcer celui-ci pour que ça se voie dans son regard, au-dessus du masque qu'elle portait. Il semblait encore un peu sonné par les antidouleurs. Elle vérifia la fiche posée là: la température, la tension, tout semblait normal.
— Vous allez bien, monsieur Leblanc? Désolée pour l'attente, mais nous sommes débordés comme vous devez vous en douter.
— Ne vous en faites pas... Je prends mon mal en patience... Si vous pouviez juste... J'ai soif...
Sixtine attrapa le verre posé sur la table près du brancard et le remplit d'eau avant de se pencher sur son patient pour placer l'oreiller et relever sa tête. Elle sentit une vague de désir l'envahir rien qu'en sentant le souffle chaud de monsieur Leblanc dans son décolleté. Elle tenta au mieux de cacher son émoi et lui tint l'arrière du crâne pour l'aider à boire. Le léger tissu ne cachait plus son torse musclé et velu.
Il était beau. Bien plus que la grande majorité des patients que Sixtine voyait allait et venir à longueur d'année. Elle entendit, plus loin, un brouhaha qu'elle connaissait. Une urgence. Mais son bipper ne sonna pas. Le patient agita ses jambes pour retirer entièrement le drap posé sur ses jambes. Il portait un jogging, et Sixtine put à loisir voir la petite bosse que formait son sexe en-dessous.
— J'ai comme un point de côté, depuis une bonne demi-heure. Vous pourriez...? J'ai essayé de souffler autant que je pouvais mais rien n'y fait, sans appuyer sur le point.
Sans hésiter, elle posa les doigts sur le bas de son ventre, tâtant à différents endroits.
— Plus à droite... non, plus à gauche... Oh! Un poil plus bas... Oui!
Du bout des doigts, Sixtine appuya plus fort, tirant légèrement sur l'élastique du jogging. Elle put remarquer qu'il se rasait le pubis. Elle se sentit mouiller alors l'homme soufflait, vidait l'air de ses poumons.
— Ah, merci! s'exclama-t-il enfin.
Elle lui sourit en oubliant de retirer sa main, en oubliant d'arrêter d'appuyer, même. Le temps se suspendit un moment, pendant lequel Sixtine s'imaginait plonger sa main dans ce jogging.
— Je n'ai plus mal...
— Oh! Pardon! Je... pensais à autre chose!
Avec un peu de regrets, elle retira doucement sa main. Jetant un dernier coup d'œil à cet endroit où ses doigts étaient posés.
— Il n'y a... aucun souci, lui dit monsieur Leblanc en plongeant son regard dans le sien.
Ses yeux se baissèrent sur le décolleté de la belle rousse. À nouveau un blanc. De l'autre côté du rideau, les choses semblaient se calmer rapidement. Le nouvel arrivé avait dû être envoyé directement au bloc.
— Si j'ai envie d'uriner, comment je fais? demanda le patient.
Sixtine ne fut pas dupe. En d'autres circonstances, elle aurait appelé Sylvie pour s'occuper de ça. Sylvie n'était pas vraiment le genre de femme à qui les gros lourds faisaient du gringue. Mais ce n'était pas vraiment une situation normale et sans plus réfléchir, elle alla attraper l'urinal et revint vers lui en se mordant la lèvre inférieure, cachée par son masque.
— Je vais baisser votre pantalon, puis vous aider à vous asseoir, lui dit-elle de sa voix la plus douce possible. À moins que vous préfériez que j'appelle un homme pour le faire?
Elle s'en voulut aussitôt, d'avoir demandé ça. Il lui répondit pourtant que ça allait, qu'elle pouvait y aller. Son cœur battait la chamade, son visage devait être pivoine. Elle attrapa le jogging par l'élastique et le tira vers le bas alors qu'il soulevait son bassin. Il ne portait rien en-dessous. Elle fut surprise de voir son sexe directement, et détourna le regard par habitude plus que par envie. Elle eut toutefois tout loisir de remarquer que ses poils coupés très courts mettaient en valeur un beau sexe plein de promesses, bien que tout mou.
— Désolé, lui fit-il avec un sourire en coin. Je n’ai pas vraiment eu le temps de passer un caleçon avant de venir. Mettre un jogging a déjà été une torture...
— Vous... étiez tout nu sur l'escabeau?
— Comme toujours quand je suis chez moi...
Sixtine crut jouir sur place. Elle sentit soudainement ses tétons s'étirer encore plus, ses seins gonfler et sa culotte coller à ses lèvres palpitantes. Ses gestes devinrent plus hésitants, plus maladroits. Ça ne pouvait qu'inciter le patient à continuer dans sa lancée. Elle se pencha vers lui pour l'aider à s'asseoir mais à la seule puissance de ses abdominaux, monsieur Leblanc se leva. Surprise par le mouvement, elle reçut son visage dans le décolleté et sursauta:
— Oh pardon, lui dit-il avec un sourire qui montrait son hypocrisie.
Il se tourna et laissa ses jambes pendre sur le côté du brancard. Sixtine récupéra l'urinal en sentant une vague de chaleur l'envahir. Elle devait se calmer, à tout prix. Mais lorsqu'elle posa à nouveau les yeux sur son sexe, elle resta interdite. Il avait indéniablement grossi. Au même instant, un filet de cyprine sembla se déverser dans sa culotte et elle ne put s'empêcher de lâcher un tout léger gémissement.
— Je ne vais pas réussir, si vous attendez trop longtemps...
La voix de monsieur Leblanc la sortit de sa stupeur et elle s'avança légèrement, présentant l'entrée de l'objet à son gland, et attrapant sa verge de l'autre main pour l'y insérer. La bouche sèche, elle lâcha le pénis de l'homme et plaqua le goulot contre son bas-ventre.
De longues secondes, elle le regarda dans les yeux alors qu'il se soulageait dans le pot en plastique. Plus elle s'efforçait de ne pas baisser les yeux, plus il l'intimidait. Plus elle était intimidée, plus elle mouillait, et dans les yeux de monsieur Leblanc, elle comprit qu'il savait. Il se mit à remuer son bassin, pour agiter son sexe et déposer dans le pot les dernières gouttes d'urine.
— Attendez, soupira presque Sixtine.
Elle recula légèrement le goulot et attrapa sa verge de deux doigts pour l'agiter à sa place.
— Oh...
Son membre avait durci, maintenant. Il bandait. Elle retira l'urinal et le referma, puis s'éloigna pour changer ses gants alors que l'homme s'excusait avec la même sincérité que précédemment.
— C'est que je n’ai pas l'habitude de ces situations... Et que vous êtes belle...
C'en fut trop pour elle. Sixtine se retourna vivement vers monsieur Leblanc, les nouveaux gants en place. Il était assis, le membre qui n'en finissait plus de se dresser. Elle savait que c'était mal, complètement immoral, en plein service, dans une période aussi tendue. Tendue. Oh oui, une queue bien tendue et longue qui viendrait cogner au fin fond de son vagin. Elle ne pouvait pourtant pas se résoudre à le faire ici, sans capote, sans précautions. Quoi que... Il avait été testé, et pas avec ce test dans la narine. S'il était dans ce box, c'était qu'il n'y avait aucun risque à ce niveau-là. Mais restait tout le reste, et les urgences n'étaient pas pourvues de distributeurs de préservatifs!
Elle commençait à lui en vouloir, à le maudire d'exhiber une si belle queue sans pouvoir en profiter pleinement. Tout son corps était en feu. Sa chatte pulsait d'elle-même, réclamant d'être remplie à en exploser. Si elle continuait à le regarder, elle allait jouir debout.
— J'ai envie de vous, lança monsieur Leblanc.
Les yeux de Sixtine s'arrondirent. Un instant, elle eut l'impression d'avoir halluciné cette phrase, que c'était un tour de son esprit tourmenté par le manque de sexe. Mais l'homme leva légèrement les bras pour lui montrer son handicap.
— Mais je ne pourrai rien faire sans votre concours actif.
Le cerveau de Sixtine bogua littéralement. Elle se dirigea vers lui, les pulsations de son cœur qui martelaient ses tempes. Elle ne regarda plus l'homme. Uniquement ce mât de chair que tout son corps réclamait. Elle prit un moment pour reprendre ses esprits, plus ou moins. Sa main gantée s'enroula autour de ce pieu et elle le branla vigoureusement. L'homme lâcha un petit gémissement qu'elle réprima d'un doigt sur les lèvres charnues de monsieur Leblanc. Le voir ainsi, les bras en écharpe, nu devant elle, lui donna soudainement envie d'un peu plus. Elle plaqua sa main entière sur sa bouche et l'empoigna fermement avant de le branler à nouveau avec force. Les yeux exorbités, son patient retint avec difficulté un râle de plaisir.
Elle le lâcha tout aussi brutalement et passa sa main sous sa jupe en se tortillant pour retirer sa culotte. La crainte des remords était passée. Elle savait que si elle ne voulait pas être surprise, elle n'aurait que peu de temps, mais elle comptait bien en profiter et faire de ce moment un de ces souvenirs inoubliables. Elle prit alors les bourses de monsieur Leblanc dans sa main et les malaxa tout en lui présentant sa lingerie sous le nez. L'homme renifla à pleins poumons en souriant, passa même sa langue sur le tissu. Presque aussitôt, elle glissa carrément la culotte dans sa bouche, se penchant à son oreille:
— Pour étouffer vos gémissements...
Elle sentait la cyprine couler le long de ses cuisses. Elle adorait ça. Sans même se caresser, son vagin s'était dilaté, ses lèvres ouvertes. Elle tourna le dos à son patient et se pencha en relevant blouse et jupe. Elle prit son temps pour qu'il puisse bien voir à quel point elle était en feu, à quel point il était urgent qu'elle s'empale sur une queue.
Passant son bras sous son ventre, elle attrapa ce pieu et le dirigea vers ses lèvres. Dès qu'elle sentit son gros gland turgescent appuyer contre sa vulve, elle s'assit sur lui, d'un coup sec. Elle jouit aussitôt, le gardant bien au fond d'elle, tous ses muscles contractés, pour ne pas gémir ou râler. Et dès que la plus grosse vague de l'orgasme fut passée, elle se mit à aller et venir. Doucement, pour ne pas faire grincer le brancard, mais ne pouvant s'empêcher par moments de donner des coups de hanches de façon à le sentir cogner contre le col de son utérus. Elle était enfin remplie, enfin pilonnée, enfin baisée.
Elle ferma les yeux et prit appui sur le petit chariot de moniteurs pour mieux s'empaler sur monsieur Leblanc qui mordait à pleines dents dans la culotte de Sixtine pour faire le moins de bruit possible. Il se laissa tomber en arrière, l'interne quasiment assise sur lui qui ondulait en le gardant bien au fond, s'octroyant elle-même un massage de tout le vagin lorsque vint la délivrance. Pas cet orgasme qui vous ravage et vous laisse amorphe, mais plutôt comme si elle se délestait d'un poids qu'elle n'arrivait plus à supporter.
Sixtine attrapa ses seins par-dessus sa blouse et les pressa aussi fort qu'elle contractait son vagin sur ce membre qui lui apportait ce bien-être. Les yeux toujours fermés, elle releva la tête et sourit de toutes ses dents en jouissant. Elle se sentait si légère, heureuse, libre. Pour ajouter à son plaisir, monsieur Leblanc lui offrit quelques coups de reins alors qu'il jouissait en elle, tapant bien au fond avec son pieu si long. Elle sentait distinctement son sperme gicler, se répandre sur ses parois, se mêler à sa cyprine et rendre son vagin encore plus coulissant. Elle appuya ses fesses contre son bas-ventre et ondula, pensant à son mari. Elle aurait aimé que ce soit lui, mais elle n'avait aucun remords à l'avoir remplacé. Au contraire, en ce moment, elle était persuadée qu'il comprendrait, que lui-même lui aurait dit de le faire. Peut-être même aurait-il aimé regarder. Elle retint un ricanement pour ne pas vexer monsieur Leblanc. Bien sûr qu'il n'aurait jamais incité Sixtine à le faire, et encore moins regardé.
Lorsqu'elle le sentit se détendre, elle se releva et s'empressa de relever le bas de son masque et de lui aspirer les dernières gouttes de foutre, avalant sa queue qui commençait à ramollir. Ses yeux pétillaient de joie par-dessus son masque et, de nouveau assis, son patient lui souriait béatement, la culotte encore en bouche. Elle ricana et la prit pour la fourrer dans la sacoche de l'homme, avec un clin d'œil, puis revint l'aider à remonter son jogging. Elle aurait voulu le remercier, lui dire combien elle avait besoin de ça et qu'il avait été parfait. Mais au lieu de ça, juste au moment où elle terminait de remonter son pantalon et où elle sentait que tout ce jus d'homme allait bientôt lui couler le long des cuisses, le rideau s'ouvrit:
— Monsieur Leblanc, bonne...
Marie-Paule resta coite devant le spectacle. Elle regarda l'homme, Sixtine, chacun leur tour, les yeux plein de reproches envers l'interne. Celle-ci attrapa l'urinal et se dirigea vers la sortie:
— La prochaine fois, n'attendez pas le dernier moment pour demander, monsieur Leblanc!
Marie-Paule sembla rassurée et Sixtine quitta le box pour aller nettoyer le pot. La pièce était vide et elle se laissa aller à siffloter. Profitant de sa solitude, elle attrapa un mouchoir et nettoya l'intérieur de ses cuisses où coulait le sperme de monsieur Leblanc. À peine eut-elle refermé le couvercle que Sophie débarqua en refermant la porte derrière elle. Sophie était une autre interne que Sixtine aimait beaucoup et avec qui elle parlait beaucoup aussi.
— Petite salope!
— Hein?
— Fais pas ta sainte ni touche, Sixtine, je t'ai vue empalée sur sa queue.
Sixtine laissa tomber le pot au lieu de le mettre à sécher après l'avoir désinfecté. Elle ne trouva rien à dire. C'était presque aussi violent que si elle s'était fait griller par son homme. Ses jambes se mirent à flageoler, elle se sentit prise de panique. Mais son amie s'approcha et lui donna un petit coup d'épaule amical:
— Tu crois qu'il serait d'attaque pour un second round? J'ai entendu dire qu'il faudrait l'emmener en chambre 712. Avec tous ces vieux durs de la feuille autour de lui, y aurait moyen de s'amuser un peu plus, non? C'est calme, ce soir, je vais aller voir s'il y a moyen qu'on l'emmène.
— Toutes les deux? Non! T'es... Oh et merde, on s'en fiche! Coincées à l'hôpital en période de confinement sans pouvoir baiser... J'en pouvais plus, moi! Viens!