Je vous livre ici une sélection de mes posts publiés sur le réseau Mewe en 2025...

 

06/01/2025

 

Comment a pu Laura en arriver là, aussi vite? C'est une question qui la hante encore aujourd'hui.
Lorsqu'elle fit entrer Maître Lavenant dans sa maison, elle n'avait aucune idée de ce qu'elle faisait. Elle fut d'abord surprise par deux choses: le fait que "Maître Lavenant" soit une femme, puis sa tenue décontractée. Elle portait un jeans qui était replié jusqu'à mi-mollet et une simple veste de tailleur sur les épaules, sur un simple t-shirt. Elle s'était attendue à un homme avec beaucoup plus de classe et de prestance, mais rapidement elle se ravisa. Si la tenue de l'avocate ne correspondait pas à ses à-priori, son port haut, sa démarche chaloupée et son regard perçant, collaient tout à fait à ce qu'elle attendait.
En plein divorce, Laura l'avait accueillie dans sa nouvelle demeure où elle n'avait pas encore pris ses marques tout à fait. Elle s'empressa d'aller lui servir un café. Maître Lavenant, ou Sandra comme elle insista auprès de Laura, la scrutait littéralement. Elle semblait analyser chaque geste de la femme visiblement en détresse. Ce qui déstabilisa Laura. Elle ne savait plus où étaient rangées les tasses et ouvrit plusieurs placards avant de les trouver. Elle lui souriait gauchement, en lui bafouillant des excuses à sa maladresse.
-- Vous vous rendez compte? Il m'a interdit de prendre quoi que ce soit dans la maison, à part mes vêtements. J'ai dû tout racheter, je n'ai plus un sou!
-- Ça vous arrive souvent d'oublier où vous rangez les choses? lui demanda Sandra sans s'apitoyer le moins du monde.
Laura commençait à se demander si cette avocate n'était pas là pour l'enfoncer encore plus. Son mari qui n'était pas encore officiellement son ex avait des contacts un peu partout. Il n'était qu'un petit homme de main, mais travaillait pour des hommes puissants. Ces hommes-là peuvent parfois être reconnaissant envers ceux qui font les basses besognes pour eux (livraisons en mains propres, réservations diverses, et même parfois des pots-de-vin glissés discrètement). Ils ne seraient pas contre un coup de fil bien placé pour qu'un de leurs hommes voient la vie de leur femme infidèle ruinée jusqu'à tout perdre.
-- Je... Non, d'habitude, non... Mais comme je vous disais...
-- Je vous arrête tout de suite, Laura. Vous devez vous reprendre. Asseyons-nous et commencez par me raconter ce que vous reproche votre mari.
-- Ex-mari, précisa Laura, les yeux baissées sur sa tasse.
-- Il l'est encore, Laura. Mais nous sommes là pour y remédier.
Elle offrit un fin sourire à Laura. Lorsque Sandra souriait ainsi, ses yeux brillaient de mille feux. Elle assurait ses clients qu'elle irait jusqu'au bout, jusqu'à la victoire, coûte que coûte... Et tous ses clients, sans exception ou presque, étaient prêts à la suivre dans n'importe quelle direction les yeux fermés. Elle s'adossa dans le canapé. Laura était assise face à elle dans un fauteuil. Elle portait une robe, un peu légère peut-être, se dit Sandra. Elle s'attendait sûrement à voir un homme débarquer et compter un peu sur ses charmes pour motiver l'avocat. Elle lui fit un geste pour l'inciter à commencer à raconter son histoire.
Laura lui raconta comment son mari était constamment absent. Soit il était au travail, soit il "décompressait" avec ses amis. Il assurait à sa femme que ces moments de détente étaient importants car ils lui permettraient un jour de prendre du galon. Pendant ce temps, Laura jonglait entre son travail de réceptionniste, leur enfant unique, et l'entretien de la maison. Elle rassura vite Sandra: jamais il n'avait levé la main sur elle. Mais à l'occasion, après une journée difficile, il pouvait lui arriver de quitter la maison en claquant la porte parce que le repas n'était pas prêt à l'heure alors qu'il avait un rendez-vous dans la soirée.
Laura était triste. Heureusement, elle avait quelques amies. Celles-ci lui avaient offert une séance de massage pour son anniversaire, une fois. Elle avait tellement adoré qu'elle y était retourné d'elle-même, mettant un petit pécule de côté pour son bien personnel. Elle réussissait à y aller tous les 15 jours. C'était sa bulle d'air. Pendant un peu plus d'une heure, on s'occupait d'elle, et non l'inverse. Dès qu'elle posait un pied dans cet établissement, il lui semblait être quelqu'un de différent, de plus important. Elle était traitée comme une princesse. D'autant qu'elle fut rapidement connue comme une des clientes les plus fidèles.
C'est ainsi qu'elle pouvait avoir le luxe de choisir son masseur. Blaise. Un jeune homme noir aux muscles saillants et aux mains douces comme la soie. Il y eut un dérapage, une première fois. Une simple main qui glisse un peu trop en haut da la cuisse de Laura.
-- Mais vous comprenez, je... fantasmais sur lui. À ce moment-là, je ne pensais pas qu'il puisse être attiré par moi! Mais à chaque fois, je ressortais de là dans tous mes états. Alors lorsque j'ai senti sa main, je... j'ai gémi, alors que j'aurais dû lui signifier de faire attention!
Blaise n'était pourtant pas dupe. Il savait très bien comment Laura le regardait, et il était pleinement conscient que les petits gémissements pendant le massage étaient aussi bien dus à son bien-être qu'à son excitation. Il suffit pourtant d'une seule fois où la tenue de Blaise permit à Laura de voir clairement son érection pendant la séance, et ils sautèrent le pas.
-- Nous avons... comment dire? Joué, plusieurs fois, avant de coucher ensemble.
-- Combien de fois avez-vous trompé votre mari avec ce masseur?
Laura prit un petit temps pour réfléchir.
-- Onze fois en tout, je pense, répondit-elle en devenant pivoine.
-- Onze fois? Je suppose que vous ne comptez pas les fois où vous avez... joué, comme vous dites.
-- En effet.
Laura baissa le regard, elle se sentit sale, menteuse. Mais en même temps, repenser à Blaise et son membre si dur, si large, à ses mains si douces, sa langue divine, la fit oublier un instant pourquoi elle racontait tout ça à cette femme.
-- Et comment l'a-t-il appris? demanda Sandra avec son sourire en coin.
Laura fit une grimace avant de répondre.
-- Une amie à moi, Stéphanie, se faisait masser à côté. Blaise était persuadé que nous serions tranquilles. Alors... Disons que nous nous sommes un peu plus laissés aller. Stéphanie était en train de régler lorsque je suis sortie. Cette garce est allée directement voir mon mari. Elle a toujours été un peu jalouse de moi et flirtait souvent avec lui. Je pense qu'elle croyait qu'il cèderait à ses avances en sachant que je l'avais trompé.
Sandra lui demanda alors comment il avait réagi. Laura dut bien avouer qu'il était resté plutôt serein. Bien sûr il y avait eu des éclats de voix, bien sûr, elle avait pleuré et imploré sa pitié. Mais il l'avait mise à la porte, et lui avait fait livrer chez sa mère quelques vêtements et ses affaires de toilette le lendemain.
L'avocate prit un temps pour réfléchir. Son regard perçant scrutait Laura, qui se sentit de nouveau très mal à l'aise. Sandra se leva alors et commença à réfléchir à voix haute en faisant quelques pas:
-- Vous vous rendez bien compte qu'on a beau être au XXIème Siècle, vous avez tous les tords dans cette affaire. C'est la justice qui prononce un divorce, et elle est toujours aux mains d'hommes blancs qui se pensent dominants. Vous avez trompé votre mari, travailleur, visiblement, estimé par cette classe dominante, si j'en crois le coup de fil que j'ai reçu m'intimant de ne pas prendre cette affaire...
-- Que...?
-- Taisez-vous, Laura, lui dit Sandra en plaquant sa main sur sa bouche. Je dois réfléchir.
Elle se tut un instant, passant derrière le fauteuil et se pencha à l'oreille de Laura:
-- Vous comprenez maintenant que je risque gros en vous aidant. Ils ne vont pas me lâcher. Mais je tiens à vous aider... rajouta-t-elle dans un soupir, avant de se redresser et de reprendre ses pas silencieux jusqu'à se rasseoir sur le canapé face à Laura.
Elle lui sortit alors son sourire fatal. Elle avait déjà remarqué que ses mots soufflés à son oreille l'avait mise dans une espèce de transe. Dès qu'elle lui sourit, elle vit le regard de son interlocutrice baisser légèrement et s'accrocher à ses lèvres. Elle se les humecta doucement, avec un certain délice.
-- Votre affaire ne serait pas si compliquée s'il n'y avait pas ces hommes derrière votre mari. Nous allons devoir nous attaquer à eux.
-- Mais...
-- Je ne vous ai pas dit de parler, Laura. Je peux le faire, Laura. Je peux le faire pour vous. Mais nous devons former une équipe, vous comprenez? Hochez simplement la tête.
Laura s'exécuta en gardant le silence. Elle avait lu sur certains forums que Me Lavenant était très efficace, mais aussi qu''il" était un peu déroutant dans ses méthodes. Laura comprenait à présent, mais acceptait, car elle sentait qu'à elles deux, elles pourraient venir à bout de ces soi-disant dominants. Elle sentait en elle une guerrière faire surface, tirée par cette femme si déstabilisante.
-- Très bien. Et si nous sommes une équipe, vous savez qu'elle est la base du travail en équipe?
Elle lança un regard à Laura comme si elle attendait une réponse de sa part, mais la coupa alors que la femme ouvrait à peine la bouche pour parler.
-- La confiance, Laura. Vous allez devoir me faire confiance. Vous en sentez-vous capable? Hochez la tête.
Laura hocha vivement la tête. Son cœur s'accélérait. À ce moment, ce n'était plus son mari dont elles allaient se débarrasser, mais le patriarcat, carrément! Laura était pendue aux lèvres de Sandra. Elle l'écoutait, la buvait, elle faisait siens chaque mot qu'elle prononçait:
-- J'ai un plan d'action, Laura. Mais vous devrez faire tout ce que je vous demande de faire, sans poser aucune question. Moins vous en saurez, plus vous serez crédible, vous comprenez? Hochez la tête.
Laura hocha la tête avec aplomb. Sandra lui sourit de toutes ses dents, cette fois. C'était de la joie pure qu'elle transmit à Laura. Elle retira sa veste. Le mouvement suffit pour que Laura détache un peu son regard du sien. Il lui semblait qu'elle était restée en apnée tout le long du discours de l'avocate. Pourtant, c'est bien la suite qui lui coupa réellement le souffle:
-- Déshabillez-vous, Laura.
-- Pardon?
-- Déshabillez-vous. Vous venez d'accepter les conditions. Sans poser aucune question...
-- Mais... Je...
-- Déshabillez-vous, Laura, la coupa Sandra sur un ton doux et plein de compassion.
Laura se tut, la regarda terminer son café, et sans savoir trop pourquoi, si ce n'est la certitude que cette femme allait lui sauver la vie, elle se leva de son fauteuil et dézippa l'arrière de sa robe avant de la laisser tomber au sol. Une fois de plus, le regard de Sandra la scruta et la mit mal à l'aise.
-- Venez vous asseoir près de moi, Laura.
Elle savait qu'elle ne devrait pas accepter cela, même de la part d'une femme, mais une sorte d'énergie extérieure à elle la poussa vers le canapé et la fit s'asseoir tout près de Sandra.
Celle-ci commença par la sentir dans le cou. Elle lui repoussa les cheveux et y posa ses lèvres, avant de lui murmurer:
-- Il n'y pas que de la peur, dans ce goût, n'est-ce pas?
Mais Laura ne répondit rien. Elle avait fermé les yeux et luttait intérieurement. Car Sandra avait raison. Si l'avocate lui faisait peur, elle l'attirait aussi à un point qu'elle n'avait jamais ressenti.
Elle frémit en sentant les doigts de Sandra défaire son soutien-gorge et le lui retirer. Ce n'est seulement qu'au contact de l'air libre qu'elle remarqua que ses tétons étaient tendus à lui en faire mal. Dès que Sandra en effleura un d'un doigt, elle gémit, tout en restant crispée. Elle ouvrit la bouche pour dire quelque chose, mais l'avocate la prit de court:
-- Maintenant, relève-toi et retire ton string.
Laura n'osa ni la regarder, ni refuser. Elle la tutoyait à présent et ce simple fait la faisait se sentir encore plus petite, bien qu'elle dépassait Sandra en taille. Tremblante de tout son corps, elle fit glisser son string jusqu'à ses chevilles en se penchant en avant.
-- Ne bouge plus. Tu as bien dit que tu me faisais confiance, Laura, alors ne bouge plus.
Laura resta donc dans cette position aussi inconfortable qu'indécente. Sandra se déplaça sur le canapé pour s'asseoir juste derrière elle, les jambes écartées et le visage juste devant sa croupe. Elle pouvait sentir son souffle sur sa vulve et ses fesses. Les mains de Sandra se mirent à caresser leur rondeur, sa voix se fit plus douce:
-- Tu vois, Laura. Il y a une première chose à laquelle nous devons nous attaquer avant toute chose. C'est toi, lui dit-elle en écartant ses fesses pour révéler son petit trou. Toi et ta culpabilité.
-- Je... Je ne comprends pas. Oh!
La langue de l'avocate venait de se poser sur sa vulve. Ses crispations redoublèrent, mais elles n'avaient plus rien à voir avec la peur. Car à peine la surprise passée, elle ne put s'empêcher d'onduler légèrement en sentant ses muscles se détendre.
-- C'est exactement de ça dont je parle, lui expliqua Sandra en reprenant ses caresses sur ses fesses. Le premier problème, c'est que tu es persuadée d'avoir fauté, que ta trahison donne tous les droits à ton mari pour réduire ta vie à néant. Tout ça, parce que tu ne t'acceptes pas telle que tu es. Viens là.
Sandra allongea Laura dans le canapé et l'avocate fit de même derrière elle. Elle l'enlaça d'un bras, sa main venant caresser sa joue, alors que l'autre venait se plaquer sur sa vulve déjà détrempée. Par réflexe, elle releva une jambe, pour que son avocate puisse avoir un meilleur accès à son intimité.
-- Comment as-tu réagi, la première fois que tu as vu l'érection de Blaise à travers son pantalon?
Sa main gauche caressait tendrement sa vulve et son clitoris. Elle ne pouvait faire autrement qu'onduler, d'autant plus que les images du moment lui revinrent en mémoire en même temps qu'elle lui répondait:
-- Je l'ai d'abord innocemment touché...
-- Et?
-- Et lorsque j'ai compris que ça ne l'avait pas dérangé, j'ai...
-- Oui, Laura? demanda l'avocate en plantant un doigt fin en elle.
-- Je l'ai agrippé et j'ai hummmm... J'ai commencé à le branler à travers son pantalon.
-- Il avait une grosse queue, hein?
-- Si grosse, oui...
-- Tu l'as sucé, hein? Et lui, il t'a doigtée?
Mais Laura ne put que hocher la tête. Un deuxième doigt venait de la perforer et l'avocate se mit à la branler avec véhémence. Laura releva encore la jambe et ne retint plus ses ahanements. Elle se laissa complètement aller à partir de ce moment-là. Elle ne pensait plus à ses soucis, ni même à Blaise et sa queue aux proportions gourmandes. Il n'y avait plus que Sandra, son avocate, sa voix douce et mélodieuse, et ses doigts fins qui allaient et venaient, qui lui trituraient des endroits que même elle n'avait pas exploré dans son vagin. Elle allait jouir, tout en écoutant son avocate qui la tenait contre elle de plus en plus fermement.
-- Tu n'as pas pu y résister, Laura. Tu ne peux pas y résister. Parce qu'au fond de toi, tu es une petite salope. Jouir te rend heureuse, peu importe la façon. Je sais, je sens qu'en ce moment même, tu ne penses plus à ton mari, hein? Il n'y a plus que moi et l'orgasme que je te promets...
Elle retira alors ses doigts, avant même que Laura sente les premières vagues de l'orgasme.
-- Demande-le-moi, Laura.
Et celle-ci ne se fit pas prier. Par pur réflexe, elle demanda d'une voix saccadée:
-- Je vous en supplie, Sandra, terminez. Faites-moi jouir!
Mais au lieu de sentir ses doigts retourner en elle, ce fut le pincement d'une fessée qui la crispa. Si la douleur fut vive, elle se surprit elle-même à entendre un gémissement sortir de sa bouche. La fessée fut suivie de plusieurs autres, et à chaque fois, il lui semblait que la prochaine la ferait jouir.
-- Dis ce que tu es, avant de jouir.
Laura prit un instant pour reprendre son souffle. Elle tourna légèrement la tête et s'accrocha au regard bienveillant et torride de son avocate. Prenant alors son courage à deux mains, elle prononça les mots évidents que Sandra attendait:
-- Je suis une salope.
Aussitôt, les doigts de Sandra se plantèrent en elle. Aussitôt, ce fut une explosion de sensations dans le corps et l'âme de Laura. Comme souvent, tous ses sens s'en trouvaient décuplés. Elle sentait les doigts en elle, avec une précision nouvelle alors que son vagin se contractait violemment sur eux, ses tétons semblaient vouloir se déchirer, la main dans son cou était une écharpe de soie, le parfum de l'avocate un aphrodisiaque. Lorsque Sandra retira ses doigts de son antre pour venir branler son clitoris avec exaltation, elle sentit un jet chaud qui alla terminer sa course sur le tapis du salon. Ce jet si rare qu'elle aimait tant. Même seule, elle n'y arrivait pas souvent. Il lui fallait un laisser-aller total pour que ce petit "plus" apparaisse, tel une cerise sur le gâteau.
Aussitôt, elle se ramollit de tout son corps. Elle eut envie de sentir son avocate la serrer contre elle pendant qu'elle reprenait son souffle et ses esprits. Mais au lieu de ça, Sandra lui présenta ses doigts à la bouche. Elle les suça, le murmure de l'avocate caressant son oreille:
-- Ça, c'est le goût d'une vraie salope. Maintenant que tu le sais, tu vas devoir l'accepter, avant d'entamer quoi que ce soit.
Elle récupéra sa main et se leva d'un bond. Laura ne trouva que le courage de s'asseoir. Sandra avait déjà repassé sa veste et était déjà sur le départ.
-- Tu passeras demain à mon cabinet. Dans la salle d'attente, il y a un porte-manteau. tu y mettras tous tes vêtements. Pas d'inquiétude, ma secrétaire a l'habitude et elle sera prévenue. Rendez-vous à 14h, tu arriveras donc à 13h45. Sois ponctuelle. Maintenant que tu as compris le pourquoi de tout ça, tu dois me prouver que tu es motivée à reprendre ta vie en main, Laura. Pas d'objection, pas de question.
Elle lui offrit alors son sourire magique et vit que Laura y répondait positivement, encore plus maintenant qu'elle avait joui.
-- D'après ce que j'ai vu aujourd'hui, tu devrais bientôt être prête à les affronter. À demain, Laura...
Laura resta là, assise sur le canapé, les pieds dans sa cyprine. La honte monta en elle lorsque la porte se ferma derrière son avocate. Que venait-elle de faire? Ça ne pouvait pas être elle! Elle avait peut-être craqué un peu avec Blaise, mais elle n'était pas comme ça! Et pourtant... Une question que son amie Amélie lui avait posée lui revint en mémoire: "Mais pourquoi vous baisiez uniquement au salon? T'aurais très bien pu le faire venir chez toi, aller chez lui, ou même louer une chambre d'hôtel! Tu savais très bien que Stéphanie y allait de temps en temps!" Sur le coup, elle n'avait répondu qu'un "J'en sais rien, j'ai pas réfléchi."
Mais maintenant qu'elle avait prononcé ce mot, elle commençait à comprendre. Peut-être qu'au fond d'elle, elle voulait être surprise et que les gens la regardent enfin comme elle était et non comme elle se montrait.
C'est pleine de questions qu'elle alla le lendemain au cabinet de Me Lavenant. Mais au fil des jours, des orgasmes, des fessées, et des petites humiliations, les questions s'estompaient.
Sandra avait tenu parole. Laura s'assumait pleinement. L'avocate s'était attaquée aux puissants. Il n'avait en fait fallu que les menacer de révélations de pots-de-vin, pour que ceux-ci laissent tomber leur larbin en faisant semblant de ne pas l'avoir fait, pour qu'il reste sous contrat et donc qu'il continue de se taire sur quelques activités qui dépassaient le cadre de la loi.
La Laura d'aujourd'hui ne saurait dire comment elle en est arrivée là, comment la Laura d'il y a quelques mois a pu accepter tout ça, comment sa première expérience avec une femme avait pu être aussi inattendue et intense à la fois. De temps en temps, elle se demande quand même: avait-elle vraiment ça en elle, ou est-ce Sandra qui a fait d'elle ce qu'elle est aujourd'hui?

 

 

08/01/2025

 

Christelle a toujours été du genre tactile. Aussi longtemps qu'elle s'en souvienne, le contact physique a toujours été quelque chose d'important. À tel point que, parfois, elle sent bien qu'elle rentre dans une sphère trop privée des personnes. Par exemple, lorsqu'elle parle avec quelqu'un, elle a tendance à se tenir très proche de lui ou d'elle. Elle va même parfois jusqu'à poser sa main sur l'avant-bras de son interlocuteur.
Mais Christelle est une belle femme, avec des yeux noisette qui envoûtent tout le monde. Et puis, avec l'âge, même sans y penser, elle entre dans cette bulle avec respect, sachant où elle doit s'arrêter.
Alors pour elle, qui est une grande fan de musique rock, les concerts sont des moments privilégiés. Tous ces corps qui ne forment plus qu'un, qui se cognent ou se frottent les uns contre les autres, tous en rythme, avec le groupe en chef d'orchestre pour cette chorégraphie à la fois minimaliste et intense.
Pour celui-ci, et avec une telle foule, Christelle a profité du beau temps pour se vêtir le plus légèrement possible. Une jupe sans rien dessous, et un haut de bikini.
Pendant de longues minutes, elle se laisse entrainer par le mouvement de foule, saute en rythme avec le batteur, se fait bousculer dans tous les sens par différents corps. Chaque contact physique est accompagné d'un regard, d'un sourire, d'un "pardon". À plusieurs reprises, elle manque perdre son équilibre, mais il y a toujours une main ou des bras pour la retenir.
La chaleur qui se dégage de tous ces corps à l'unisson, proportionnelle à l'énergie dégagée par le groupe sur scène, l'imprègne totalement. Elle sourit, sue, se laisse plonger dans des bras musclés d'un homme, d'un garçon, ou ceux plus doux d'une femme. Peu importe, Christelle est dans son élément.
Et elle n'est pas dupe. Ses tétons qui pointent son plus que visibles, et les sourires qu'elles reçoit sont comme des remerciements pour cette vision idyllique. En dansant, sa jupe remonte un peu, et elle sent des mains frôler, caresser le haut de ses cuisses. Est-ce voulu ou involontaire? Elle ne le sait pas et s'en moque. Pour une fois, ce sont les autres qui l'approchent et elle aime ça.
Le courant finit par l'emporter dans les premiers rangs. Ils sont encore plus serrés. Cette fois, des mains agrippent ses fesses à dessein, mais elle n'en a cure. Au contraire, elle se trémousse encore plus en faisant comme si elle n'avait pas fait attention.
La musique est excellente, le public heureux. C'est encore mieux qu'une cuite! Alors elle se lance. Elle monte sur les grilles devant la scène et se retrouve au-dessus de la foule. Déjà, des mains se lèvent, l'incitent à aller jusqu'au bout de son idée. Elle se tourne vers le groupe, le bassiste lui sourit. Elle lui sourit comme elle a rarement sourit à quelqu'un tout en tendant les bras sur les côtés.
Pour la foule derrière elle, c'est comme un signal. Les plus près l'attrapent déjà. Elle sent des mains partout sur elle, des chevilles à ses fesses. Elle n'a plus qu'à se laisser tomber en arrière, tout en continuant de fixer le bassiste.
Elle se fait soulever par mille mains. Sa jupe ne résiste pas et continue de remonter alors que toutes ces mains se posent partout sur elle. Ses fesses sont assaillies, ses cuisses, son dos. Même sa tête est portée par la foule, et certains ne se gênent pas tenter une caresse. Elle ne porte rien sous sa jupe, et même le bassiste l'a remarqué.
La foule est tellement dense qu'elle ne risque pas de tomber. Du moins le pense-t-elle. Alors elle en profite pour se retourner. Elle regarde toutes ces personnes heureuses, elle rit en voyant leur bonheur et en sentant leurs mains sur ses seins. Sa jupe est remontée jusqu'à ses hanches, son haut de bikini ne cache plus ses rondeurs. Elle ferme les yeux et se mord la lèvre en sentant tous ces gens avoir envie de la toucher, partout. Car sa vulve n'est pas en reste. Certains tentent même d'y introduire un doigt, mais il ressort toujours aussitôt.
Les yeux fermés, elle ne voit pas venir le moment où elle chute. Heureusement, elle est retenue par plusieurs personnes à la fois. Elle est remise debout sans même avoir besoin du moindre effort. Elle se retrouve enlacée sans même savoir qui ça peut être. Elle se remet tout simplement à danser, acceptant tout de tout le monde.
Puis arrive le moment où quelqu'un ose se mettre face à elle. C'est une autre femme, qui lui sourit de toutes ses dents. Dans son regard, Christelle comprend qu'elle est impressionnée qu'elle ait osé faire ça. Mais Christelle ne se rend pas vraiment compte de ce qu'elle vient de faire. Ce n'était pas prémédité, elle en a juste eu envie.
La femme prend son visage dans ses mains et l'embrasse avec une passion qui surprend Christelle. Mais la surprise n'est que furtive. Christelle flotte sur un nuage, certes teinté de diverses substances. Elle rend son baiser à la femme, cherche sa langue.
Ce contact-là la rend folle. Jamais elle n'a embrassé une autre femme. Elle continue de l'embrasser en ondulant contre elle. Dans une sorte de brouillard de bonheur, elle repère l'homme derrière la femme. Sûrement son mari. Celui-ci caresse les fesses de sa femme et se délecte du spectacle. La femme plaque sa main entre les cuisses de Christelle. Ce n'est qu'à ce moment qu'elle se rend compte à quel point elle mouille déjà.
Elle jouit très rapidement, d'autant plus qu'un homme frotte une belle érection contre ses fesses. Alors une main dans le dos pour apprécier encore plus ce contact, elle se laisse totalement aller aux doigts de la femme.
Lorsque celle-ci les retire, elles se sourient. Simplement. Le mari récupère sa femme et l'embrasse avec passion en la serrant très fort dans ses bras, et Christelle se retourne vers l'homme qui bande contre elle.
Il est plus jeune qu'elle, c'est un fait. À peine plus de vingt ans. Une bonne dizaine d'années de moins qu'elle. Elle lui sourit, lui prend la main.
Puis, les seins toujours à l'air, elle le tire parmi la foule pour trouver un endroit plus tranquille.
Après ce bain de foule, le contact dont elle a besoin ne demande que deux bras, deux yeux, une bouche, un torse musclé contre lequel sentir ses seins écrasés, et un membre bien raide au fond d'elle...