La suite de mes posts publiés sur le réseau Mewe en 2025...

 

05/05/2025

 

Christelle est surexcitée. Tendue, jusqu'à son âme, et aussi un peu craintive aussi. Son dernier rancard qui date d'il y a plusieurs mois avait été un vrai fiasco. Elle n'avait même pas été au-delà du dîner.
Depuis son séparation avec celui qui avait été son mari pendant plus de 10 ans (et son petit ami puis compagnon pendant 7 ans avant cela), Christelle a décidé de jouir de son corps. Quelque part, la trahison de son mari a été une bénédiction. Aujourd'hui elle se rend compte qu'elle n'essayait plus vraiment de lui plaire que petit à petit, elle ne le voyait plus que comme le père de ses enfants, et se voyait elle-même comme la mère de ses enfants. Lorsqu'elle se faisait belle, c'était uniquement pour elle, il n'entrait plus en ligne de compte. Mais cette relation était sûrement plus facile à vivre que la solitude. Lorsqu'on a passé 17 ans avec quelqu'un, on s'habitue même à ses petits travers, qui nous rassurent parfois autant qu'ils nous irritent. À tel point qu'elle n'avait jamais pensé à le quitter. Mais lorsqu'elle avait trouvé la petite culotte de la chef de service de son mari sous le lit conjugal, tout avait été remis en question, et un grand chambardement avait eu lieu.
Si elle avait été fâchée (et pas qu'un peu!) sur le coup, ils s'étaient pourtant quittés en adultes responsables. L'acte manqué de son mari (car il y avait forcément une part de lui qui avait voulu laisser cette culotte à cette place) les avait forcés à se poser des questions indispensables, et il en était ressorti que l'amour avait fondu, des deux côtés. Et il ne servait à rien d'insister, car jamais aucun des deux n'avait aimé faire du mal à l'autre. Il s'en était énormément voulu, d'ailleurs, et Christelle savait qu'il était honnête.
Une fois seule, les remises en question n'avaient pas cessé pour autant. Christelle avait d'abord profité de la vie: une semaine sur deux, elle n'avait plus à s'occuper des enfants, en plus de son travail! Et mine de rien, elle s'était rendu compte que cette activité-là lui prenait un temps non négligeable. Elle pouvait donc faire ce qu'elle voulait: sortir, shopping, sport... Et rencontrer de nouvelles personnes. Des hommes particulièrement. Mais les hommes de son âge, ceux qui l'attirent particulièrement, sont pour la plupart casés, en couple... et en grande majorité fidèles! De toute façon, elle n'allait pas faire vivre à une autre ce qu'elle avait elle-même vécu. Et Christelle peut fantasmer sur les hommes plus jeunes, elle pourrait même se faire tringler par un d'eux avec grand plaisir. Mais elle sait aussi que les coups d'un soir ne la combleront pas.
Alors elle avait tenté l'aventure des sites de rencontre. Par deux fois. Le premier s'est avéré être marié, et ses lamentations sur sa femme qui le délaisse n'avaient pas eu l'effet escompté sur elle. Sentir un membre viril en elle lui manquait, certes, mais elle n'était pas non plus affamée à ce point! Et le deuxième... Tant qu'il était derrière son ordinateur, il était sympa, marrant, intelligent. Il avait vraiment tout pour lui plaire. Mais une fois en face à face, elle avait bien senti qu'il n'en avait plus rien à faire de ce qu'elle lui racontait. Il voulait la baiser... et sûrement l'oublier ensuite pour passer à une autre. Alors elle l'avait laissé payer l'addition et était rentrée chez elle. Seule.
Puis il y a eu l'anniversaire de Mathilde, sa collègue préférée. Elle y a rencontré Jean-Paul. Et Jean-Paul est beau, environ 45 ans, musclé mais pas trop. Sa barbe de huit jours grisonnante la fait carrément vibrer. Ça lui donne un petit côté rebelle qui l'excite au plus haut point. Puis il est galant sans y paraître. Il a poussé ça jusqu'à un art. Il vous ouvre la porte, vous sert à boire ou à manger et vous accompagne même aux toilettes pour garder la porte qui ferme mal, et tout ça sans vous donner l'impression d'être une petite chose fragile à ses yeux. C'est tout simplement naturel, pour lui, d'être gentil. Et pourtant, sa voix, son attitude et son regard vous dit qu'il ne faut pas abuser de cette gentillesse... et qu'il peut tout aussi bien être capable de l'inverse.
Christelle a passé une bonne partie de la soirée avec lui. Ils ont beaucoup échangé sur leur séparation respective. Et même sa séparation à lui avait été pleine de gentillesse et de respect mutuel. D'après ses dires, en tout cas. Christelle n'est pas totalement dupe sur la nature humaine. Mais visiblement, Jean-Paul était un homme connu dans la soirée, parmi les amis de Mathilde. Et connu justement pour être un homme bien, de ce qu'elle avait pu entendre ici ou là.
Et cette perle-là lui avait donné son numéro. Capable de casser les codes, ça avait donc été à elle d'appeler pour qu'ils se revoient.
À peine avait-elle raccroché que son coeur qui battait la chamade menaçait de lâcher. Il avait accepté, et rien que ça suffisait à l'exciter. Elle n'avait même pas tenté de résister. Elle s'était déshabillée en s'imaginant les paluches de Jean-Paul s'occuper de le faire. Sur le canapé, elle avait planté ses doigts en elle, mais ça ne faisait pas assez illusion. Elle était donc partie chercher son "amant muet", comme elle dit à ses copines en rigolant. Elle imaginait très bien Jean-Paul avoir un sexe de cette taille-là, celle qui la remplit complètement. Elle adore particulièrement écarter les jambes le plus possible, et se l'enfoncer à l'envers, pour sentir les couilles en silicone frapper contre son clitoris. Et jouir fort. Si fort qu'un petit jet de cyprine jaillit parfois de son sexe.
Puis elle avait passé une journée entière à se demander comment ça allait se passer. Il l'avait carrément invitée chez lui, pour lui prouver qu'il est aussi bon cuisiner que ce qu'il avait affirmé lors de la soirée. Et tous les scenari qu'elle a pu se faire n'ont fait que la persuader d'une chose: elle devra commencer par le sucer. Il fut un temps, elle aimait beaucoup faire ça. Dans sa folle jeunesse. Mais elle n'avait plus pratiqué depuis un sacré moment.
Alors c'est décidé, il reste trois jours à Christelle pour s'exercer et affiner sa technique de fellation. Elle savait qu'elle avait bien fait d'acheter un "amant" à ventouse. Et dès qu'elle en a l'occasion, Christelle le colle contre un mur et le suce, retrouvant des sensations oubliées, qui lui procurent un plaisir nouveau, même avec ce bout de plastique, lorsque le gland factice vient cogner au fond de sa gorge et obstrue sa trachée. Mais il ne faut pas oublier le regard... Le regard, c'est 50% d'une bonne pipe, elle en a toujours été persuadée...

 

 

12/05/2025

 

Il m'arrive d'en avoir honte. Mais même cette sensation m'incite à continuer. Je suis une exhibitionniste. Il n'y a rien qui puisse m'exciter autant que montrer un bout de sein, voire toute ma poitrine, ou même mes fesses ou ma chatte. Toujours en public, dans des endroits qui n'y sont pas dédiés. Si vous me voyez nue sur la plage, ce ne sera pas sur la partie réservée aux nudistes. Ce ne serait qu'au moment de me changer, alors que ma serviette tombe malencontreusement. Et peu m'importe si je choque.
Non, je vous mens. Surprendre des regards choqués m'excite au moins tout autant que les regards lascifs. Et pourtant, j'étais une adolescente plutôt complexée.
C'est d'ailleurs à la mer que tout a commencé. De façon assez banale, je dois avouer. J'étais en bikini à jouer dans l'eau avec des amies. J'ai remarqué le regard d'un homme, près de nous. Il me regardait avec envie et j'en ai été flattée. Je lui ai simplement souri, il m'a souri en retour. Puis une de mes amies m'a fait remarquer que j'avais un sein à l'air. Je ne l'avais pas vu, pas senti. Honteuse, je l'ai caché et ai remis le tissu dessus. Après ça, je n'arrivais plus à regarder l'homme.
Mais lorsque je suis rentrée, je n'ai pas arrêté d'y penser. Me revoir lui sourire alors que mon sein gonflé pointait à cause de la fraîcheur de l'eau. L'imaginer croire que je l'avais fait exprès pour lui... Je n'ai pas pu résister. Je me suis masturbée violemment, voyant encore et encore son regard posé sur moi.
Peu de temps après, je m'essayais au topless sur le sable. J'aimais beaucoup. Mais il n'y avait rien de semblable à ce que j'avais ressenti la première fois.
Ce n'est qu'une fois où en repartant de la plage j'avais mis ma jupe courte sans remettre ma culotte que j'ai compris réellement ce que j'aimais. Assise dans le bus qui nous ramenait en ville, j'ai surpris un quarantenaire regarder sous ma jupe. J'ai fait comme si de rien n'était une question me turlupinait alors que, faisant comme si de rien n'était, je le voyais continuer de lancer des coups d'œil insistants entre mes cuisses. C'est mon amie Rose, assise en face de moi, qui m'a répondu:
-- Eva, je voudrais pas dire, mais on voit que t'as pas mis de culotte...
Les autres ont rit, et j'ai rapidement croisé les jambes, devenue toute rouge. Ce n'était pas pour cacher ma chatte. C'était plutôt pour qu'elle ne voie pas que ce qu'elle venait de me dire m'avait fait mouiller! Non pas que le fait qu'elle ait vu ma chatte m'ait excitée. Elle l'avait souvent vu dans les douches communes que nous prenions au sport ou à la piscine. Mais l'inconnu, lui...
Et de retour chez moi, rebelote. Partie de jambes en l'air avec mes doigts en revoyant les yeux de l'homme rivés sur ma chatte.
Depuis ce jour, je ne porte plus ni culotte ni soutien-gorge. Chaque occasion est bonne pour montrer ma chatte, mes fesses ou mes seins. Exciter des inconnus et des inconnues qui m'excitent à leur tour.
Et aujourd'hui, étant à la fac et non plus au lycée, je suis plus tranquille. Mes amies se sont faites à l'idée que j'étais exhib H24. Elles savent que ça m'excite. Au début, elles ont trouvé ça bizarre et trouvaient ça même un peu énervant. Forcément, les mecs les mataient un peu moins! Mais elles ont compris bien vite que c'était aussi un mode de vie, proche, finalement, du naturisme. L'hiver, je ne suis pas à l'aise, sous toutes ces couches de vêtements. Dès que je le peux, je suis totalement nue. Et même les regards de mes amies réussissent à m'exciter un peu. Rose ne l'avouera jamais mais cela lui fait quelque chose. je le remarque à la façon qu'elle a de me regarder lorsqu'on est entre nous dans un appart et que je suis nue. Je n'arrive juste pas à bien définir si c'est de l'envie pour mon corps ou qu'elle m'envie d'oser, qu'elle aimerait se lancer elle aussi.
Aujourd'hui, il fait beau et chaud. Pour aller dans le métro et rejoindre les copines au parc près du lac pour une soirée étudiante qui promet d'être bien arrosée, j'ai choisi ma tenue: mes tennis vertes qui me donnent un air de sportive (ce que je suis, pour dire la vérité), un petit short blanc qui ne cache pas le bas de mes fesses et qui me moule tellement que la ligne de ma vulve en est visible, et un haut blanc transparent à manches longues qui voile tout juste mes seins. À peine ai-je à lever un bras pour qu'un sein soit complètement visible. Dans un sac à dos, j'ai quand même pris de quoi me couvrir un peu pour lorsque la fraîcheur de la nuit poindra son nez... et que les esprits seront un peu trop échauffés.
Je m'assieds entre deux femmes et plonge le nez sur mon portable (comme tout le monde ou presque) et croise et décroise les jambes innocemment pour les personnes en face de moi. Avec cette pratique, j'ai beaucoup amélioré ma vision périphérique, pour voir les gens me regarder sans les regarder directement.
Je ne peux donc pas rater l'homme assis en face de moi, juste à côté de la sortie, qui gesticule, comme s'il ressentait une gêne. Ce sont les signes de l'excitation. Sur ma droite, je peux voir l'écran de la femme au décolleté généreux. J'ai un petit sourire en coin, faisant mine que c'est quelque message reçu qui me fait rire, lorsque je réussis à lire un peu. Elle parle de moi, dit à quelqu'un que je suis habillée comme une trainée... mais une jolie trainée, si j'en crois ce qu'elle écrit.
Je relève la tête et regarde innocemment vers le fond de la rame en me caressant la nuque. Je sens l'air caresser l'entièreté de mon sein gauche. Dans la périphérie, je vois l'homme scotché à cette vision. Mais il n'est pas le seul. Hommes, femmes, adolescents et même enfants... C'est comme si la rame entière matait mon sein. Je recroise les jambes, au cas où l'excitation qui monte en moi formerait un petite tâche entre mes cuisses. Je n'aurais peut-être pas dû choisir du blanc. De façon tout à fait innocente, je replonge sur mon portable. L'homme a posé sa main sur entre-jambes et ça me fait sourire de nouveau. À plusieurs reprises, je repasse rapidement une main puis l'autre sur ma nuque, avant que mon arrêt n'approche.
Avant que le métro ne s'arrête, je me lève et m'accroche à la barre en hauteur, débout juste devant l'homme qui était devant moi. Cette fois, ce sont mes deux seins qui sont visibles. Je regarde par la fenêtre, comme si de rien n'était mais lui, je le vois, n'en peut plus. Je sens cette tension en lui contre laquelle il lutte. Il aimerait sauter sur mes petits seins et les sucer à m'en faire gémir de plaisir.
Il n'est pas particulièrement beau, et trop vieux pour moi. Mais peu importe la personne... Faire naître cette tension chez quelqu'un me rend tellement heureuse!
La brune à large poitrine qui était assise près de moi se lève à son tour alors que nous arrivons dans la station. Dans le reflet de la fenêtre, je la vois maîtriser l'arrêt du train avec brio, sans même se tenir à une barre quelconque, et surtout, sans quitter mes fesses des yeux. Je me demande même si elle n'est pas en train d'en prendre une photo.
Les portes s'ouvrent. Les gens qui attendent dehors semblent stupéfaits de me voir les seins à l'air, jusqu'à ce que je lâche la barre et m'avance dans la foule.
Même dans les marches qui m'amènent jusqu'à la surface, je sens la présence de la dame derrière moi. Je peux presque sentir son regard sur mes fesses. Cela m'excite énormément, d'autant que je commence à ressentir aussi un peu de peur. Ce genre d'exhibition, seule, peut parfois être risquée. Mais vu que c'est devenu mon quotidien, je sais gérer, particulièrement en journée. Arrivée sur le trottoir, je me dirige vers le passage piéton. La dame vient se poster juste à côté de moi. Elle se tourne vers moi et me sourit. Je lui rends son sourire, beaucoup plus mal à l'aise qu'elle.
-- Merci, me dit-elle simplement.
Dans le même temps, je sens sa main glisser un bout de carton râpeux dans l'arrière de mon short, coincé dans la ceinture. Puis elle part sans un mot de plus sur la gauche. Le feu passe au vert et je suis entraînée malgré moi par la foule qui se presse.
Ce n'est qu'arrivée de l'autre côté de la rue que je peux récupérer le carton, tombé plus bas dans mon short. Je dois donc y plonger la main devant tout le monde. Ce simple geste semble générer des réactions assez similaires à mes exhibitions et je souris de plaisir en posant les yeux sur ce qui s'avère être une carte de visite: "Nathalie Caral, Sexologue". D'abord, je me tends, vexée. Quoi? Elle pense que j'ai un problème et qu'aurais bien besoin d'une thérapie? Par réflexe, je relève la tête et regarde de l'autre côté de la rue dans l'espoir de la voir et réussir à la rattraper pour lui dire le fond de ma pensée. Bien sûr, je ne la trouve pas. Mais me revient en tête ce "Merci" qui semblait si sincère. Avant de jeter la carte au sol, je la retourne et y voit un petit message manuscrit, qu'elle a dû écrire lorsque je me suis levée et que je ne la voyais pas dans la fenêtre: "Appelez-moi, si vous recherchez un job étudiant".
Je n'en crois pas mes yeux! Je n'ai pas le temps de me remettre de cette découverte que la voix de Rose me sort de ma torpeur:
-- À chaque fois que je me dis que tu ne pourras pas faire plus visible sans te promener à poil, tu réussis toujours à me surprendre!
J'éclate de rire en rangeant la carte de visite rapidement. Au même endroit où elle était précédemment, pour être sûre que Rose ne la voit pas et ne me pose pas mille questions.
-- Allez, viens, me dit-elle après m'avoir serrée dans ses bras en ricanant de plus belle lorsqu'elle remarque que le simple fait de lui ouvrir les miens dévoile mes seins. les autres ont déjà commencé le volley-péro!

 

 

16/05/2025

 

Lorsque Rachelle avait vu l'annonce du Velvet World (son club libertin où elle se rendait régulièrement avec quelques amies), elle s'est empressée de s'inscrire. "Speed Dating Femdom" en était l'intitulé. Depuis qu'elle était célibataire, Rachelle s'était fait un point d'honneur à multiplier les expériences. Avec son ex, ils y allaient déjà de temps en temps. Son truc à lui, c'était de la baiser devant tout le monde. Parfois, il l'amenait dans le gloryhole et la baisait pendant qu'elle suçait des queues à la chaîne. C'était une relation très prometteuse, mais elle n'avait pas eu ni l'envie ni le courage de le suivre lorsqu'il avait été muté à l'autre bout de l'hexagone. Il ne lui en avait pas voulu et ils restaient en contact: Rachelle avait dans l'idée de le rejoindre dans le sud pour ses prochaines vacances.
Mais depuis qu'il était parti, elle s'autorisait bien plus de fantaisies lors de ses soirées au Velvet. Lors d'une soirée terminée au Hammam avec un couple, elle avait découvert le plaisir saphique. L'homme ne faisait que regarder en se branlant pendant que les eux femmes s'étaient fait jouir à de multiples reprises. Loin de la détourner du plaisir de recevoir une queue bien raide entre ses cuisses, cette nouveauté l'enchantait au plus haut point.
De même, elle s'était découvert une attirance pour l'autorité et la contrainte. Un homme lui avait proposé, une fois, de l'emmener dans la chambre "rouge". Il l'avait attachée à une table, bras et jambes écartées impudiquement, un foulard sur les yeux, et s'était "servi", comme il avait dit. Quelle explosion de plaisir! Depuis, elle traînait de plus en plus dans ce coin du club, dans l'espoir de se faire "happer" par un homme dominant. Ce qui était arrivé quelque fois encore. Ce qui lui avait valu de goûter à la fessée, douloureuse et délicieuse à la fois, même si elle trouvait les hommes un peu ridicules de vouloir frapper une femme.
Cette soirée, donc, reliait ses deux nouveaux plaisirs. Il était hors de question de rater ça! D'autant qu'elle n'avait encore jamais goûté à l'autorité d'une femme, qu'elle imaginait plus subtile et plus psychologique que physique et brutale... Même si la brutalité avait ses bons côtés, elle devait bien l'avouer!
Le début de soirée fut plutôt décevant pour Rachelle. Elle s'était apprêtée de façon sexy, limite provocante, sans tomber dans le vulgaire. À l'entrée, on lui avait donné un joli petit ras-le-cou pour signifier qu'elle s'était inscrite en tant que soumise. Les Dominantes, elles, portaient toutes sur elles une paire de menottes, mises en évidences sur leur tenue d'une façon ou d'une autre. À chaque tour, elles avaient dix minutes d'entretien avec une Dominante. Toutes les menottes devaient rester ainsi jusqu'à ce que toutes les Dominantes aient rencontré toutes les soumises et soumis (car il y avait un groupe d'hommes, aussi).
Rapidement, Rachelle s'était demandé si elle était bien à sa place. Les soumis et soumises présents avaient presque tous beaucoup d'expérience dans le domaine, alors qu'elle, aucune. Et c'était sans parler des Dominantes! Les premières qu'elle avait rencontrées lui avaient fait passer une sorte d'entretien d'embauche très sérieux, alors qu'elle prenait ça pour un jeu. Un d'elles s'était même agacée et lui avait dit qu'elle faisait perdre son temps à tout le monde. Heureusement, elle avait reconnu un ou deux personnes. Chloé et Adrien, tous deux soumis, lui avaient remonté le moral pendant une de leurs pauses (car il y a avait plus de soumis que de Dominantes).
-- Tout le monde a commencé en débutant, juste par curiosité, lui avait dit Adrien.
-- Sauf les barjots qui ont commencé juste pour se sentir puissants! avait rajouté Chloé en riant. Mais je peux te dire que certaines Dominantes aiment initier des soumises, aussi. Peut-être qu'il n'y en a pas ce soir, mais un jour, tu en rencontreras une.
-- Ou peut-être es-tu faite pour un Maître ou non une Maîtresse... Je t'envie presque! Tu as encore tant de choses à découvrir!
Adrien était un homme très enjoué. Leur toute première rencontre avait été au gloryhole. Ils s'y étaient rendu en même temps, Rachelle accompagnée de son ex, et par la suite, il avait tenu à leur offrir un verre pour le moment passé. Après cela, une sorte d'amitié s'était construite entre eux. Ils se parlaient toujours un peu, en début de soirée, avant de se séparer dans leurs errances charnelles.
Pour Chloé, cela avait été plus direct. Une fois où son ex la prenait sur une banquette, Chloé et son homme s'étaient approchés. Chloé s'était fait prendre par son mec, les yeux dans les yeux avec Rachelle. Une expérience inoubliable qui les avait forcément rapprochées.
Après cette petite discussion, Rachelle était repartie avec plus d'entrain. Même lorsqu'elle sentait que la Dominante n'était pas du tout intéressée, elle ne se démontait pas, restait digne et ne baissait pas la voix comme pour s'excuser d'exister.
Jusqu'à Madame Catarina et son accent hispanique si sexy. Les deux premières minutes, Rachelle fut prise au dépourvu. Pas de "Quelle est ton expérience dans le domaine de la soumission?" ou de "Quelles sont les pratiques que tu préfères ou que tu refuserais?" ou encore "Qu'est-ce qui t'amenée au Bdsm?". Non, Madame Catarina lui posait des questions sur ses passions, lui dit qu'elle lisait énormément et qu'elle considérait la lecture comme ce qui sauverait l'humanité... Pendant dix minutes, elles échangèrent simplement comme des amies. En fait, cela s'était passé exactement comme Rachelle s'imaginait un speed-dating entre célibataires. Lorsque la petite clochette sonna, Rachelle sursauta même, n'ayant pas vu les minutes défiler. Elle se rendit alors compte qu'elle ne s'était pas une seconde comporté comme ce qu'elle pensait qu'une soumise devait faire. Elle se leva de la chaise, la remit à sa place et pencha la tête en remerciant Madame Catarina.
-- C'est moi qui té remercie...
Le sourire qui accompagnait ces mots fi rougir Rachelle malgré elle. Elle retourna vers le bar où Adrien et Chloé se trouvaient aussi, et ils virent aussitôt que le déclic s'était fait.
-- Non, elle est juste super sympa, se défendit Rachelle. Elle ne m'a même pas parlé de Bdsm. On a juste discuté...
-- Elle a fait pareil avec moi, lui répondit Chloé.
-- Et moi aussi, précisa Adrien.
-- Il faut se méfier, tout le temps, des Dominants, reprit Chloé. Les choses les plus insignifiantes peuvent parfois prendre des tournures tout à fait inattendues.
-- Et on sent qu'elle, elle n'est pas venue pour repartir avec une soumise à tout prix. Ce qu'elle veut, c'est une "relation", et non pas juste quelqu'un avec qui partager des séances.
-- Parce qu'il y a une différence?
-- Et de taille! s'exclama Chloé. Parce qu'elle ne ferait pas de toi juste "une" soumise, mais "sa" soumise. C'est à la fois dangereux... et tellement intense...
-- Moi, je ne pourrais pas, continua Adrien. Ce genre de relation, c'est du quotidien. Pour moi, c'est plutôt un fantasme qui doit le rester.
-- Mais c'est aussi ce genre de femme qui te fera te découvrir toi-même avec délicatesse et attention. Parce que son truc à elle, ça doit plutôt être de dresser que telle ou telle pratique en particulier.
Rachelle avait bu son verre en jetant de nombreux coups d'œil vers la belle hispanique. À plusieurs reprises, elle avait dû baisser les yeux alors que la femme tournait son regard vers elle.
À la fin de la période de rencontres, les soumis et soumises furent appelés sur la scène. Chacun et chacune d'eux avait fait ses choix (3 maximum dans l'ordre de préférence) et les avaient inscrits sur un bout de papier. Les Dominantes se rendirent dans la salle rouge pour faire leur choix en fonction de celui des soumis et soumises. Elles devaient donc accepter ou non, et débattre en cas de litige.
Ce qui fut le cas pour Chloé, par exemple. Elle avait mis Madame Emily en premier choix, tout comme deux autres soumises. mais Madame Emily, elle préférait un des deux autres. Elle dut donc s'assurer que le deuxième choix de Chloé, Madame Fabienne, était d'accord. ce qui fut le cas. Malheureusement pour la troisième, elle repartirait bredouille car ses deuxièmes et troisièmes choix étaient déjà prises.
Pendant cette petite délibération, les portes du club avaient été ouvertes, comme un samedi soir normal.
Rachelle sentit son cœur battre en se rendant compte que les résultats seraient donnés en public!
Quelques minutes plus tard, la musique fut coupée et le groupe de Dominantes entra sur scène à son tour. Rachelle s'en voulut, car elle n'avait mis qu'un choix: Madame Catarina. À cause de ça, elle allait sûrement repartir et se taper la honte devant tout le monde.
L'animatrice de la soirée arriva sur le devant de scène et expliqua aux nouveaux arrivants comment les choses s'étaient passées et dans quelle merveilleuse ambiance tout s'était déroulé.
-- Maintenant, Mesdames, c'est à vous. Nos belles et sévères Dominantes ont délibéré et ont accepté ou refusé les choix des soumises et soumis. Afin de montrer votre accord, chacune d'entre vous viendra donc se placer derrière la personne que vous avez acceptée. Pour signifier votre accord, Mesdemoiselles et Messieurs, vous porterez vos mains dans votre dos et serez entravés par ces Dames! C'est à vous!
Chacune son tour, les Dominantes vinrent sur le devant de la scène. Toutes prirent leur temps, dévisagèrent l'ensemble des soumis et soumises, leur sourit, jusqu'à se rendre derrière la ligne qu'ils et elles formaient. Chaque fois qu'une Dominante s'arrêta derrière un homme ou une femme, celle-ci mettait ses mains dans son dos, sentait les menottes enserrer ses poignets, et la foule applaudissait.
Lorsque vint le tour de Madame Catarina, Rachelle sentit ses jambes se dérober. Il lui fallut un bel effort pour rester debout. Surtout lorsqu'elle vit que la Dame en question, bien que lui offrant un sourire à une ou deux reprises, semblait plus attirée par deux autres soumises, qu'elle flatta même d'une petite caresse sur la joue sur l'avant-bras. Puis elle disparut derrière. Rachelle regardait droit devant elle, incapable de réfléchir. Elle ne réussit pas à savoir si elle s'était arrêtée derrière quelqu'un d'autre.
Jusqu'à sentir son souffle dans sa nuque. Tout son corps se tendit, elle sentit même ses tétons se mettre à pointer en une seconde, un long frisson parcourir tout son corps.
-- Voilà une réaction très appropriée, lui souffla Madame Catarina à l'oreille.
Sans répondre quoi que ce soit, Rachelle passa ses mains dans son dos. Aussitôt, elle sentit le métal froid entourer ses poignets. Elle les serra assez fort, visiblement avec délectation. Puis une main fine et solide à la fois se plaqua sur ses fesses et la poussa en avant. Toute l'assemblée les applaudit, sans que personne, au fond, ne soit vraiment conscient de ce qui se passait dans le corps et l'esprit de Rachelle.
Dans son corps, c'était un ouragan de sensations: son cœur galopait de peur, de terreur, même. Elle se demandait ce qu'elle avait fait. Allait-elle seulement aimer ça? Et avec cette femme? Mais en même temps, elle était tout simplement trempée. Chaque fois que le regard sombre et pourtant si lumineux de Madame Catarina se posait sur elle, il déclenchait une vague de plaisir. Ce n'étaient plus des papillons qu'elle avait dans le ventre, mais une armée de fourmis qui, de leurs mandibules, la rongeaient sans pitié. Comment est-ce que le désir pouvait devenir aussi violent?
La fin de la cérémonie, Rachelle ne la vit pas venir. Il n'y avait plus rien autour d'elle que cette main qui était restée sur ses fesses le temps que les autres Dominantes ne choisissent leur soumis ou soumises. Chloé et Adrien avaient été acceptés aussi et elle en fut ravi, bien que de loin, uniquement.
La musique reprit, et la scène fut vidée. Madame Catarina avait emmené Rachelle directement au bar, y retrouvant visiblement quelques amis qui la félicitèrent d'avoir mis le grappin sur une des plus belles du lot. Rachelle fut un peu honteuse des mots choisis mais elle les remercia du compliment, se sentant malgré tout un peu flattée, surtout en voyant que dans leur bouche, cela ne semblait n'avoir rien de méprisant ou d'insultant.
Elle écouta sans vraiment entendre la discussion qui s'ensuivit, bercée par le chant mélodieux de la voix de Madame Catarina. Mais avant qu'elle ne trouve le temps long, elle se rendit compte que les choses commençaient déjà. Madame Catarina tendit un verre d'eau à Rachelle. Comme elle était mains liées, celle qu'elle appellerait sûrement bientôt "Maîtresse" la fit boire à petites gorgées sous les regards rieurs de ses amis. La honte qu'elle ressentit avait pourtant quelque chose de doux.
Lorsque le verre fut terminé, la main de Madame Catarina se posa à nouveau sur ses fesses et elle s'excusa auprès de ses amis en la poussant à travers l'établissement de plus en plus rempli. Elles se rendirent dans le petit couloir qui menait à la salle rouge, Mais Madame Catarina ouvrit une autre porte.
Cette pièce, qu'elle n'avait encore jamais vue, était très lumineuse. ce qui la surprit d'abord, car pratiquement tous les autres endroits étaient plutôt tamisés. Contre un mur, il y avait un canapé. D'un côté de celui-ci se trouvait un petit minibar, et de l'autre une armoire blanche comme la lumière, qui devait contenir différents ustensiles au plaisir.
Mais au milieu de la pièce, Rachelle vit ce qu'elle ne s'attendait pas à voir dans un tel endroit: un fauteuil gynécologique bleu ciel et son tabouret à roulettes assorti.
-- Ici, nous serons tranquilles pour faire plus ample connaissance, lui dit Madame Catarina en la libérant des menottes.
Rachelle sortit de sa torpeur, un peu rassurée que la pièce ait choisie pour sa tranquillité et non pour son mobilier!
-- J'ai été séduite par ta beauté intérieure, bien que ce ne fut que fugace... Mais je pense qu'il est tant de me montrer ta beauté extérieure.
Rachelle rougit. Elle voulut, un instant, faire mine de ne pas comprendre, mais il n'y avait aucun sous-entendu.
-- Bien sûr, répondit-elle, la voix un peu chevrotante. Elle retira délicatement son haut, puis sa mini-jupe, ne gardant que ses talons aiguilles, ses bas, son string et son soutien-gorge. Madame Catarina la scruta de longues secondes, et la fit tourner sur elle-même. Ses mains palpèrent ses fesses, et au stress vint se mêler un peu de plaisir. Ses mains étaient à la fois douces et sûres d'elles.
-- J'avais peur que ce ne soit juste ta jupe qui te donnait de si belles fesses. Mais je vois maintenant qu'il n'en est rien.
-- Merci Madame, balbutia Rachelle, à la fois excitée et mal à l'aise d'être scrutée et touchée ainsi.
Dans son dos, elle sentit son soutien-gorge être dégrafé. Elle laissa Madame Catarina le lui enlever en frémissant, mais remarqua que le tissu ne finit pas sa course au sol, comme elle s'y attendait.
Puis elle sentit la femme s'accroupir derrière elle. Délicatement, elle lui souleva une jambe, puis l'autre, pour retirer ses chaussures. Rachelle la fraîcheur du linoléum sous ses pieds. Pour être aussi frais, il devait être posé à même une dalle de béton. Les doigts de Madame Catarina s'agrippèrent alors à l'élastique de son string et le fit glisser. Encore une fois, elle le garda avec elle. Elle se releva et fit tourner à nouveau Rachelle pour qu'elles se retrouvent face à face.
Madame Catarina reniflait doucement le string de Rachelle et cela la fit rougir.
-- Es-tu excitée? lui demanda la Dame en passant une bretelle de son soutien-gorge autour de son cou, et le laissant pendre comme une sorte de collier.
-- Un peu, j'avoue... Mais surtout stressée. Vous ne m'avez pas posé la question, mais je suis totalement novice...
-- Je le sais, ricana la femme. Je l'ai su tout de suite. La seule question que je me pose à ton sujet, c'est... Jusqu'où es-tu capable d'aller pour explorer ce côté de toi. Ton inscription à cette soirée, alors que tu n'as aucune expérience en la matière, me fait penser que tu es prête à aller très loin, tant que tu es bien guidée... Mais il peut m'arriver de me tromper, et si ça se trouve, tu es le genre de petite gamine qui a trouvé une lubie rigolote et plutôt tendance, mais qui en fait...
-- Je ne suis pas une...
Mais Rachelle n'eut pas l'occasion de terminer sa phrase. Avec un geste vif sans être brutal, Madame Catarina enfonçait le string dans la bouche de Rachelle qui, surprise, ne l'empêcha pas.
-- Voici ta première leçon en tant que soumise, ma belle. Lorsque je parle, tu ne m'interromps pas. Et tant qu'à y être: si tu considères que je me trompe, prouve-le-moi. Les paroles ne sont que des paroles. Seuls les actes comptent.
Rachelle en resta bouche bée. Elle n'eut pas un geste pour retirer son string de sa bouche. Elle regarda Madame Catarina avec de grands yeux. Celle-ci soutint son regard sans aucune difficulté ni cillement, attendant de voir la réaction de cette novice.
Rachelle baissa finalement le regard et hocha la tête. L'expérience de Madame Catarina était telle qu'elle ne put que remarquer que dans le même temps, les tétons de Rachelle avaient durci.
Avec un sourire, elle attrapa le bout pendant du soutien-gorge et s'en servit comme d'une laisse pour diriger Rachelle vers le fauteuil qui trônait au milieu de la pièce.
-- La première qualité d'une soumise, à mon sens, c'est sa capacité à l'impudicité. Voire à l'indécence, lui dit-elle en lui retirant le string de la bouche.
Sans attendre, Rachelle prit place sur le fauteuil, sentant ses fesses s'enfoncer dans le trou dont elle devinait très bien l'utilité, puis leva ses jambes pour les poser sur les étriers, avant de poser ses bras sur les accoudoirs. Son intimité était exposée à la Dame, et elle ne pouvait faire autrement que la regarder la scruter. Elle en sentit une grande gêne, d'abord. Et elle évitait autant que possible le regard de cette femme. Pourtant, plus le temps passait, plus elle s'habitua à ces yeux rivés sur chaque partie de son corps. Madame Catarina ne disait rien, le silence était pesant. Mais petit à petit, elle accepta de recevoir le regard la délicieuse femme devant elle, et réussit même à le soutenir un peu.
Ce n'est qu'à ce moment-là qu'elle comprit que son corps lui plaisait. Son corps entier. Et elle se sentit mouiller pour de bon.
-- La vue vous plaît? demanda-t-elle autant pour briser ce silence que pour montrer à Madame Catarina qu'elle gagnait en assurance.
-- C'est un pur délice, lui répondit-elle en s'avançant vers elle.
Elle posa une douce main sur son pubis, caressa le triangle isocèle que formaient ses poils au-dessus de sa vulve. Rachelle lâcha un soupir d'aise, et se mit à onduler légèrement. Alors qu'elle passait sur le côté du fauteuil, sa main remonta sur son ventre, y plantant légèrement ses ongles, une lèvre pincée entre ses mâchoires.
Elle passa finalement derrière le fauteuil et attrapa les bras de Rachelle pour les amener à elle. Rapidement, elle se retrouva attachée là, complètement nue, les jambes grandes ouvertes, à la merci de cette femme. L'idée l'apeura autant qu'elle l'excita.
Le peu de fois où elle s'était retrouvée dans ce genre de position, elle savait exactement ce qui allait suivre. Le gars allait sûrement lui bouffer la chatte un temps avant de la baiser sans ménagement.
Cette fois, elle n'avait aucune idée de ce que cette femme allait lui faire. Tout s'enchaînait avec une fluidité ahurissante, bien que Rachelle était sûre qu'elle improvisait au fur et à mesure.
Lorsque la belle et voluptueuse ibérique réapparut dans son champ de vision, elle lui lança un regard presque suppliant, le genre qu'elle réservait d'habitude à un homme dont elle avait la queue en bouche et qu'elle voulait absolument sentir ailleurs.
Comme seule réponse, Madame Catarina ricana.
-- Pas très pudique... et plutôt gourmande, hein? Il semblerait que je te fasse de l'effet avant même de t'avoir rendu la pareille. Après tout, si la soumise doit plaire à la Dominante, l'inverse doit être vrai aussi.
Un frisson de plaisir parcourut le corps de Rachelle. Elle se mit à onduler, et même à se tirer un peu vers l'avant, quitte à sentir ses bras lui tirer un peu, lorsque Madame Catarina commença à se déshabiller. Ce qui ne dura pas bien longtemps, en vérité. Elle retira la veste qui couvrait ses épaules, sa jupe fendue en cuir noir tomba rapidement au sol, laissant apparaître sa culotte et ses bas avec porte-jarretelle. En haut, elle ne portait qu'un soutien-gorge plein de dentelles.
Rachelle se mordit violemment la lèvre inférieure en découvrant ses formes. Elle se rendit compte que jamais, elle n'avait aussi excitée par le corps d'une femme, jamais elle n'avait désiré avec une telle violence une autre femme.
Catarina dégrafa son soutien-gorge par le devant. le tissu tomba au sol, révélant des seins aussi volumineux que fermes. Tout son corps respirait une certaine nervosité, une énergie qui fit dire à Rachelle qu'elle pourrait sûrement retrouver avec elle la brutalité qu'elle appréciait tant avec les hommes.
Puis vint le tour de la culotte. Madame Catarina posa ses mains sur ses hanches et laissa un moment Rachelle la regarder. Un élégant rectangle surplombait une vulve aux lèvres charnues.
-- Alors, Rachelle? Je te plais? demanda-t-elle enfin.
-- Beaucoup, avoua celle-ci sans aucune hésitation. Vous êtes magnifique, en vérité! s'empressa-t-elle d'ajouter.
-- Voilà un compliment plein de sincérité. cela dit, tu n'es pas vraiment en position de mentir, ajouta-t-elle ironiquement avec un regard vers le sexe de Rachelle.
Elle s'avança alors vers elle, attrapa le petit tabouret et s'assit dessus, entre les jambes de Rachelle. Cette dernière sentit une vague de plaisir la traverser à l'idée que les choses plus coquines allaient commencer, et que sa chatte palpitante allait enfin sentir la bouche de cette femme enivrante.
Au lieu de cela, elle sentit les mains de Madame Catarina ses poser sur ses fesses par-dessous le siège. Elle se laissa aller un instant au plaisir de ce contact, jusqu'à ce que Madame Catarina reprit la parole, sur un ton plus sérieux.
-- Nous arrivons au moment où soit nous prenons du plaisir et els choses se terminent, soit tu te lances pour de bon et deviens ma chienne docile. Enfin... je devrais plutôt dire que soit tu désires que je fasse de toi une petite chienne docile... J'aime beaucoup les chiennes dociles... ajouta-t-elle de sa voix chantante et ensoleillée, avec un sourire au-dessus de la vulve de Rachelle qui dégoulinait maintenant littéralement.
-- Je crois que... commença Rachelle après un petit temps de réflexion au rythme des caresses sur ses fesses. Je crois que j'aimerais essayer... Je veux dire... Je veux l'essayer... avec vous...
Madame Catarina sourit de plus belle en lui flattant les fesses de petites tapes amicales.
-- Voilà qui me ravit... car j'ai très envie de voir comment tu vas emprunter ce chemin! J'imagine que tu sais ce que docile veut dire... Mais sais-tu exactement ce que l'on entend par "chienne"?
-- J'imagine que c'est une femme plutôt... facile? Qui aime le sexe, avec n'importe qui... un peu comme les chiens qui sautent sur tout, mâles ou femelles?
À sa grande surprise, Madame Catarina posa un baiser sur sa vulve détrempée. Le cri qui sortit de sa bouche était celui d'une femme au bord de l'explosion et cela fit ricaner Catarina à nouveau, alors qu'elle se levait pour repasser derrière le siège. Rachelle sentait le moment où elle allait être libérée, et son excitation montra encore d'un cran, alors qu'elle imaginait cela impossible.
Tout en desserrant les liens, Madame Catarina passa son visage par-dessus le dossier pour fixer Rachelle:
-- Et sais-tu de quelle façon les chiens, et donc les chiennes, font connaissance avec leurs congénères?
Les bras de Rachelle retrouvèrent leur liberté alors qu'elle ouvrait de grands yeux ronds sur Madame Catarina.
-- Ils... Ils se reniflent?
-- Tu es intelligente, Rachelle, lui dit-elle en revenant près d'elle et attrapant le soutien-gorge qui servait de laisse. Mais dis-le clairement, avec tous les mots.
-- Ils se reniflent l'anus?
Madame Catarina lui sourit en coin, tout en lui retirant les jambes des étriers. Puis elle la fit descendre. Aussitôt, elle désigna le sol à Rachelle qui, malgré l'appréhension de ce qui allait arriver, comprit immédiatement et se mit à quatre pattes.
L'excitation la quittait peu à peu, alors qu'elles avançaient doucement vers le canapé. Là, Madame Catarina se mit à quatre pattes sur le meuble et présenta sa croupe, appelant Rachelle de son accent joyeux:
-- Viens présenter tes hommages à Madame Catarina, jolie petite chienne...
Rachelle hésita un instant, se sentant déjà humiliée par le sourire qui illuminait le visage de Madame Catarina. Malgré les secondes qui passèrent avant qu'elle ne bouge, cette dernière ne se défit pas de son sourire.
Rachelle, elle, réfléchissait. Après tout, elle savait que ce milieu était rempli de personnes ouvertes à d'autres pratiques. Beaucoup avaient ce qu'on appelle un kink, ou un fétichisme. Si celui de Madame Catarina était de se faire renifler l'anus, ce n'était pas bien méchant. Et cette croupe était plutôt... très attirante! Et après l'avoir reniflée, elle pourrait sûrement goûter à son abricot reluisant!
Elle répondit enfin au sourire de Catarina et passa derrière elle. Elle devait bien avouer que, si elle-même était fière de son cul, celui de cette femme était carrément hypnotisant. Elle posa d'abord un bisou sur chaque fesse et prit son courage à deux mains pour mettre son nez au-dessus de sa raie, qu'elle écartait doucement des mains. Elle prit deux ou trois grandes inspirations, espérant que la Dame n'allait pas lui faire de blague douteuse. Mais elle en sentit d'autre odeur que celle fruitée de son sexe. Mettait-elle une sorte de parfum sur son sexe, ou était-ce son odeur naturelle? C'était juste divin!
N'osant pas encore aller jusqu'à lécher sa vulve, elle reprit plusieurs inspirations, beaucoup moins hésitantes que les premières. Une main de Madame Catarina vint se poser sur ses cheveux et la caressa:
-- Bonne petite chienne...
Et bizarrement, ces mots refirent monter en flèche l'excitation de Rachelle.
-- Mets-y la langue, maintenant. Montre-moi la chienne qui est en toi...
Son cœur rata un battement ou deux. Mais ce ne fut pas à l'idée de lui lécher sa rondelle. "Montre-moi la chienne qui est en toi"... cela voulait-il dire qu'elle en était déjà une sans le savoir? Que Madame Catarina considérait qu'elle n'aurait qu'à la révéler, plutôt que de l'éduquer?
Elle n'eut pas le temps de se poser plus de questions. La main caressante s'agrippa fermement à ses cheveux et lui plongea la tête entre les fesses. Elle n'eut plus qu'à sortir sa langue pour satisfaire Madame Catarina.
Et au plaisir que celle-ci prenait, celui de Rachelle grimpa, grimpa... Au bout d'un moment, elle se rendit compte qu'elle léchait l'anus de la Dame de la manière qu'elle l'aurait fait sur sa chatte: avec beaucoup d'envie.
Lorsqu'elle osa y pénétrer le bout de la langue, les gémissements de Catarina se transformèrent en petits cris aigus. Rachelle crut bien qu'elle allait jouir, mais elle la stoppa avant.
La femme désigna le sol à nouveau et Rachelle y retourna en s'agenouillant.
-- Je sens qu'on va beaucoup s'aimer, toutes les deux, lui dit Madame Catarina une fois assise, une main sur sa joue.
-- Je crois que je vous aime déjà beaucoup, avoua Rachelle. Je ne pense pas que j'aurais accepté ça de tout le monde.
Madame Catarina lui sourit. Et Rachelle fut prises par une sensation qu'elle n'avait encore jamais ressenti. Malgré l'absence d'orgasme, elle se sentait vidée. Autant que si elle avait été défoncée par deux hommes.
-- Tu as beaucoup de choses à ruminer, Rachelle. Allons chez moi boire un dernier verre tranquillement. Nous resterons sages. Tu as déjà eu assez d'émotions pour la soirée. Tu pourras me poser toutes les questions que tu veux.
-- Avec plaisir, lui répondit Rachelle.
-- Juste une chose... à partir de maintenant, plus de culotte ou de string en ma présence. Celui-ci, je le garde en souvenir.
Rachelle ricana en remarquant seulement maintenant qu'elle avait gardé son string en main tout du long. Elle hocha la tête et se rhabilla.
Ce fut la première soirée qu'elles passèrent ensemble. Des premières fois, Rachelle en vécut de nombreuses aux côtés de cette femme avec qui elle vit maintenant, soumise à plein temps en dehors de ses horaires de travail, depuis maintenant cinq ans.
Et chaque matin, elle se réveille avec enthousiasme à l'idée de "présenter ses hommages" à Maîtresse Catarina!