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26/05/2025
Une petite suite au post du 12/05!
Dans la salle de bain de ma chambre étudiante, j'ai accroché la carte de Nathalie Caral, la sexologue. Je n'ai pas vraiment besoin d'un job étudiant en dehors de l'été. J'ai la chance que mes parents subviennent à mes besoins et le travail à l'usine durant la période estivale m'aide grandement pour mes loisirs. Il m'arrive aussi de faire quelques extras au bar d'une boite de nuit. Les pourboires y sont généreux, pour une jeune femme qui n'a pas peur de montrer un bout de sein ou de fesse.
Mais la proposition m'intrigue, m'attire, me fait gamberger... et même fantasmer. Mais je ne vois pas en quoi je pourrais aider une sexologue dans ses thérapies. Une secrétaire exhib? Du genre qui assisterait aux séances et prendrait des notes? Ou une conseillère en "acceptation de son corps"? En tout cas, il est clair que c'est mon côté exhib qui l'intéresse. J'ai même pensé que ça pourrait être simplement mon corps qui l'intéresse, que cette proposition ne serait qu'une excuse pour m'attirer dans ses filets. Et je dois avouer que même penser à ça m'excite.
Dans mon appartement, je suis la plupart du temps totalement nue. À la fenêtre, j'ai simplement installé un voilage. J'imagine souvent que quelqu'un m'observe à la longue-vue, comme dans les films, particulièrement le soir lorsque la lumière fait qu'on voit beaucoup mieux depuis l'extérieur. Quand je me masturbe, c'est toujours dans le canapé face à la fenêtre. Et à mon grand bonheur, les volets extérieurs ne se ferment qu'à la main, m'obligeant, deux fois par jour, à ouvrir le rideau, puis la fenêtre, et me pencher au-dessus de la rue pour les fermer ou les ouvrir.
Alors que je me prépare à aller en cours, en brossant mes dents, mon corps ruisselant encore de l'eau chaude de la douche, je fixe la carte de visite accrochée au miroir. Cela fait bien une semaine, maintenant, que je n'arrête pas d'y penser. Il n'y a qu'une façon de savoir vraiment ce qu'elle veut. Une fois que je me suis séchée, j'attrape la carte et me rends dans la pièce principale qui me sert de salon-salle-à-manger-cuisine-chambre et m'affale dans le canapé, téléphone à la main.
Le cœur battant, je compose le numéro (un téléphone fixe) et attends. Au bout de quelques sonneries, je tombe sur un répondeur et reconnais aussitôt sa voix: "Bonjour, vous êtes bien sur le répondeur de Mademoiselle Caral, sexologue. N'hésitez pas à me laisser un message avec vos coordonnées et je vous rappellerai dès que possible." Après le bip, j'hésite une petite seconde et me lance:
-- Bonjour Mademoiselle Caral. Je suis Eva. Vous... m'aviez donné votre de visite, à la sortie du métro. Je... Je voulais savoir si la proposition tenait toujours. Bonne journée!
Puis je raccroche en oubliant de laisser mes coordonnées. Mais je suis trop nerveuse pour rappeler tout de suite. Mes mains tremblent, carrément, mon palpitant menace de lâcher, j'ai chaud... et suis trempée!
Je me lève d'un bond et respire. Il faut se calmer, Eva. Je me serre un verre d'eau et l'avale d'un trait, décidant que je verrai bien. J'ai laissé un message, on verra bien si elle me rappelle. Il est temps que je finisse de ma préparer si je ne veux pas être en retard. Mais lorsque j'ouvre mon petit placard et tend le bras pour sortir la robe que j'ai choisie pour la journée, voilà que mon téléphone sonne et me fait sursauter.
Le numéro inscrit sur l'écran est celui que je viens de composer quelques instants plus tôt. Je prends une grande inspiration et réponds sur un ton qui ne trahit pas que je sais qui c'est:
-- Allô?
-- Mademoiselle Eva, ici Nathalie Caral.
-- Oh bonjour! Je vous ai laissé un message.
-- Oui, je l'ai entendu. J'étais en train d'arriver au cabinet lorsque vous avez appelé. Je n'ai pas pu répondre à temps.
-- Il n'y a aucun souci.
-- Pourrions-nous convenir d'un rendez-vous? J'ai hâte de vous rencontrer. J'ai une disponibilité en début de soirée, 18h30, ça vous irait?
-- Heu... Oui... 18h30, ça m'irait très bien. Je termine la fac à 18h, mais je devrais réussir à rejoindre votre cabinet à temps.
-- Ne vous en faites pas, Eva. Faites juste au mieux. Je vous dis à ce soir, donc!
-- Oui, à ce soir, madame.
-- Mademoiselle, me précise-t-elle sur un ton amusé.
-- Oh pardon! Oui, à ce soir 18h30!
Et je raccroche en me maudissant de m'être trompé ainsi de la sorte. Je regarde l'heure: "Merde!" Je repasse vite fait à la salle de bain et passe un petit anneau à l'un de mes tétons, qui me fait comme un piercing. La pression exercée me le garde dur toute la journée ou presque. J'adore. Et sous ma petite robe d'été aux motifs floraux qui me moule les seins, il se verra bien. Je file en courant dans les escaliers pour ne pas rater mon bus. Comme bien souvent à cette heure-ci, je croise ma voisine du dessus qui rentre de sa garde de nuit. Une fois de plus, elle ne peut que remarquer que je ne porte pas de culotte. Et une fois de plus, elle me sourit en me souhaitant une bonne journée, comme si de rien n'était, alors que je vois bien son regard passer sous ma robe. Sachant qu'elle m'arrive juste en-dessous des fesses et qu'elle est plus bas que moi, c'est presque comme si je ne portais rien, pour elle!
Dans le bus, je dois rester debout, tellement il est bondé. Le regard désapprobateur d'une grand-mère sur la longueur de ma robe me rend heureuse. Je marche ensuite jusqu'à la fac en sentant le vent sur mes lèvres. C'est tellement agréable que je ne me presse plus. Je marche lentement en appréciant les regards qui se posent sur moi.
En fin de journée, je me dois de décliner l'invitation de Rose et Laure à aller boire un verre en ville pour attraper le premier bus en direction de l'ouest.
Lorsque je sonne à l'appartement indiqué sur la carte de visite, je suis à la fois curieuse, stressée et excitée. Comme il est de mise dans ce genre d'endroit, j'ouvre tout de suite après avoir sonné et me retrouve dans un hall qui jure avec le bâtiment ancien où il se trouve. En un pas, on a l'impression de faire un bond d'un siècle dans le temps. C'est propre, chaleureux. Et on a l'impression de se retrouver dans un chalet. Dépaysement total. La première porte sur la gauche, ce sont les toilettes. Un peu plus loin, une porte entrouverte sur la droite. Je me rends rapidement compte qu'il s'agit de la salle d'attente. En face de celle-ci, une autre porte fermée, et du même côté, une autre, plus loin, grande ouverte, vitrée, celle-ci. Je remarque qu'ils 'agit d'une sorte de salle de réunion, avec une grande table. Au bout du couloir, il y a une dernière porte, fermée elle aussi.
Je me rends donc dans la salle d'attente et attend patiemment, assise sur une des deux chaises, celle qui me permet de garder un œil sur le couloir. D'ici, je peux même voir la salle de réunion. Sur la grande table qui s'y trouve, il y a un petit tas de feuilles près d'un ordinateur portable fermé.
Mon cœur accélère d'un coup lorsque j'entends la porte du fond s'ouvrir puis se refermer. La femme dont je me rappelle très bien arrive dans l'encadrement et me sourit. Elle porte un tailleur hyper sexy et son maquillage la rajeunit un peu, contrairement à l'autre fois. Ses gros seins sont serrés dans un chemisier et je remarque facilement qu'elle ne porte rien en-dessous. Ses tétons pointent au moins autant que les miens. La situation l'exciterait-elle aussi?
-- Eva! Tu es venue! Formidable!
-- Bonjour mademoiselle Caral.
-- Nathalie, veux-tu bien? J'ai toujours préféré le tutoiement entre collaborateurs. Si tu dois signer un contrat ici, autant commencer tout de suite, si ça ne te dérange.
-- Non, bien sûr...
Même si ça me met un peu mal à l'aise, je dois avouer. Je la suis jusqu'à la salle de réunion dont elle referme la porte en me disant que je peux accrocher mon sac à dos au porte-manteau de l'autre côté de la table. Je m'exécute en sachant pertinemment qu'au moment où je lève les bras pour y accrocher mon sac, la moitié de mes fesses devient visible. Et malgré que j'aie le dos tourné, je sens son regard sur mes fesses aussi sûrement que si elle m'avait caressée de sa main.
Lorsque je me retourne, ma robe est retombée et cache mon sexe. Pourtant, elle continue de me... mater, disons les choses franchement! Au bout de quelques secondes de silence aussi gênantes qu'excitantes, elle recule pour moi la chaise en bout de table et m'invite à m'y asseoir, prenant place, elle, sur la chaise la plus proche à ma droite. Elle souffle en défaisant un bouton, puis deux de son chemisier, me dévoilant une partie de sa poitrine opulente.
-- Tu dois te demander pourquoi je t'ai donné ce petit carton, Eva, n'est-ce pas?
-- Oui, Nathalie... J'avoue que je ne vois pas en quoi...
-- Connais-tu la différence entre sexologue et sexothérapeute? me coupe-t-elle.
-- Heu...
-- Le sexologue est médecin généraliste, avec une spécialisation en sexologie. En fait, c'est aussi le cas de ton gynécologue, par exemple. Pour ma part, j'ai aussi passé un DESS en psychologie clinique en parallèle.
-- Un DESS?
-- L'ancêtre du Master, si tu veux.
-- Ah!
Je commence à me demander si elle n'est pas encore plus vieille que ce que je croyais!
-- Un sexothérapeute, lui, ne s'occupera que du côté psychologique. Ma formation à moi me permet d'agir dans un ensemble, si tu veux. Mes patientes et patients apprécient grandement, car ils n'ont pas besoin de multiplier les professionnels. C'est déjà compliqué avec un, alors si tu dois en voir plusieurs pour un seul problème... Pour beaucoup, c'est même décourageant.
-- Mais je n'ai aucune formation... lui dis-je un peu penaude.
Malgré moi, le simple fait qu'elle étale tous ses diplômes ainsi me rabaisse. Non. Disons plutôt que c'est moi qui la mets sur un piédestal. Cette femme est belle, sûre d'elle, visiblement intelligente et elle semble passionnée par son métier.
-- Il me paraît important que je commence par parler de moi, car après tout, c'est moi qui t'ai demandé de venir. Le métier que je pratique, nous sommes très peu à le pratiquer de cette manière, sous tous les angles. Le cabinet que tu vois ici, c'est le résultat de longues années de travail. À ton âge, déjà, c'était exactement ce dont je rêvais. M'occuper de la meilleure façon qui soit des problèmes de cul des autres!
Elle pouffe de rire et je la suis volontiers. J'en oublie toutes mes questions, mes appréhensions, et même mes envies ou mes fantasmes. Je l'écoute simplement, lorsqu'elle reprend de sa voix mélodieuse, bien que plus grave que ce dont je me rappelais. Mais elle n'avait prononcé qu'un mot, alors.
-- Il faut que tu saches que de mon point de vue, la libération sexuelle n'a jamais eu lieu. On voit bien, aujourd'hui, que les types de sexualités différentes sont de mieux en mieux acceptées... quoi que pas par tous, et des temps difficiles nous attendent encore sûrement. Quoi qu'il en soit, je ne considère pas cela comme une libération. Passer d'une sexualité strictement intime, pour ne pas dire pudique, avec un plaisir féminin nié... à une sexualité qui n'a plus du tout d'intimité et où la performance est le but ultime au lieu du plaisir, ce n'est pas une libération. Ce n'est qu'une autre prison... un peu plus permissive, au mieux!
Je n'avais jamais vu les choses comme ça. Pour ma part, je ressens pourtant une grande liberté, lorsque je m'exhibe, et il est clair que je n'aurais pas pu vivre ça il y a à peine 30 ans.
-- Toi, tu es libre, Eva. Ou plutôt! tu es sur la route de la liberté. C'est en tout cas ce que j'ai ressenti dans le métro.
Je rougis de tout mon être, me souvenant pourtant qu'elle semblait échanger avec quelqu'un en me traitant de trainée.
-- Ensemble, nous pouvons aider les personnes qui passent cette porte, j'en suis persuadée. Chose que je fais déjà, mais...
On va enfin en arriver au moment où elle va me dire ce qu'elle attend de moi! J'en deviens encore plus attentive, même si je bois déjà ses paroles depuis le début.
-- Mais je suis une professionnelle. Il y a des choses que je ne peux pas faire. Je ne peux pas me permettre d'induire un transfert chez mes patients ou patientes qui ruinerait la thérapie mise en place.
J'ai beau être jeune et paraître ingénue pour certaines personnes, je ne suis pas stupide ni naïve. Je la regarde en penchant légèrement la tête sur le côté, persuadée qu'elle comprendra ce comportement non-verbal:
-- Vous me demandez de séduire vos patients pour les détourner de vous?
Elle me sourit de toutes ses dents. Pendant une seconde, j'ai l'impression qu'elle va me dire que oui, c'est ça. Mais quelque chose dans son regard me fait comprendre que ce sourire n'est que la satisfaction d'avoir vu juste.
-- J'étais sûre que tu n'étais pas qu'une petite exhibitionniste basique. J'espérais grandement que tu cachais une intelligence de ce genre. Même si tu te trompes sur mes intentions. Pour ça, j'aurais pu faire appel à presque n'importe quelle travailleuse du sexe. J'y ai déjà pensé et avais même entamé des démarches dans ce sens, mais j'ai finalement fait marche arrière. La tentation de trouver des clients parmi mes patients serait trop grande. Sans compter que certains... des hommes particulièrement mais pas que, sont de grands consommateurs de porno et de sites de live streaming. Il suffirait que l'un d'eux reconnaisse une modèle et je pourrais presque mettre la clé sous la porte. Tu sais, une femme qui devient sexologue se fait facilement taxer de salope, autant par ses confrères et consœurs que par ses potentiels patients. Donc non, le but n'est pas que tu les séduises. mais tu as raison sur un point: c'est quand même un peu pour les détourner de moi. C'est pour ça que je fais appel à une jeune et jolie femme.
Le regard qu'elle pose sur moi en disant cela me fait rougir. Je lui souris timidement, puis elle reprend, visiblement satisfaite de l'effet que cela a eu sur moi.
-- Vois-tu, Eva, dit-elle en se levant et faisant quelques pas comme si elle réfléchissait à voix haute. Parfois, j'aimerais avoir une approche plus comportementaliste avec certaines de mes patientes. Là où j'aurais besoin de toi, ce serait avec des femmes, dans un premier temps. Les messieurs devront attendre que j'éprouve ma méthode. En fait, ce que j'aimerais, c'est qu'elles puissent voir, comprendre, depuis l'extérieur, dans un endroit sécurisé qui ne les ferait pas passer pour des voyeuses, à quel point accepter son corps peut être libérateur, à tous points de vue.
-- Que je... partage mon expérience d'exhibitionniste?
Elle est de retour près de moi, debout juste à ma droite et je dois lever la tête pour la regarder. À ma question, elle sourit en coin. Sans u mot, elle pose sa main sur mon épaule. J'en frissonne. Et d'un simple geste, elle dévoile le reste de mon épaule.
C'est un peu pour ça que j'aime cette robe. Elle moule mes seins ronds, mais en même temps, elle est plutôt lâche. Le tissu glisse le long de mon bras et rapidement, mon sein est à moitié visible. Le tissu n'est retenu que par mon téton brutalement bandé par ce contact.
Lorsque l'on aime s'exhiber comme je le fais, on ne recherche pas le contact. Je n'aime pas me faire peloter les fesses dans le bus, même si elles sont à moitié visibles. Il m'est déjà arrivé de faire un scandale et je n'hésiterai pas à le refaire, même si j'avais eu le droit à des remarques sur ma tenue. Je sais exactement ce que je veux et ne veux pas, et il ne s'agit aucunement de finir mon exhibition en faisant prendre dans une ruelle déserte. Certains ont juste du mal à comprendre ça, et à se contenter de ce qu'on leur offre. Car c'est à la fois pour mon plaisir et le leur, mais comme dans tout plaisir, il demande du respect. Je ne souhaite qu'une chose: que les miennes soient respectées.
C'est pour ça que je suis aussi surprise de cette main qui me déshabille même légèrement, que de la réaction de mon corps. Mais avant que je ne proteste, elle effectue exactement le même geste sur mon autre épaule. Cette fois, le tissu tombe pour de bon et je me retrouve les seins à l'air. Mon téton annelé grossit tellement que j'en ressens une petite pointe de douleur. Je kiffe tellement cette sensation que je sens automatiquement mon clitoris suivre le mouvement, accompagné d'une telle vague de chaleur qui part de mon bas-ventre que j'en lâche un soupir saccadé.
Nathalie s'est penchée devant moi, plantant son regard dans le mien.
-- Ce que j'attends de toi, Eva...
Elle prend mon sein droit dans sa main et fait rouler mon téton durcit sous son pouce, m'arrachant un deuxième soupir, cette fois plus clairement sensuel.
-- C'est que tu leur fasses comprendre que la nudité n'est pas chose honteuse.
Elle change de sein et attrape celui qui porte le faux piercing. Par réflexe, je tends ma poitrine vers sa main, tout en creusant mes reins, les jambes passées de chaque côté de la chaise. Je ne peux pas nier qu'elle m'excite. Un de mes fantasmes de la semaine était justement que cela se termine ainsi.
-- Tu accueillerais mes patientes, leur servirait une tisane ou un café dans la salle d'attente, et prendrait des notes pendant les consultations, si elles acceptent ta présence. Je te demanderais aussi de répondre au téléphone et d'organiser mes rendez-vous. Puis de me servir... un café de temps en temps.
Ce disant, nos regards ne se sont pas quittés. Je vous avoue que je n'ai entendu que de loin tout ce qu'elle m'a dit. Sa main a tout doucement glissé vers le bas. Je ne m'en suis pas rendu compte, mais avec mes jambes écartées ainsi, ma vulve s'en est retrouvée dévoilée. Et c'est sans aucune gêne qu'elle pose sa main dessus en me parlant. Je suis trempée, terrifiée d'être trempée, honteuse. Cette même honte que l'exhibition me procure parfois et m'excite. C'est seulement à cet instant que je remarque qu'elle a déboutonné encore plus son propre chemisier. La honte me faisant baisser le regard, je tombe sur sa grosse poitrine qui paraît si douce. Je m'en mords la lèvre alors qu'elle trouve mon petit clitoris et le caresse tendrement.
-- Qu'en dis-tu, Eva? Serais-tu ravie de... collaborer avec moi?
-- Oui, dis-je simplement sans quitter ses seins imposants des yeux.
Elle vient presque coller son visage au mien en glissant un doigt fin entre mes lèvres, qu'elle recourbe aussitôt sur mon point G. Je me crispe de tout mon corps en relevant les yeux sur elle.
Elle me sourit tout en remuant son doigt en moi. Tout doucement. Mais ses gestes sont tellement précis qu'ils ont l'effet d'un chibre épais me pilonnant sans vergogne.
Je n'essaye même pas de retenir l'orgasme qui m'envahit. Elle colle son front au mien, semblant vouloir me sonder de son regard encore plus profondément au moment où je suis la plus vulnérable. Mon corps est pris de petites convulsions alors que je lâche de petits cris aigus saccadés, sentant mon sexe déverser sa cyprine sur le doigt de Nathalie alors que mon esprit s'égare dans les affres sensuels de la jouissance.
Lorsque je reprends conscience, je sens d'abord la petite flaque qui s'est formée sous mes fesses. Nathalie s'est laissée tomber dans sa chaise et me regarde en suçotant son doigt, le regard brillant de joie. Son chemisier s'est écarté et son sein droit est entièrement visible. Elle est redoutablement sexy. À cet instant, elle pourrait tout simplement faire tout ce qu'elle veut de moi. La honte qui m'envahit n'a jamais été aussi puissante et mon excitation en peine à redescendre.
Quelqu'un sonne à la porte et ma bouche s'ouvre en un O muet de surprise. Nathalie, elle, reste tout à fait détendue, terminant de goûter à ma liqueur.
-- Mon rendez-vous de 19h, dit-elle alors que des pas se faisaient entendre dans le couloir, en direction de la salle d'attente. Elle attendit d'entendre la porte se refermer.
-- Un jeune trentenaire qui consomme trop de porno et n'arrive plus à bander avec sa femme. Ce soir, je vais devoir lui annoncer que la thérapie n'aura pas l'effet escompté s'il continue de venir seul. Parce que malheureusement, dans ce cas-là, les choses sont plutôt simples. Il s'est tourné vers le porno parce qu'il considère que sa femme n'écoute pas ses désirs. J'ai bon espoir que s'ils entament une thérapie de couple avec moi, il finisse par comprendre qu'il n'écoute pas plus les désirs de sa femme. Les emmener sur le chemin du langage, et réduire à néant la honte qu'ils peuvent ressentir à parler ensemble de leur sexualité...
Elle s'est mise à me parler de ça comme s'il ne s'était rien passé quelques secondes auparavant. Je m'en retrouve déboussolée, peut-être même un peu vexée... mais surtout honteuse!
Tranquillement, elle referme son chemisier puis fait glisser un petit dossier jusqu'à moi, qui suis toujours les seins à l'air et les fesses trempées.
-- Prends quelques jours pour réfléchir à tout ça à tête reposée. Rien ne presse. Tu y trouveras des propositions d'horaires et de salaire, mais tout ceci est négociable en fonction de tes devoirs en tant qu'étudiante. N'hésite surtout pas à me rappeler pour me donner ta réponse.
Je prends les feuilles mais n'ose pas me lever, sentant le liquide froid sous mes fesses.
-- Je... dis-je en baissant la tête, décidément honteuse comme jamais.
-- Ne t'en fais pas pour ça, Eva. Je m'en occuperai. Même froide, je suis sûre que tu restes délicieuse.
Maintenant, j'en suis persuadée. Elle a compris mon rapport à la honte et en joue. Je rougis de honte, sens mon vagin se contracter et je me lève d'un bond alors qu'elle va chercher mon sac qui pend sur le porte-manteau.
-- Hé bien... Je lirai ça et...
-- Peut-être devrais-tu remonter ta robe, tout de même. L'art de l'exhibitionnisme est dans la subtilité, non?
Elle me sourit encore et toujours, les yeux pétillants, et je remets ma robe comme il faut, les yeux rivés sur le sol et le vagin palpitant. Je sens un petit filet couler le long de ma cuisse, mais je dois m'en aller d'ici sous peine de jouir à nouveau.
Elle me rend mon sac et m'ouvre la porte. Une fois dans le couloir, elle reprend d'un ton plus professionnel.
-- J'attends donc ton retour, Eva. Ne me fais pas trop attendre, quand même, me dit-elle en ouvrant la porte de la salle d'attente. Monsieur Granjean? C'est à votre tour.
Le regard de l'homme croise le mien. Il descend jusqu'au bas de ma robe, la trouvant sûrement trop longue comparé à ce qu'il regarde sur internet et je file en marmonnant un au revoir timide.
De retour dans la rue et après avoir passé un mouchoir sur mes cuisses dans les escaliers, je revis enfin. dans le bus qui me ramène jusqu'à mon quartier, je ne ressens aucun besoin de m'exhiber. tout le long du voyage, je lis ce qu'elle m'a donné sans me soucier si quelqu'un regarde sous ma robe et remarque ma vulve sûrement encore scintillante.
Elle voudrait que je sois présente le mardi et le vendredi, de 18h30 à 21h30, pour un salaire mensuel de 500€ net. Le calcul est très rapide: plus de deux fois le smic horaire!
Il est clair que je serai payée principalement pour être nue dans son cabinet. D'après ce que je comprends, elle n'en attend pas plus, dans un premier temps, du moins. Les choses sont tournées de façon très sérieuses et ne laissent aucune ambiguïté sur la finalité du poste: aider Nathalie à atteindre le bien-être de ses patients.
Arrivée chez moi, je me déshabille, comme toujours. Je m'affale dans le canapé et me plante directement deux doigts dans le vagin. Son regard, son odeur, sa voix, me hantent, tournent en boucle dans ma tête et je jouis tellement fort que je ne retiens pas mes cris mêlés de rires lorsqu'un long jet de cyprine arrose ma table basse.