La suite de mes posts publiés sur le réseau Mewe en 2025...
18/02/2025
Béatrice est un peu stressée. Ce jour de présentation est un peu son baptême du feu.
Devant elle, une dizaine de Maîtres et Maîtresses à la recherche d'une soumise. Non. Ce qu'elle a promis, c'est LA soumise parfaite.
Voilà deux ans qu'elle s'est installée en tant que dresseuse, mais c'est la première fois qu'elle présente ses soumises à des gens aussi fortunés. Elle a passé un temps infini à se préparer, avant d'aller inspecter les trois filles qu'elle présente aujourd'hui.
Devant l'assistance, elle se tient droite, sourit à ses filles, qui lui répondent. Ainsi, elle montre aux invités qu'elles sont aimantes et volontaires. Le travail de dressage est fait et ils n'auront pas à "repasser derrière" comme l'on dit dans le milieu.
Elle attrape la première, celle qui fera la plus grande impression, celle que tout le monde s'arrachera d'emblée. Elle la lève du canapé en tirant sur l'anneau de son collier et la fait se mettre à genoux sur la table basse, de profil aux acheteurs, à petits coups de cravache. Aussitôt, elle se cambre légèrement et passe ses mains dans son dos.
-- Je vous présente Cassandre. Elle va avoir 23 ans dans deux semaines. Elle est étudiante en droit, mais n'a jamais raté une seule séance de dressage. Elle aime satisfaire, autant professionnellement que personnellement. La générosité de son corps n'a d'égale que celle de son âme. Oui, Monsieur?
-- Je me pose une question. Vos filles ont une vie à côté du dressage? Mais je m'achète une de celles-ci, je n'ai pas envie d'avoir à prendre rendez-vous.
-- Vous n'avez pas à vous en faire, Monsieur. Pour ce qui est du dressage, j'oblige chaque fille à passer deux mois en mon exclusive compagnie. C'est à ce moment-là que nous posons les bases. Ensuite, celles qui le désirent peuvent reprendre leur vie. Le planning leur est imposé par moi. Si elles désirent habiter et vivre ailleurs, elles doivent s'organiser en fonction de ce planning. Cassandre, ici présente, a choisi de continuer ses cours de droit par correspondance.
Elle s'approche de la soumise et lui caresse les seins du bout de la cravache. Aussitôt, chacun peut constater ses tétons se durcir et elle se mord doucement la lèvre inférieure pour retenir un gémissement.
-- Je peux vous assurer que Cassandre et ses sœurs sont entièrement vouées à leur soumission. Oui, Madame?
-- La dernière fois, l'homme qui nous a présenté des soumises nous a parlé d'une période d'essai. Trois semaines, si je me souviens bien. Pratiquez-vous cela aussi?
Béatrice sourit à la cinquantenaire à forte poitrine. Que croit-elle? Qu'elle n'est pas au courant des pratiques des autres dresseurs? Il est vrai que la plupart sont des hommes et s'entendent entre eux sur les prix pour en tirer un maximum. Béatrice, elle, est mise de côté car elle est une femme. Mais en matière de domination, elle prouve jour après jour qu'elle est largement meilleure que les autres. Elle le sait autant qu'elle sait qu'elle est belle.
Elle choisit donc ce moment pour retirer son long manteau et dévoiler sa tenue. Une robe en latex noir, au décolleté affriolant qui arrive à mi-cuisse. Dans un même réflexe, les trois soumises frissonnent de plaisir, un regard plein de luxure posé sur leur Dresseuse. Sur la table, Cassandre ouvre légèrement les cuisses.
-- Je vais même faire mieux que ça avec celle-ci, reprend Béatrice en caressant la vulve de Cassandre avec sa cravache. Pendant une année entière, vous serez satisfaite ou entièrement remboursée.
Dans un geste furtif, la caresse se transforme en claque virulente. Cassandre grimace mais retient, bien que difficilement, le cri de douleur.
-- Vous expérimenterez un autre degré de soumission, avec mes filles. Elles ne sont pas uniquement des chiennes en chaleur que l'on prend en gang bang. Elles connaissent les us et coutumes des différents milieux où elles pourraient évoluer. Elle savent servir, écouter, obéir.
Sans prévenir, la cravache s'abat sur la joue de Cassandre. Ses yeux rougissent, s'humidifient sous la douleur, mais elle ne bronche pas. La brûlure passée, elle remet son visage en place, prête à tout recevoir de sa Dresseuse.
-- Elles sont belles, intelligentes, savent être silencieuses comme des statues ou être le centre de l'attention lors d'une soirée pour épater vos amis. Elles n'ont aucun tabou. Et j'insiste le mot "aucun". Toutefois, elles connaissent aussi les lois. Mets-toi à quatre pattes et présente ta croupe à ces Messieurs-Dames, Cassandre.
La soumise obéit, descendant à quatre pattes, puis se tournant sur la table. Elle cambre ses reins comme si un pieu allait la transpercer devant tout le monde. Chacun et chacune peut voir ses lèvres reluisantes de cyprine. Lorsqu'elle écarte un peu les jambes, un filet se met à couler tout doucement jusque sur la table.
-- Ce que je vous propose aujourd'hui, ce ne sont pas de simples soumises, Messieurs-Dames. Les filles que j'ai dressées exprès pour vous, ce sont les meilleures... sur tous les points. Que vous souhaitiez une soumise décorative, une chienne en chaleur, ou une simple aide-ménagère avec laquelle vous pouvez jouer de temps en temps; elles le seront jusqu'au bout des ongles.
Devant l'assistance subjuguée par son discours, Béatrice ouvre les fesses de Cassandre pour dévoiler pleinement son anus. Aussitôt, son vagin déverse un nouveau filet de cyprine. Béatrice sourit et passe une langue dans sa raie. Cassandre se tend de plaisir, mais ne dit rien.
-- Approchez et testez-la comme bon vous semble. Les enchères débutent à 50.000€.
21/02/2025
Oui, vous l'avez remarqué...
C'est connu chez tout le monde, même chez celles et ceux qui n'osent pas se l'avouer. L'été, on aime montrer son corps, on aime sentir le vent sur notre peau. C'est un fait que j'ai accepté depuis longtemps... et pas l'été seulement.
Je n'aime pas être abordée par des lourdauds. Ce que j'aime, c'est surprendre un désir furtif, voire, dans quelques cas, un regard plus appuyé, mais qui n'appelle aucun autre rapprochement.
J'aime tellement cette sensation d'être désirable, de susciter une certaine excitation chez des inconnus. Hommes, femmes ou autres. Peu importe. Ce qui m'excite moi, c'est le regard. J'aime savoir qu'on me regarde, mais je fais toujours semblant de n'avoir rien remarqué.
À la plage, c'est d'autant plus facile. Arriver en bikini avec un petit short. D'abord choisir une place où je sais qu'on me verra. Et tant qu'à faire, je choisis un endroit où les gens autour me plaisent. Ceux et celles que j'aimerais regarder à mon tour, peut-être.
Lorsque je retire mon short, je sais pertinemment que la ficelle de mon string ne cache rien du tout. Lorsque je me penche pour ranger mon short dans mon sac et en profiter pour sortir ma serviette, je sais que mes lèvres seront vues par quelques personnes.
Rien qu'à cette idée, je me sens déjà toute moite.
Puis je m'allonge, d'abord sur le dos, après avoir retiré le haut de mon bikini. Personne n'est plus choqué par ça de nos jours. Sur le dos, j'expose mes seins tout ronds à la vue de tout le monde. Les jambes légèrement écartées, les personnes les plus proches peuvent deviner mon sexe.
L'excitation, combinée à la chaleur, me rend déjà humide.
À un moment, je passe sur le ventre. J'écarte un peu plus mes jambes. Suivant comment est positionnée la ficelle, on peut voir ma vulve et même mon anus. Rien qu'à cette idée, je suis littéralement trempée. Je pourrais me mettre à me caresser avec une certaine violence. Mais je ne laisse rien transparaître!
Au bout d'un moment, je me relève un peu. J'attrape mon téléphone et fais semblant d'envoyer des messages.
En fait, j'ouvre l'appli de l'appareil photo, le mets en mode selfie et regarde derrière moi, discrètement.
Telle que vous me voyez là, j'ai surpris deux hommes, que je pensais être gays en arrivant, me scruter littéralement. Rapidement, j'ai pris une photo d'assez mauvaise qualité.
Mais en la zoomant, il n'y a plus aucun doute. Ils me scrutent et au moins un des deux a une érection.
Oui, vous aussi, vous avez remarqué à quel point ça me fait mouiller d'imaginer cet homme se branler une fois seul, en pensant à ma croupe... ou mieux! Rentrer chez lui auprès de sa femme et la baiser de toutes ses forces, les images de ma vulve détrempée fusant dans son esprit pendant qu'il tape avec rage au fond d'elle...
24/02/2025
J'ai honte. J'ai honte de moi. Je vais passer pour la dernière des salopes. Mais depuis le temps que j'attendais ce moment!
Tout chez Suzy me rend dingue. C'est simple, la première que je l'ai vue, j'ai mouillé instantanément ma culotte. Comme ça, sans prévenir. À peine mes yeux se sont posés sur elle que tout mon être réclamait son contact, ses caresses.
Suzy est une amie d'enfance d'une de mes collègues. Les présentations ont été faites lors d'un petit repas entre collègues et amis. Suzy ne connaissait personne, et pourtant, elle était sûrement la plus à l'aise de la soirée. Moi, je suis restée bien plus silencieuse que d'habitude, à la dévorer du regard à chaque fois qu'elle parlait. Le reste du temps, je rêvassais en l'admirant. Assise en face d'elle, j'ai passé la soirée à m'imaginer oser l'embrasser.
Suzy est une belle femme, avec de l'esprit, et une assurance à toute épreuve... contrairement à moi!
Si nous avons échangé nos numéros en fin de soirée, ce n'était pas parce qu'elle avait remarqué qu'elle me plaisait (quoi que maintenant, je me pose la question) ou même parce que j'ai tenté quelque chose. Non, elle m'a demandé mon numéro parce qu'elle m'avait dit connaître un kiné merveilleux qui saurait me régler mes petites douleurs à la nuque. Elle m'a donc simplement envoyé le numéro du kiné. Puis plus rien.
Pourtant, j'espérais vraiment qu'il pourrait y avoir plus. Je rêvais d'elle nuit et jour, me caressais frénétiquement, me faisais jouir en m'imaginant dans ses bras.
Je suis donc allé voir ce kiné. Et elle ne m'avait pas menti. Mes douleurs lancinantes qui ne me quittaient plus depuis des mois ont disparu en deux séances. Et, m'étonnant moi-même, c'est donc moi qui ai repris contact avec elle. Simplement pour la remercier de m'avoir donné cette adresse. Oserais-je l'avouer? Je me caressais dans mon lit en envoyant ce message, pendant que ma coloc préparait le repas.
Et c'est à sa réponse que je me suis dit que je devais oser aller plus loin. Suzy n'envoie pas beaucoup de textos, elle préfère les vocaux. J'ai appuyé sur Lecture et sa voix sensuelle s'est faite entendre: "Je suis ravie d'avoir aidé à te faire gagner en souplesse, ma chérie. Mouaaah! À bientôt, j'espère!"
Je n'ai pas réussi à retenir mes gémissements, après ça. À tel point que j'ai eu le droit de me faire charrier toute la soirée!
Lorsqu'elle a arrêté de se moquer, ma coloc m'a persuadée de lui répondre, de l'inviter pour un café. Pour la remercier. Les quelques verres qui avaient accompagné notre repas m'ont aidé à lui envoyer ce message.
J'étais tellement stressée! Mais lorsque je me suis retrouvée seule face à elle, elle a su tout de suite me mettre à l'aise. Nous avons passé deux heures à discuter, à rire, avant de se promettre de se revoir.
J'étais amoureuse pour de bon! Et nous avons continué à nous voir, nous sommes devenues amies. Amies... J'en voulais plus mais ça ne semblait pas réciproque. Mais je suis de celles qui préfèrent se contenter de peu plutôt que de se priver complètement.
Jusqu'à ce soir. Après un concert, nous avons pris le métro ensemble. Elle voulait absolument que je passe par chez elle pour me faire découvrir sa dernière acquisition picturale. Sa maison est remplie de tableaux en tous genres: peintures, photos, dessins... C'en est presque surchargé, mais elle ne peut pas s'en empêcher! J'aurais dû refuser, parce que demain, je dois me lever tôt pour le boulot. Mais elle le sait: je ne peux rien lui refuser.
Assises l'une près de l'autre dans le métro, je l'ai regardée alors qu'un silence s'était installé entre nous. Nos regards se sont croisé, nous avons sourit, et par réflexe, j'ai baissé les yeux. Je ne voulais pas qu'elle lise en moi. Mais en baissant les yeux, j'ai vu sa bouche. Mon regard s'y est fixé et n'a pas pu en décrocher.
Sa main sur ma cuisse m'a réveillée. J'ai regardé sa main, avec surprise, puis suis remontée sur son visage. Elle me souriait comme rarement elle sourit. "Vas-y" m'a-t-elle simplement dit.
Il m'a fallu une petite seconde pour réaliser, puis je lui ai littéralement sauté dessus, oubliant les quelques passagers un peu plus loin.
L'excitation est montée tellement vite. Ce baiser m'a rendue fiévreuse. Et le pire, dans tout ça, c'est que j'ai senti exactement la même réaction chez Suzy.
Elle s'est plaqué contre moi, passant ses jambes sur les miennes, et a passé ses mains sous mon haut. Le contact de ses doigts sur ma peau a failli me faire jouir, et notre baiser n'en a été qu'encore plus intense.
Rapidement, sa main a remonté jusqu'à mes seins. "j'ai tellement envie de toi" m'a-t-elle dit entre deux baisers, alors que ses doigts jouaient avec mon téton dur comme la pierre.
En guise de réponse, je n'ai pu que l'embrasser à nouveau. Le temps de cette phrase, ses lèvres et sa langue me manquaient déjà.
J'ai honte. Tellement honte. Lorsqu'elle a relevé mon haut, je n'ai même pas eu un petit geste de recul. Ne portant pas de soutien-gorge le plus souvent possible (et particulièrement quand je la rejoins), je me suis retrouvée les seins à l'air.
Lorsque j'ouvre les yeux, je tombe sur les siens. Ils sont souriant, presque provocant. Elle se met à suçoter ma langue avec une sensualité qui me fait littéralement vaciller.
Puis elle a ce rapide coup d'œil vers une personne derrière moi, avant de revenir plonger son regard dans le mien, qui doit être hésitant.
C'est alors que je sens ses doigts. Son pouce et son index se saisissent de mon téton et le pincent légèrement. Il m'est totalement impossible de retenir mon gémissement et ça semble l'amuser, autant que l'exciter.
Elle relâche alors ma langue, garde son regard planté dans le mien, et tire sur mon sein. La pression de ses doigts, la douleur grandissante dans mon sein, crée une vague de plaisir dans mon bas-ventre. Je peux sentir la cyprine se déverser dans ma culotte, alors que je lâche un petit cri aigu.
J'ai honte. Tellement honte de l'image que je donne aux passagers de ce métro de nuit. Mais il faut bien se l'avouer. Ce qui me fait prononcer les mots qui suivent, c'est que cette même image, le reflet de moi-même dans ses yeux et l'étincelle que cela fait naître dans son regard, me rend tellement fière... et décidément mille fois plus amoureuse:
-- Tout ce que tu veux, Suzy...
27/02/2025
Pour notre première rencontre, Rose m'a... comment dire? Émerveillé! Lors de nos échanges j'avais découvert une femme joyeuse, rieuse, pleine de sensualité et de joie de vivre. Une femme qui aime croquer la vie à pleines dents, en quelque sorte.
Quand la porte s'est ouverte sur elle, elle ne portait qu'une légère robe d'été, pas tout à fait transparente mais presque. Elle m'avait demandé de venir pour le dessert, et quelque chose me dit qu'elle s'était déjà un peu préparée, car son regard brillait déjà de mille feux.
J'avais bien compris que dans son idée, nous serions le dessert l'un de l'autre, mais je n'ai pas pu m'empêcher de lui apporter un petit cadeau.
-- Tu y as pensé... C'est adorable!
Pour me remercier de n'avoir pas oublié à quel point elle raffole des fraises, elle s'est blottie contre moi et a posé ses lèvres rouges sur les miennes. S'en est suivi une petite seconde d'hésitation, les yeux dans les yeux, son petit sourire en coin malicieux, et son regard. D'aucun dirait "un regard qui crie braguette" mais c'était bien plus. Dans ce regard, elle vous déshabille, elle vous caresse, partout, avec une sensualité déconcertante. C'est comme si elle vous attachait et que vous ne pouviez pas vous dérober à son emprise.
J'allais lui rendre son baiser. Non. Soyons honnêtes. J'allais lui sauter dessus, faire voler sa robe, la porter jusqu'à la chambre, la déposer sur le lit et la prendre sauvagement, lorsqu'elle s'est détournée.
-- J'espère que toi aussi, tu aimes les fraises, me dit-elle en en approchant une de ma bouche.
Son regard n'avait pas changé. Je me sentais à nouveau à sa merci. J'ai ouvert doucement la bouche et ai croqué encore plus doucement dans la fraise juteuse, sans la quitter des yeux. Elle souriait, entre amusée et excitée, et a gardé ce visage jusqu'à ce que j'aie terminé d'avaler le fruit. Deux filets de jus coulaient sur mon menton. Elle s'est empressée de les lécher.
On pourrait trouver ça bizarre de la part d'un homme qui se rend chez une femme dans le but, au-delà de rencontrer la personne, d'avoir des relations sexuelles, mais j'ai trouvé ça super intime. Je ne m'attendais vraiment pas à ce qu'elle me lèche le visage. Encore moins avant que nous ayions découvert nos corps de multiples façons.
Elle a dû remarquer ma très légère gêne, ou plutôt ma surprise. Alors, elle m'a tendu le panier de fraises en me disant:
-- J'ai très faim, moi aussi...
J'ai donc joué le jeu, et bien volontiers. Prenant une nouvelle fraise, je me suis plaqué contre elle. Son sourire s'est élargi lorsqu'elle a senti mon érection naissante contre son bas-ventre.
-- Je vois que je ne suis pas la seule à qui les fraises font effet...
Je ne lui ai rien répondu. J'ai placé la partie la plus large du fruit entre mes lèvres après avoir retiré le vert, et ai approché mon visage du sien. Les yeux dans les yeux, corps contre corps, mes mains posées juste au-dessus de ses fesses, ses lèvres ont englobé le petit fruit exactement de la même manière qu'elle aurait pris mon gland en bouche. La brûlure dans mon bas-ventre était la même que si elle l'avait vraiment fait. Juste avant que nos lèvres ne se touchent, elle a croqué dedans et a reculé légèrement sa tête pour le mâcher.
-- Hummm... Elle sont délicieuses.
Puis, reculant légèrement son bassin, le contact de son ventre a été remplacé par celui de sa main, posée délicatement sur mon entre-jambe dur comme la pierre, déjà. Presque par réflexe, mes mains ont agrippé ses fesses, et dans un baiser langoureux, juteux, elle s'est emparé du reste de la fraise en caressant mon membre dressé à travers mon fin pantalon d'été.
Il n'a pas fallu bien longtemps avant que je ne lui retire sa robe. La vision de cette femme en sous-vêtements m'a littéralement incendié l'esprit. Mais plus question de lui sauter dessus sauvagement. Elle avait donné un rythme, une ambiance, qu'il m'était facile de suivre. Je l'ai lentement retournée et elle s'est retrouvée face çà la table où étaient posées les fraises.
Tout en plaquant mon érection contre ses fesses, j'ai dégraffé son soutien-gorge, qui est tombé à ses pieds. Mes mains ont alors pris ses seins, les ont caressé, longuement, alors qu'elle, légèrement penchée sur la table, attrapait une nouvelle fraise et la grignotait en gémissant de plaisir. Me penchant à mon tour, j'en ai attrapé une aussi, puis l'ai remise face à moi.
Elle est si belle... et elle paraissait si heurese à cet instant. Avec la pointe de la fraise, j'ai caressé son cou, en ai suivi la courbe jusqu'à sa clavicule. Le fruit a continué son chemin le long de l'os, puis a plongé au niveau de son aisselle pour descendre le long de son flanc jusqu'à la naissance de ses seins. J'ai suivi les deux jolies courbes qu'ils forment alors qu'elle se laissait aller contre la table en soupirant de plaisir. À un moment, j'ai voulu plonger ma main libre dans sa culotte pour voir si ce jeu la rendait aussi excitée que moi, mais je me suis retenu.
Arrivé au bout des courbes, j'ai fait demi-tour, puis ai remonté la fraise en passant entre ses seins gonflés. Elle avait posé les coudes derrière elle, sur la table. À peu de chose près, elle y aurait été allongée. La pointe de la fraise est venue à la rencontre de son téton dardé. Le contact l'a fait tressaillir, son regard me disait... me suppliait de continuer. J'ai donc joué avec sa petite excroissance comme je l'aurais fait de mon pouce, lui extirpant de plus en plus nombreux soupirs et gémissements. Avant de passer à l'autre, j'ai croqué dans la fraise. Alors que je jouais maintenant avec son téton de gauche, une petite pression de mes doigts faisait couler son jus, que je venais par moments nettoyer en le suçant.
Lorsque je lui ai offert le fruit à manger, elle a entrepris de me déshabiller à mon tour. Elle m'embrassait avec passion en défaisant les boutons de ma chemise, qu'elle fit voler loin, comme si elle ne voulait plus jamais voir ce genre de chose sur moi. Elle a pris tout son temps, embrassant et caressant mon torse, mon ventre, avant de se retrouver à genoux devant mon pantalon étiré par l'érection qu'elle provoquait. Toujours sans se presser, elle a ouvert mon pantalon, m'a caressé du bout du doigt à travers mon caleçon sur toute la longueur de ma verge. Puis elle a fait descendre le tout.
Elle n'est restée qu'un court instant à admirer mon pieu. Son regard me caressait cette fois plus précisément, et c'était comme si ses doigts parcouraient ma verge en la frôlant. Puis, d'un mouvement rotatif aussi rapide que sensuel, elle a tendu le bras vers le panier de fraises et en a attrapé une nouvelle.
-- Tu veux savoir pourquoi j'aime autant les fraises?
-- Je veux tout savoir de toi, lui ai-je répondu avec une voix qui trahissait mon excitation.
Alors elle m'a sourit, en tenant la fraise juste à côté de mon gland tout rouge. Moins écarlate que le fruit, mais autant dans la forme que la teinte, je commençais à comprendre. Je ne sais ce que je m'apprêtais à lui dire quand je l'ai vue ourvri la bouche et s'approcher de mon fruit à moi. Alors que je sentais son souffle sur le bout de mon sexe, elle a subtilement dévié sa course vers le plus sucré des deux et a englouti le fruit dans sa bouche, exactement comme elle l'aurait fait avec mon gland.
En mordant dedans, le jus s'est mis à couler de chaque côté de ses lèvres charnues. C'était exactement comme si je venais de jouir dans sa bouche et que le surplus débordait. J'ai cru défaillir, lorsqu'elle s'est levée d'un bond et m'a pris par la main, l'autre attrapant la corbeille sur la table.
-- Allons dans la chambre.
Juste le temps pour moi de me défaire pour de bon des vêtements qui me restaient, et je me suis laissé entraîné en fixant son corps qui se mouvait avec grâce et ondulations. Sans un mot, elle a posé la corbeille sur le lit et s'est allongée juste à côté, sur le ventre. Elle gardait les jambes serrées, ma bouche s'est posée sur ses pieds et est remontée le long de ses jambes, embrassant de droite et de gauche avec une certaine avidité.
Arrivé à la dentelle de sa culotte, j'ai fait connaissance avec la rondeur de ses fesses, pinçant le tissu pour en faire comme la ficelle d'un string. De ses pieds, elle caressait lascivement ma verge et mes bourses. Mon envie de la prendre montait en flèche, mais je me retenais. Je savais qu'avec la tension qu'elle faisait naître en moi, j'allais exploser en un rien de temps. Il me fallait donc faire durer au maximum pour que le plaisir soit aussi intense des deux côtés, et peut-être même aussi rapide.
Tout doucement, j'ai fait glissé le dernier tissu qui lui restait aussi. Les jambes toujours bien serrées, je ne pouvais toujours pas admirer son intimité. Il était hors de question que je la force à quoi que ce soit. Je me suis donc retournée vers les fruits, me disant que j'allais continuer à la caresser comme je l'avais fait sur ses seins généreux.
Mais lorsqu'elle m'a vu m'emparer d'une des dernières fraises, sa réaction m'a à nouveau laissé sans voix. Mais pas sans réaction. Il n'était plus temps d'hésiter. Elle avait relevé sa croupe, en position de levrette. Elle n'a rien dit, n'a même pas jeté un regard vers moi pour s'assurer que je comprenne ce qu'elle désirait. Elle a simplement posé ses mains sur ses fesses et les a écartées.
Je savais exactement ce que j'avais à faire. J'ai posé la pointe du fruit sur ses lèvres roses. Elles se sont aussitôt ouvertes, révélant un nectar abondant. les quelques allers-retour effectués avec la fraise commençaient déjà à la faire gémir.
-- C'est magnifique... me dit-elle.
Sa cyprine abondait de plus en plus, imprégnait le fruit que j'ai alors fait remonter jusqu'à la petite rondelle qu'elle me présentait avec autant d'indécence que de sensualité. Les caresses ont duré un long moment, de son clitoris à son anus. Elle reluisait de partout, ondulait, lâchait même de petits cris aigus lorsque, par moments et furtivement, ma langue remplaçait la fraise pour goûter à son jus qui me ravissait.
Alors j'ai voulu lui donner un plaisir qu'elle n'avait sûrement jamais connu. Du moins, pas à deux. J'ai tout doucement poussé la fraise entre ses lèvres. Elle s'est d'abord un peu tendue, sous la surprise, mais rapidement, elle s'est relaxée. Le jouet improvisé s'est alors glissé en elle. Le plaisir devenait trop grand, et elle a lâché ses fesses. Cela a pris de longues secondes, avant que le fruit soit presque entièrement en elle. Une fois arrivé à la partie la plus large, je l'ai lâché. Il restait sagement en place.
D'un doigt que j'espérait aussi doux qu'expert, je me suis alors mis à cajôler son clitoris. Les petites tensions que cela créait menaçaient de faire ressortir la fraise, alors, du pouce, je la retenais. Elle l'expulsait, je la faisais revenir en elle, provoquant un tout léger de va-et-vient qui semblait la ravir. Les sons délicieux qui sortaient de sa bouche avaient gagné en puissance, et je sentais qu'elle pourrait très vite jouir.
Mes doigts se sont affermis sur son bouton érectile. Je n'avais même plus besoin de bouger. Elle ondulait frénétiquement sur mes doigts, lâchait des petits "oui-oui-oui-oui". Je réussissais tant bien que mal à maintenir le fruit entre ses lèvres, et afin de lui offrir le coup de grâce, je me suis penché sur ses fesses et ai posé ma langue contre sa rondelle.
Elle a explosé aussitôt, et plutôt violemment. La fraise est cette fois tombée sur les draps, mais j'ai maintenu mes doigts sur son clitoris, ainsi que ma langue, jusqu'à ce qu'elle semble avoir subi sa jouissance jusqu'au bout.
Aussitôt, je me suis emparé de la fraise sous elle. Alors qu'elle se tournait sur le dos et me souriait d'une manière qui m'a vite fait comprendre que ce n'était qu'un début, je me suis délecté de la fraise en la regardant.
M'occupant uniquement d'elle, mon érection avait diminué. Heureusement, sinon j'aurais explosé au moment où elle a posé ses doigts fins sur ma verge.
-- Moi aussi, j'en veux une, m'a-t-elle dit pendant j'engloutissais la fin de la fraise.
Elle m'a alors doucement repoussé, de façon à ce que je m'allonge sur le dos. À quatre pattres entre mes jambes, elle s'en est emparé avec une gourmandise telle qu'en quelques secondes à peine, j'avais retrouvé une consistance presque douloureuse. Ses lèvres, sa langue, son palais, et même parfois ses dents, se concentraient uniquement sur le bout rouge de mon sexe. D'une main, elle me tenait fermement la verge, et de l'autre, elle se caressait.
Elle suçotait, léchait, caressait, aspirait, tout ça en même temps. La sensation était à la fois enivrante et inquiétante. Je n'allais pas durer longtemps, à ce rythme-là. Mais c'était exactement ce qu'elle voulait. Elle me l'a fait comprendre en quelques mots.
-- J'ai besoin de crème pour terminer le dessert avant de t'inviter en moi...
J'ai donc arrêté de lutter. Elle l'a tout de suite senti et s'est mise à me branler énergiquement, se relevant juste assez pour que mon gland se frotte contre ses seins, où je n'ai pas tardé à me répandre en râlant puissamment.
Elle s'est mordu la lèvre inférieure dans une moue si sexy que j'aurais pu jouir à nouveau directement. Puis, pendant que je reprenais un peu mes esprits, elle s'est allongée près de moi, a attrapé l'avant-dernière fraise et l'a trempée dans mon sperme, sur sa peau, avant de la goûter.
-- Elles sont encore meilleures comme ça! s'est-elle exclamée en ricanant et en récupérant un peu de mon jus sur le reste de la fraise. Tu veux goûter?
Elle a ricané de plus belle en me posant la question, mais c'était à moi de la surprendre, en tendant la tête vers le bout de fraise qu'elle tenait dans sa main. J'ai croqué dedans, l'ai avalé tout rond et lui ai répondu:
-- Je crois que je préférais avec ton jus à toi.
-- Tu ne m'en as même pas laissé un bout.
J'ai regardé la corbeille:
-- Il en reste une...
03/04/2025
Emily est effrayée, excitée. Elle a hâte et ne réussit pas à se bouger. Elle s'occupe, comme elle peut, pour ne pas penser, ne pas y penser, ne pas penser à elle. Ni à ce qui l'attend.
Il y a six mois, elle s'est inscrite sur un site de rencontre un peu spécial. Malgré cette inscription, rien n'aurait pu lui faire penser à un tel dénouement. En était-ce vraiment un? N'était-ce pas plutôt un commencement? Un préambule à vie nouvelle?
Il y a huit mois, Emily était sortie, comme parfois elle le faisait, avec d'autres amies, dans le but de "se faire choper", comme elles disaient. Elle avait rencontré cet homme, dont le nom lui échappait aujourd'hui. Il était un peu plus âgé qu'elle, avait une attitude posée, sûr de lui, sûr de son charme. Malgré le fait qu'elle trouvait ça un peu énervant, prétentieux, elle n'avait pas tenté d'y résister. Et elle n'avait pas été déçue. Il avait une espèce d'autorité naturelle qui s'était décuplée une fois arrivés dans l'intimité de l'appartement qu'il louait le temps de son passage dans la région. Cette autorité se faisait tout en douceur, il ne l'avait forcée à rien, lui avait toujours demandé si elle était d'accord avant d'aller toujours plus loin. Elle s'était laissé aller. Complètement. Jusqu'à finir attachée au poteau de la petite cuisine, les yeux bandés, subissant ses assauts agrémentés de fessées. Elle n'avait refusé que la sodomie et cela ne l'avait pas refroidi. Au contraire, lui avait-il même avoué par la suite: ce refus montrait qu'elle était pleinement consciente de ses autres accords donnés.
Elle ne l'avait jamais revu, mais y avait pensé, et pensé encore. C'était la première fois qu'elle se donnait à ce point. Et l'explosion avait été sans commune mesure.
Elle avait donc fini par s'inscrire sur ce site. Plus pour répondre à ses questions que pour rencontrer quelqu'un. Parce qu'une part d'elle n'aimait pas être soumise, même si elle ne pouvait qu'avouer que cet homme avait été son meilleur coup depuis belle lurette! Si ce n'était depuis toujours. Elle voulait donc savoir, se confronter à cette partie d'elle qui avait tellement pris son pied et mieux la connaître.
Elle avait d'abord échangé avec beaucoup d'hommes. Malheureusement, la discussion s'estompait toujours, petit à petit, à partir du moment où elle avouait ne pas souhaiter de rencontre. Car elle se rendait bien compte que les personnes qui traînaient sur ce site avaient tous et toutes un autre niveau, une autre connaissance de la soumission ou de la domination. Elle n'en avait, au fond, aucune expérience, et cela lui faisait peur, même si l'excitation montait très vite en s'imaginant à la place des femmes qui partageaient leurs photos de séance sur le site, voir leurs vidéos.
Elle se tourna alors vers les femmes. Après tout! Quoi de mieux d'en apprendre plus la soumission que d'en échanger avec une soumise? Et elle sut rapidement que c'était le bon choix. Toutes, sans aucune exception, lui dirent qu'elle faisait bien de ne pas accepter les rencontres, pour le moment. Il n'y avait rien de plus dangereux que de rencontrer un inconnu pour ce genre de pratiques auxquelles elle pourrait ne pas être prête.
Et puis il y eut Maude, Madame Cristal, sur le site. Par l'intermédiaire de Lucille, une des soumises avec qui elle avait sympathisé, Madame Cristal l'avait contactée. Lucille lui avait dit que Madame Cristal pourrait répondre à beaucoup de ses questions, particulièrement sur la domination, sans pour autant chercher à la rencontrer. Madame Cristal était une femme magnifique, un corps parfait, particulièrement dans la tenue de latex qu'elle arborait sur sa photo de profil. Elle ne paraissait pas plus vieille qu'Emily, mais semblait avoir une expérience déjà incroyable, d'abord en tant que soumise, puis en tant que Domina. Madame Cristal n'aimait pas la boite de messagerie. Elle préférait parler en direct par le système de chat privé. Son premier (et seul) message fut donc court: "Bonjour, petite Emily. Donne-moi un jour et une heure où nous pourrons parler en direct. Je serais ravie de répondre à tes questions."
Dès ce premier rendez-vous, Emily fut emportée par cette femme. Pour elle, il n'y avait pas de question sotte, mais demandait à Emily à réfléchir avant d'en poser une. Dans ses réponses, Emily sentait l'assurance, l'autorité. Elle n'était pas comme la plupart des hommes qui répondaient presque toujours qu’ils voyaient les choses comme ça, mais que chacun avait sa vision du Bdsm. Madame Cristal, elle, était claire dans ses réponses. D'où ce surnom, sûrement, se dit Emily un jour. Elle précisait bien que sur certains détails, cela pouvait varier d'un dominant ou d'une dominante à l'autre. Mais à chaque fois, elle réussissait à en dégager une espèce continuité qui rassurait Emily.
Visiblement, le courant était passé dans les deux sens, car rapidement, les discussions avec Madame Cristal devinrent quotidiennes. De 20h à 22h, sauf le samedi. Emily se connectait toujours avec 10 minutes d'avance. Madame Cristal avait bien précisé à quel point elle était à cheval sur la ponctualité. Emily l'appréciait énormément, et était reconnaissante du temps qu'elle consacrait à une femme qui n'y connaissait rien n'arrêtait jamais de poser des questions. Jusqu'au jour où elle lui écrivit ce message: "Maintenant que tu es incollable sur la théorie, tu devrais peut-être passer à la pratique?"
Le cœur d'Emily avait raté un battement. Comprenait-elle vraiment ce qu'elle lisait? Elle ne pouvait pas nier que Madame Cristal lui faisait de l'effet. Son corps réagissait souvent, son esprit avec. Et régulièrement, leurs discussions étaient suivies de séances de masturbation frénétique. Mais de là à se soumettre à une femme... Madame Cristal était une femme intelligente, aussi. Avant même qu'Emily n'ait le temps de se remettre de ce message, elle enchaîna: "Je ne te propose pas de venir me rejoindre, petite Emily. Mais je pourrais te donner des idées d'exercices que tu pourrais faire seule chez toi afin de ressentir un tout petit pourcentage de ce que tu pourrais ressentir... au moins dans ton corps."
Rassurée, Emily avait accepté. Elle s'était, bien sûr, déjà infligé des fessées, mais sans réaction particulière, elle avait aussi posé des pinces sur ses seins. Là, son corps avait réagi, plutôt désagréablement.
Mais bizarrement, lorsque Madame Cristal lui avait donné quelques exercices du genre à faire seule, cela n'avait plus été la même chose: se fesser vingt fois de chaque côté à l'aide d'une spatule, porter les pinces pendant 15 minutes, tenir dans la position d'attente pendant 30 minutes... Tous les exercices étaient liés à la douleur ou la contrainte, mais à chaque fois, Emily en ressortait hyper excitée... Et tellement fière, plus tard, lorsqu'elle annonçait à Madame Cristal qu'elle y était parvenue. Cette dernière ne tarissait pas d'éloges, ce qui motivait encore Emily, bien entendu. Bientôt, les exercices se furent pendant leur temps de connexion, quitte à ce qu'elles ne puissent parler pendant un moment.
C'est d'ailleurs à cause de cela qu'Emily demanda à Madame Cristal si elles pouvaient utiliser la voix, pendant ces moments. La voix suave de Madame Cristal guidait Emily dans ses exercices... Et elle n'en était que mille fois plus excitée, même si elle faisait tout pour que ça ne s'entende pas. Mais par ce biais, les choses prirent forcément une autre tournure. Madame Cristal n'était pas dupe sur l'état d'Emily, si bien qu'un jour, elle lui intima de se faire jouir, sans les mains. En vérité, il n'avait pas fallu bien longtemps à Emily pour venir, en se frottant contre l'accoudoir du fauteuil de son bureau. Et elle en ressentit autant de soulagement que de honte. Mais depuis ce jour, Emily rêvait toutes les nuits de Madame Cristal.
Au bout de quatre mois, ce fut elle qui lui demanda une rencontre. Elle n'en pouvait plus et désirait plus que tout sentir ses mains sur son corps.
Et aujourd'hui, elle sait que ça va arriver. Madame Maude, puisque c'est ainsi qu'Emily a gagné le droit de l'appeler, est toujours déconcertante. Lorsqu'Emily lui avait posé la question, elle la laissée mariner pendant deux jours. Cinq minutes après la question, elle avait mis fin à leur soirée. Le lendemain, elle n'était pas venue. Et le surlendemain, elle avait fait son apparition à 21h50, juste le temps de lui dire qu'elle acceptait, de lui donner la date et le lieu, et se déconnecter. À Emily de se démerder pour être là à l'heure prévue. Après cela, Madame Maude ne s'était plus connectée. Emily avait eu dix jours à attendre. La veille, pourtant, elle avait reçu un message de sa part: "Porte simplement une robe d'été, des bas de la couleur que tu souhaites et un bandeau sur les yeux."
Le lieu que Madame Maude lui avait donné est un ancien bâtiment militaire désaffecté, qui se trouve maintenant au milieu d'une petite forêt, mais non loin d'un chemin de randonnée. Elle a dû marcher trois kilomètres avant d'y parvenir. Et maintenant qu'elle y est, elle se demande ce qu'elle fout là.
Mais la réponse est évidente. Tout son être réclame cette rencontre. La seule idée que Madame Maude puisse poser ses mains sur sa peau la rend dingue. Maintenant qu'elle est là, elle ne peut plus penser à quoi que ce soit d'autre. Elle en est même déjà trempée. Vu qu'elle a un petit quart d'heure d'avance, elle fait un petit tour dans le bâtiment en ruine, puis trouve enfin un endroit ni trop caché ni trop visible. Plus que cinq minutes. Elle respire fort, essaye de se calmer, n'y arrive que partiellement. Du pied, elle nettoie un peu le sol et s'agenouille dans la position d'attente que Madame Maude lui a décrite et qu'elle a prise à de nombreuses reprises, maintenant. Elle met ensuite le bandeau sur ses yeux, serre le mieux possible, puis pose ses mains sur ses cuisses, espérant que la position qu'elle tient correspond exactement à ce qu'attend Madame Maude. Si ça se trouve, ça fait des mois qu'elle fait n'importe quoi!
L’attente est insoutenable. Les dernières minutes paraissent au moins aussi longues que la semaine sans entendre sa voix. Puis, sans prévenir, elle l’entend. Un petit gravât écrasé sous un pied. Aussitôt, Emily est traversée par une vague de chaleur qui la fait gémir. Elle a le sexe en feu, les tétons si durs qu’ils en sont douloureux. Les pas continuent de s’approcher. Et si ce n’était pas elle ? Si c’était quelqu’un d’autre ? Si Madame Maude s’était moqué d’elle et avait envoyé quelqu’un d’autre à sa place ? Emily tremble de tout son corps alors que la personne se tient debout derrière. Elle est pourtant aussi excitée qu’elle n’a peur. Elle ouvre la bouche pour demander si c’est bien elle, mais est coupée dans son élan alors que la personne bouge, semble s’accroupir derrière elle.
Un souffle dans son cou. Elle gémit à nouveau, avec presque autant d’intensité que si on lui branlait le clitoris.
-- Petite Emily…
La voix est forcément un peu différente, mais elle la reconnaît sans aucune hésitation. Il lui semble être au bord de la jouissance et elle se mord violemment la lèvre inférieure en penchant la tête sur le côté pour offrir son cou à la femme.
-- Madame Maude… Enfin…
Avec tendresse Maude pose sa main sur celle d’Emily, sur sa cuisse. Elle la fait alors remonter et bientôt, Emily se retrouve avec sa propre main posée sur sa vulve brûlante.
-- As-tu peur, petite Emily ?
-- Plus maintenant, Madame Maude…
-- Es-tu excitée ?
-- Vous n’imaginez pas à quel point.
-- Garde ta main là, sans la bouger.
Une véritable torture. Emily sent sa cyprine envahir la paume de sa main. Elle peut même sentir son bouton, un peu plus excroissant que la moyenne. Maude relève sa main jusqu’à sa poitrine, tire sur l’échancrure de sa robe d’un coup sec pour en faire sortir ses seins qu’elle empoigne aussitôt. Emily lâche un cri aigu de plaisir, se rendant seulement compte qu’être plongée dans le noir décuple ses sensations. Lorsqu’elle se met à jouer avec ses tétons tellement durs, c’est aussi efficace que si elle lui avait planté deux doigts en elle.
-- Je vais…
-- Oh non-non, petite Emily… Tu ne vas pas, non, lui dit Maude avec autorité en lui retirant la main d’entre ses jambes.
Attrapant ses deux poignets, elle les passe derrière sa tête, lui intimant de respirer profondément et de ne plus bouger. Emily s’exécute, comme elle l’a toujours fait depuis leurs débuts avec les exercices. Prendre sur elle, faire tomber la pression. Elle se souvient de leur discussion, portant sur l’orgasme des soumises. Pour Madame Maude, la parfaite soumise doit apprendre à ne jouir que sur ordre de sa Maîtresse ou de son Maître, elle doit considérer son orgasme comme une offrande à la personne à qui elle s’est donnée, et non comme un plaisir égoïste.
Maude sait qu’Emily n’est qu’une petite débutante. Elle a bien repéré un potentiel en elle, et un désir de découvrir ce chemin tortueux, mais elle doit y aller doucement, sinon Emily se découragera. Elle lui laisse donc un petit moment de répit, sans la toucher. Lorsque la respiration d’Emily est plus régulière, elle se met à la caresser, tendrement, doucement. Elle s’avoue même qu’elle ne s’attendait pas à ce qu’elle ait un corps aussi parfaitement proportionné, malgré les quelques photos qu’elle lui avait envoyé. Elles étaient de piètre qualité, mal cadrées, et son visage était toujours coupé, Emily ne portait pas des vêtements qui la mettaient vraiment en avantage. Il faudrait remédier à ça, à l’avenir. En passant ses mains sur elle, maintenant sur son ventre, sous sa robe, elle se rendait compte que plusieurs de ses robes lui iraient très bien.
Emily réussit enfin à garder son calme. Les sensations sont toujours aussi intenses, dans le noir, mais la surprise étant passée, elle réussit à mieux se contenir. Toutefois, lorsque ses seins sont pris à nouveau d’assaut, malaxés, caressés, pincés, claqués, le plaisir remonte en flèche et alors que Maude ricane de plaisir dans son dos, elle se met à onduler le bassin en gémissant et lâchant des petits cris où se mêlent délice et douleur. Lorsque Madame Maude pose sa bouche dans son cou et l’embrasse avec envie, la mordille, même, Emily n’arrive plus à retenir ses mouvements de bassin, comme si elle chevauchait un sexe tendu en elle… ou qu’elle se frottait contre l’accoudoir de son fauteuil, comme à chaque fois que Madame Maude lui demandait de jouir sans les mains.
Mais cette fois, elle n’a rien pour se frotter, et malgré la frustration que cela fait naître, elle sent la jouissance monter. Sourdement, pour le moment, si bien qu’elle sait qu’avec un peu plus de volonté, elle pourrait encore se calmer, faire durer son plaisir et surtout celui de Madame Maude. Mais sa volonté a volé en éclats. Elle n’est plus que sensations pures, amplifiées par la perte de la vue. Et une sorte d’illumination. Car aussi intense qu’avait pu être sa soirée avec cet homme, ce qu’elle vit en cet instant, bien que la chatte vide, même pas caressée, est à des années-lumière de ce qu’elle avait ressenti ce soir-là.
-- Maintenant, petite chienne…
Elle n’a pas besoin de le dire deux fois. Emily plaque une main entre ses cuisses, glisse deux doigts dans son antre débordant de cyprine et se fait jouir avec une toute nouvelle puissance. Madame Maude lui presse littéralement les seins, ça lui fait mal, très mal même, mais aussi, ça la fait jouir encore plus fort. Elle se sent dégouliner sur le sol, sa chatte clapote bruyamment et ses cris déchirent le silence qui règne dans ce coin de campagne, résonnant contre les murs de la ruine.
Et dès qu’elle ralentit les va-et-vient de sa main, reprenant son souffle, Madame Maude la lui retire. Elle lui dit que c’est à elle, ce qui coule sur les doigts d’Emily est à elle et elle les suce en lâchant un petit gémissement de contentement. Puis elle se lève.
-- Ça suffira pour aujourd’hui, petite Emily. Tu comptes jusqu’à mille à voix haute et tu pourras retirer le bandeau et rentrer chez toi. Sois à l’heure sur le site, ce soir.
Sans réfléchir, juste guidée par la voix de Madame Maude, Emily se met à compter, sans même lui dire au revoir.
-- Un, deux, trois…
Lorsqu’elle arrive au nombre escompté, son corps s’est remis de ses émotions. Plus ou moins. Elle retire le bandeau, cligne des yeux, puis se lève, chancelante. Elle prend un petit moment pour s’assurer que ses jambes tiendront. Elle sait d’avance qu’elle devra repenser à tout ça à tête reposée, mais pour le moment, elle n’y arrive pas. Elle déguste chaque sensation qui lui reste. Même les courbatures dans ses jambes, même les douleurs dans ses seins.
En sortant du bâtiment, elle sursaute. Madame Maude est là, appuyée contre le mur, lui souriant. Si belle.
-- Tu pensais que j’allais te laisser là toute seule sans surveillance ? J’étais déjà là bien avant toi, petite Emily. Je peux te faire ressentir des choses très fortes, mais pas te mettre en danger. Viens, je te raccompagne à ta voiture.
Complètement abasourdie, Emily prend la main que Madame Maude lui tend. Et alors qu’elles partent ensemble sur le chemin, elle se promet de ne plus jamais la lâcher.